• On appelle Mysore « la ville des palais ». Nous avons visité le palais principal. L’architecture de ce palais est un mélande de styles indien, islamique, moghol et néo-gothique. Ce palais a été édifié en 1897 pour remplacer le palais en bois détruit par un incendie.

     

     

    Le palais a trois entrées, l’entrée sud est réservée au public. Le bâtiment comporte trois étages en granit gris avec des coupoles en marbre rose. C’est un des palais les plus extraordinaires de l’Inde, d’une extravagance folle, avedc des portes en argent massif, des mosaïques, des vitraux, des pierres précieuses, des marbres aux couleurs kitch. Le palais est encore en partie habité par le maharadja. Les photos sont maintenant autorisées à l’intérieur.

     

    filet anti pigeons (photo de Jeannine)

    photos de  Simone :

     

    Sur la droite, se trouve le temple Shwetha Varahaswamy, dédié à Varaha, le troisième avatar de Vishnou qui, sous forme de sanglier, a sauvé le monde des eaux. Il y a beaucoup d’autres temples dans ce palais.

     

     

    Pour entrer dans le palais, il faut, bien sûr, se déchausser.

     

     

    Nous entrons d’abord dans la salle des poupées (« Gombe Thotti » où se trouvent de nombreux objets : poupées, howdahs (sortes de palanquins qu’on mettait sur le dos des éléphants).

     

    4 Krishnaraja Wodeyar I4 Krishnaraja Wodeyar IV peint par Ravi Varma peint par Ravi Varma. Il fit construire ce palais.

     

    La salle des mariages (Kalyana Mandapa ) : Cette salle octogonale, très haute et très vaste, est soutenue par des piliers cannelés. C’est l’endroit où sont organisées les cérémonies de mariages et autres fêtes. Contre les murs, sont exposées des peintures qui représentent les personnages du Ramayana et du Mahabharata et des scènes de la vie fastueuse des maharadjas..

    photos de Simone :

     

     

    Nous montons à l’étage.

    photo de Jeannine :

    photos de Simone :

    statue en plâtre de Paris du maharaja Krishnaraja Wodeyar IV

    sièges en argent pour les dignitaires :

    photo de Jeannine ;

     

     

    Salle des audiences privées : Le roi y recevait ses ministres et les personnes importantes. Un trône en or, offert au raja de l’époque par le Grand Moghol Aurangzeb (fils de Shah Jahan qui fit construire le Taj Mahal). Il est présenté au public lors de festivités.

     

    photos de Simone :

     

    Salle des audiences d’apparat : le sol en marbre est par endroits incrusté de pierres semi-précieuses.

     

    photo de Jeannine :

    étudiants :

     

    Le soir, nous retournons au palais pour un son et lumière magnifique. Le palais est illuminé de plus de 90000 ampoules led !

     

     

     


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  • Au-dessus des six frises de l'extérieur du temple, se trouvent les statues des dieux. Principalement Vishnou et ses avatars mais aussi ceux qui l'accompagnent et les autres dieux de la trimurti.

    Vishnou avec sa parèdre Lakshmi,

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

     Vaikuntha-Nârâyana est la forme de Vishnou assis sur le serpent enroulé.

     

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    les avatars de Vishnou : Krishna, le berger à la flûte (le bansouri), huitième avatar de Vishnou,écouté par les vaches et les humains. L'histoire de Krishna clic ici

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Matsya (premier avatar, à la forme de poisson). L'histoire de Matsya : clic ici

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    , Narasimba (quatrième avatar, l’homme lion). L'histoire de Narasimba clic ici

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    photo de Jeannine

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

     L’aigle Garuda, la monture de Vishnou. Il est prêt à s’envoler et porte Vishnou et Lakshmi. L'histoire de Garuda : clic

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

     Mohini (treizième avatar dans le Garuda Purana, c’est le seul avatar feminin de Vishnou) photo de Jeannine

     Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Ganesh dansant, fils de Shiva

     

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Brahma (aux quatre têtes) porte un chapelet et un bâton orné d’une fleur de lotus. Dans ses mains gauches, il tient une corde et un bâton. À côté de lui, se tient sa parèdre Saraswati, déesse des arts et de la connaissance.

     

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Saraswati :

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    photo de Jeannine :

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Durga combattant le buffle

     

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    autres statues :

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    photo de Simone

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Somnathpur, les statues des dieux (3)

    Somnathpur, les statues des dieux (3)


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  • Nous passons beaucoup de temps à l’extérieur pour admirer les sculptures. Le bas des murs est orné de six frises superposées : de bas en haut :  les éléphants,

    les cavaliers, 

    les plantes, 

    des scènes mythologiques (Ramayana, Mahabharata, Purana) de la vie quotidienne ou des scènes sexuelles, l’architecture du temple,  

    des makaras

    et des oies (ou des paons).

    Les éléments sont disposés dans le sens de la marche des pèlerins. Les sculptures sont caractéristiques : yeux petits, sourire, chevelure bouclée.

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    en haut, les éléments du temple : mandapas à colonnes tournées et en bas vimanas et lions,

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    des dieux :

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    les cavaliers :

    Somnathpur, suite : les frises

    les éléphants et cavaliers :

    Somnathpur, suite : les frises

    les guerriers ;

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    kama sutra :

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    les lions et vimanas :

    Somnathpur, suite : les frises

    Somnathpur, suite : les frises

    makaras :

    Somnathpur, suite : les frises

    musiciens :

    Somnathpur, suite : les frises

    cygnes :

    Somnathpur, suite : les frises

     

     


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  • Jeudi 30 janvier.

    Nous arrivons à Somnathpur à une trentaine de km de Mysore pour visiter le temple Keshava (appelé aussi Sri Channakeshara) dédié à Vishnu, ou plutôt à trois représentations de Vishnu : Channakhara (« le beau chevelu »), Jannakesava (« la terreur des hommes ») et Krihna Venugopala. C’est un des sommets de l’art indien. Nous verrons plus tard deux autres temples de ce type à Belur et Habelib.

    Hoy Sala vient de la légende du roi Sala, fondateur mythique de la dynastie. Il tua un lion qui terrorisait les ascètes jaïns. L’un d’eux dit : « Hoy Sala » (frappe, Sala).

    Nous pénétrons dans le temple par l’unique porte, à l’est.

    Somnathpur, temple Hoysala

    À l’entrée, un grand pilier, le stambha, portait une statue de Garuda, la monture de Vishnou.

    Somnathpur, temple Hoysala

    Sous le porche, une stèle en langue kannada raconte l’édification du temple.

    Somnathpur, temple Hoysala

    Au XIII è siècle, sous la dynastie Hoysala, Somanatha Dandanakaya, général du roi Narasimba III a fait construire ce petit temple. Sa forme en étoile à multiples branches permet d’avoir une grande surface pour sculpter.

    La légende raconte que le temple était si beau que les dieux voulurent le transporter au ciel. Alors, le sculpteur Jakanachari endommagea certaines sculptures et le temple retomba au sol.

     Somnathpur est un tri-sanctuaire construit en pierre à savon ou stéatite (schiste et chlorite). Tendre et facile à sculpter, la pierre durcit au soleil.

    Somnathpur, temple Hoysala

    L’enceinte du temple est délimitée par une galerie avec 64 petites chapelles. Dont les statues ont disparu.

     

    Somnathpur, temple Hoysala

    Le temple est construit sur une plate-forme en basalte, le jagati (plateforme du monde) assez large pour permettre la circulation des dévots (et des touristes) dans le sens des aiguilles d’une montre. À l’entrée, il a fallu se déchausser. Heureusement, nous avons mis des chaussettes car les pierres sont brûlantes. Le temple s’ouvre à l’est par une porte encadrée par deux dvarapalas.

    Somnathpur, temple Hoysala

    le dvarapala de droite :

    Somnathpur, temple Hoysala

    celui de gauche :

    Somnathpur, temple Hoysala

     

    Somnathpur, temple Hoysala

    Somnathpur, temple Hoysala

    le côté nord avec le canal d'écoulement des eaux sacrées (photo de Jeannine) :

    Somnathpur, temple Hoysala

    sous la plateforme, des éléphants : (photos de Jeannine) :

    Somnathpur, temple Hoysala

    Somnathpur, temple Hoysala

    À l’intérieur, une salle à colonnes tournées communique avec les trois sanctuaires. Des murs à claustras donnent un peu de lumière.

    Somnathpur, temple Hoysala

    Somnathpur, temple Hoysala

    au sol, une petite sculpture :

    Somnathpur, temple Hoysala

    à l'entrée des sanctuaires, des dvarapalas :

    sanctuaire ouest :

    Somnathpur, temple Hoysala

    Somnathpur, temple Hoysala


    Actuellement, le temple est inactif.

    des photos de Simone :

    la coupole :

    Somnathpur, temple Hoysala

     Dans le sanctuaire sud se trouve la statue de Krishna Venugopala jouant de la flûte. À ses pieds, se trouve l’aigle Garuda.

    Somnathpur, temple Hoysala

    Dans le sanctuaire ouest, on voit Vishnu qui tient la fleur de lotus et le lotus enroulé (mains droites) et un disque et une massue en forme de vimana (mains gauches).

    Somnathpur, temple Hoysala

    sanctuaire nord :

    Somnathpur, temple Hoysala

    Demain, les sculptures de la frise


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  • Pommier de Sodome (Calotropis procera). Ses fruits verts ressemblent, dit-on, à des testicules, d’où le nom de roustonnier ou arbre à couilles que lui auraient donné les légionnaires.

     

    L’arbuste est résistant à la sécheresse et au sel. C’est d’ailleurs près des marais salants sur la côte de Coromandel que nous avons vu un pied. On le trouve aussi en Algérie, au Sahel, au Moyen-Orient, en Amérique latine.

     

    Toutes les parties de la plante sont toxiques car elles secrètent un latex blanc qui peut rendre aveugle. Le latex a été employé pour fabriquer des flèches empoisonnées. Mais cette plante a des propriétés médicinales : pour guérir les maladies articulaires, soigner les plaies des chameaux, débarrasser les animaux de leurs tiques. C’est un cardiostimulant puissant et un antivomitif. Les gens se servent des fibres pour faire des cordages, le bois est utilisé pour faire les toits des huttes.

     

    Les fleurs sont hermaphrodites.

    Inde : fleurs : la suite

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    Chlérodendron de Thompson (Clerodendrum thomsoniae). C’est une plante grimpante que nous avons vue dans le jardin de l’hôtel Bangala à Karaikudi. Les fleurs tubulaires sont rouges et entourées de grands sépales blancs.

     

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    Le couroupita guianensis appelé aussi arbre à boulets de canon (en raison de la forme des fruits et du bruit qu’ils font quand ils s’entrechoquent). Il est parfois confondu avec le Shorea robusta (arbre de Sala), arbre sacré dans le bouddhisme : les jardiniers du jardin royal de Phnom Penh ont mal étiqueté un couroupita et les touristes ont largement diffusé cette erreur.

    Le tronc est épineux. C'est un arbre caulifère, c'est-à-dire que ses fleurs (10 cm) poussent directement sur le tronc et les branches.

     

    Les fruits qui ressemblent à des boulets de canon contiennent un jus que les femmes boivent comme du thé pour bien accoucher. Les fleurs sortent du tronc de l’arbre. Les fruits de 20 cm de diamètre pèsent jusqu’à 6 kg et dégagent une odeur très désagréable. Ils peuvent tomber soudainement. Danger !

     

    Nous avons vu aussi cet arbre au Cambodge et en Thaïlande.

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    Costus spicatus (canne de rivière). Une seule fleur rouge orangé émerge à chaque fois de l’inflorescence.

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    Thunbergia mysorensis (liane de Mysore). difficile de ne pas mentionner la liane de Mysore, originaire bien sûr de cette ville. Je ne trouve pas les photos prises en Inde . Voici donc des photos de cette liane, prises au Costa Rica.

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     d'autres fleurs ICI

    et


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