• Lundi 27 janvier

    Nous quittons avec regret le paradis des épices. Une longue journée nous attend. Tout d’abord 5 heures de route puis une croisière de 3 heures (130 km)sur un houseboat.

    C’est une journée « nature » et nous faisons un premier arrêt dans une plantation de thé. Le camellia sinensis est le nom scientifique du théier. Il existe trois sous-variétés : le camellia sinensis var. Assamica, le camellia sinensis var. Sinensis et le camellia sinensis var.cambodiensis.

     photos de Jeannine :

    Les champs de théiers au Kérala

    Les champs de théiers au Kérala

    Les champs de théiers au Kérala

    Les champs de théiers au Kérala

    Les champs de théiers au Kérala

    Les champs de théiers au Kérala

     

    À l’origine, les théiers sauvages faisaient 10 à 12 m de hauteur et les Chinois avaient dressé des singes pour la cueillette. Plus tard, les Portugais du Macao apportèrent du thé à leur roi. En 1662 , Catherine de Bragance épouse Charles II d’Angleterre et apporta des feuilles de thé dans son nouveau pays. On dit que les initiales des inscriptions sur les caisses « Transporter de Evras Aromaticas » auraient donné le nom Tea. Elle invita les bourgeois à savourer le thé qui devint une boisson de riches. Dans les établissements de thé, les gens devaient mettre une pièce « to insure prompt service » (pour assurer la rapidité du service), ce qui donna les pourboires, Tips en anglais.

     

    Au XIX è siècle, les Anglais cherchent à développer leur propre production de thé dans leurs colonies indiennes.

     

    Les plantations sont constituées d’arbustes de petite taille, plus pratiques pour la cueillette.

    Le thé blanc, le plus fin et le plus coûteux, est constitué de deux jeunes boutons et d’une feuille, le thé vert trois feuilles et le thé noir 5 feuilles.

     Pour la consommation locale, on coupe les feuilles au sécateur. Pour l’exportation, on cueille à la main.

     

    Une fois cueillies, les feuilles de thé sont essorées, séchées, triées pour éliminer les déchets, fermentées et passées au four à 120°. Les feuilles sont plus ou moins fermentées pour obtenir le thé blanc, vert ou noir.

     

    La première cueillette a lieu trois ans après la plantation et on cueille alors tous les quinze jours.

     

    Les gens qui travaillent dans les plantations sont mal payés : 300 roupies par jour pour une récolte de 30 kg. Ils reçoivent 0,5 de roupie de plus par kilo à partir de 30 kg et 0,25 roupie en plus à partir de 40 kg. Les grèves sont nombreuses (une centaine par an).

     

    Dans la plantation, on voit par ci par là des silver oaks, arbres qui abritent du vent et donnent de l’ombre car le thé demande 30 % d’ombre. Ici , l’altitude de 1000 m est idéale.

     

    Les Indiens ajoutent de la cannelle, cardamome, gingembre dans le thé. Je vous ai déjà donné la recette du masala chai.

     

    Les champs de théiers au Kérala

    Les champs de théiers au Kérala

    Les champs de théiers au Kérala

    Les champs de théiers au Kérala

    Les champs de théiers au Kérala

    Les champs de théiers au Kérala

    Les champs de théiers au Kérala

     

     


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  • L’hôtel Spice’s village, qualifié de "spécial coup de folie" par le guide du Routard, est immense mais nous finissons par nous retrouver dans le labyrinthe de ces petites allées qui conduisent aux chambres groupées par deux (nous sommes à côté de Jeannine et Simone) pour former un petit bungalow au toit couvert d’herbe « à éléphants ».

    L'hôtel Spice village à Periyar

    L'’après-midi passe vite dans ce paradis : aller boire un thé accompagné de gâteaux au kiosque ambulant (les pintades accourent aussi pour le goûter),

    L'hôtel Spice village à Periyar

    aller faire un tour dans le jardin potager bio qui alimente la cuisine.

    L'hôtel Spice village à Periyar

    L'hôtel Spice village à Periyar

    L'hôtel Spice village à Periyar

    un mur couvert de phyrostegia venusta (liane aurore)

    L'hôtel Spice village à Periyar

    Assister à un cours de cuisine. La recette du dessert préparé par le chef (un miroir au plafond permet de bien voir les ingrédients): Beurrer une poêle avec du ghee. ajouter du sucre brun. Mettre le riz préalablement trempé et gonflé dans l’eau. Couvrir et cuire 5 min à feu doux. Ajouter des raisins secs, . Ajouter le lait de coco dans la poêle, du gingembre, des noix de sajou, cardamome, cumin. Nous dégustons. C’est très bon.

    L'hôtel Spice village à Periyar

    L'hôtel Spice village à Periyar

     

    Après le dîner, nous regardons un spectacle de danses qui raconte l’histoire de Krishna et Murugan (Skanda).

    j'ai publié les vidéos ICI

    La chambre est très confortable, Un petit paquet d’herbes séchées est offert dans le kit de courtoisie. On se frotte avec sous la douche. Le bloc de papier recyclé offert dans la chambre est fabriqué sur place mais nous n’avons pas eu le temps de participer à l’atelier. Comme nous sommes en altitude, il n’y a pas besoin de clim dans la chambre. Pas de clim non plus. Le calme.

    L'hôtel Spice village à Periyar

    L'hôtel Spice village à Periyar

    L'hôtel Spice village à Periyar


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  • Nous avons visité deux jardins d’épices :

     

    le premier au Rav’s spice garden à Periyar

     

    le deuxième au restaurant entre Hubli et Goa. Il y avait aussi une boutique d’épices.

     

    Les photos ont donc été prises dans ces deux jardins.

     

    Le poivrier , originaire de la côte de Malabar, est de la même famille que le bétel, les pipéracées. Les fleurs mâles et femelles sont séparées. Le poivre blanc, le poivre noir, le poivre vert et le poivre rose sont isuus de la même plante : leur couleur provient du dégré de maturité. On dit que le poivre est le roi des épices. Au début du XVI è siècle, un gramme de poivre valait aussi cher qu’un gramme d’or. Le commerce du poivre était très florissant dans le Kérala jusqu’à l’indépendance de l’Inde.

    Les épices en Inde

     

    Le jacquier donne un fruit appelé jacque ou pomme jaque, surnommée le « fruit du pauvre ». Il fait partie de la même famille que l’arbre à pain. C’est un arbre cauliflore (comme le cacaoyer et le couroupita), c’est-à-dire que les fleurs et fruits poussent directement sur le tronc et les grosses branches. Le jaque peut peser jusqu’à 40 kg. La surface du fruit est granuleuse. À l’intérieur, on trouve des arilles jaunes et fibreuses qui sont très savoureuses. J’aime bien ce fruit. Mais les graines crues sont toxiques.

    Les épices en Inde

     

     

    En Inde le taro est appelé « oreilles d’éléphant ». On consomme ses racines.

    Les épices en Inde

     

    La cardamome est la reine des épices. Les fruits, des capsules, sont verts et contiennent des graines. À ne pas confondre avec une autre plante, la cardamome brune, moins parfumée. C’est au Kerala qu’on trouve la meilleure cardamome du pays.

    Il y a trois espèces de cardamome verte : du Kérala, du Karnatak (les deux régions que nous avons visitées) et une hybride des deux. On utilise la cardamome dans le thé masala ou les crèmes. C’est bon.

    Les épices en Inde

    Les épices en Inde

     

     

    Le cacaoyer. Comme le jacquier, c’est un arbre cauliflore. Les fruits s’appellent les cabosses.

    Les épices en Inde

    le caféier :

    Les épices en Inde

     

    Les clous de girofle. On récolte les boutons floraux avant épanouissement et on les laisse sécher jusqu’à ce qu’ils deviennent bruns.

    Les épices en Inde

     

    La sapotille appelée chikoo est un fruit succulent.

    Les épices en Inde

     

    La noix de muscade. Il y a deux épices à l’intérieur : le mucis et la noix de muscade. Les deux produisent des huiles essentielles. On râpe la noix de muscade pour aromatiser les sauces, les gratins. Tout le monde la connaît. Je ne connaissais pas le macis, réseau de filaments rouges, au goût de cannelle et de poivre,qu’on utilise pour parfumer les charcuteries. La coque sert pour faire des pickles. On sait que les fruits sont mûrs quand ils tombent d’eux-mêmes.

    Les épices en Inde

    Les épices en Inde

    Les épices en Inde

     

    Le curcuma. Quand les feuilles tombent, cela signifie que les rhizomes sont mûrs. La partie centrale du rhizome est utilisée pour ses vertus médicinales et les doigts en cuisine.

    Les épices en Inde

     

    Le ramboutan est aussi appelé litchi chevelu.

    Les épices en Inde

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    papayer :

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    l’anacardier donne des noix de cajou. Les fleurs sont roses. Les noix se développent à l’extrémité d’un pédoncule juteux et comestible, faux-fruit appelé pomme de cajou.

    Les épices en Inde

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    la noix d’arec sert à préparer la chique de bétel, préparation à mâcher avec la feuille de bétel. La chaux sert de catalyseur à cette préparation. La noix d’arec colore les dents en rouge. La préparation est responsable des cancers de la bouche.

    Les épices en Inde

     

    la vanille est une orchidée.

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    le piment oiseau ( nommé ainsi car ce sont les oiseaux qui disséminent le s graines) ou piment martin (en référence au martin triste, oiseau d’Asie)

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    le tabac

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    l’ananas

    Les épices en Inde

    Les épices en Inde

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    les termitières. Nous en avons vu beaucoup, sur le bord des route et dans ce jardin.

    Les épices en Inde

    Les épices en Inde

    Les épices en Inde

    Les épices en Inde

    Les épices en Inde

    Les épices en Inde

     

    Nous terminons la visite par l’achat d’épices ((c’est là que j’ai acheté de la cardamome, de la cannelle, un mélange pour faire du thé masala, du fenugrec, du cacao…). En même temps, on nous a servi du thé avec des petits gâteaux et du chocolat.

     

    • Au restaurant, nous avons été accueillis sous une pluie de fleurs.

    • Les épices en Inde

    • un achat d'épices est possible. Voici les recettes pour guérir certaines maladies :

    • la migraine :
    • Les épices en Inde

    • Les épices en Inde

    • allergies, dépression, diabète

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    • l'huile de cannelle :

    • Les épices en Inde

    • huile de citronnelle  et le miel :

    • Les épices en Inde

    • tonique pour le sein :

    • Les épices en Inde

     


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  • À Uttamapalaiyam, nous visitons une briqueterie. Les ouvriers doivent faire 1000 briques par jour. La journée de travail commence à 4 heures du matin. C’est un véritable esclavage. Les gens sont prisonniers d’un système d’endettement où les intérêts d’un emprunt dépassent ce qu’ils peuvent rembourser. Les patrons vont chercher les enfants dans le nord pour 15 000 roupies (200 €). Les enfants travaillent souvent à mouler les briques. Les briques sont mises à sécher au soleil puis entassées pour être cuites.

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

     

    Nous traversons le village pour nous arrêter sur le pont Uthampalayam qui enjambe la rivière Mullaperiyar.

    En chemin, nous voyons des affiches du film vu à Karaikuli

    De Madurai à Periyar (2)

    Les blanchisseurs (caste des Intouchables) sont au travail. Ils accrochent les vêtements lavés sans pinces à linge en tordant le tissu et en le coinçant entre les deux brins de la corde.

    De Madurai à Periyar (2)

    photo de Jeannine :

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    la rivière c'est aussi le lieu de la toilette :

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    un temple local :

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

     

    Un autre arrêt dans une vigne entre Cumbum et Gudalur. Nous pouvons goûter le jus de raisin (avec modération pour ménager nos intestins).

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    photos de Jeannine :

    De Madurai à Periyar (2)

    photo de Simone :

    De Madurai à Periyar (2)

     

    Dans cette région se trouve la réserve de biosphère de Mudumalai. C’est une réserve de 4800 km² où l’on trouve des tigres (des vrais, des gros!), des langurs de Malabar (singes), des buffles sauvages (les gaurs), des ours lippus, des éléphants, des cobras royaux, des macaques.

    des langurs :

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

    De Madurai à Periyar (2)

     

    La flore est très riche : santal, teck, bois de rose, bambous (nourriture des éléphants). Les bambous meurent au bout de 40 ans.

     

    Nous entrons dans le Kerala à Kumily. IL faut payer une taxe pour entrer dans l’état.

     

    Le Kerala est une région située entre les Ghâts occidentaux et la Mer d’Oman, très touristique et riche. Mais il doit importer sa nourriture principale, le riz qui se vend 120 roupies au Kerala contre 40 au Tamil Nadu.

     

    C’est un état communiste depuis 1956.

    Les taux de natalité et de mortalité sont les plus bas d’Inde.C’est le seul état d’Inde où le sex ratio est favorable aux femmes. Le taux d’alphabétisation et le niveau de vie sont les plus élevés d’Inde.

     

    Des auteures importantes en Inde sont originaires du Kérala : Anita Nair, Arundhati Roy…

     

    Notre circuit dans le Kerala nous conduira à Periyar, Allepey, Cochin, Calicut.

     

    Dans le Kerala, on parle le malayalam.

     

     

     

    Nous déjeunons à l’hôtel Spice’s village, à Periyar. Nous sommes à 900 m d’altitude.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Dimanche 26 janvier

     

    « Aujourd’hui, on taille la route ! » nous dit Arul. 150 km à parcourir en 5 heures plus les arrêts. Nous allons traverser les Ghâts occidentaux.

     

    Un monsieur monte dans le car pour nous proposer foulards et chemise. Coton et soie.

     

    Notre premier arrêt est à Usilampatti pour visiter le marché. Un autre, me direz-vous ? On ne s’en lasse pas, il y a toujours des produits nouveaux et surtout des gens qui nous sourient.

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    et, toujours, des sourires ...

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    De Madurai à Periyar

    les temples ne sont jamais bien loin. Shiva.

    De Madurai à Periyar

     


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