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    Jeudi 30 janvier

     

     

    Nous restons deux nuits à Mysore actuellement on dit Mysuru), le trajet en car d’aujourd’hui sera court : nous visiterons le temple de Somnathpur situé à 35 km de Mysore.

     

     

    Pendant le trajet, Mod nous explique le sens du signe OM. C’est une syllabe sanskrite que l’on retrouve dans plusieurs religions : l’hindouisme (et les yogs), le bouddhisme, le jaïnisme, le brahmanisme. C’est le son originel à partir l’Univers se serait créé.

     

    Dans OM ou AUM ; A représente Brahma (le commencement, la naissance) ; U c’est Vishnu (la continuation, la vie) et M c’est Shiva (la fin, la mort). C’est donc l’histoire de la vie ainsi que la trimurti hindoue.

    photo wikipedia :

     

     

    Portraits indiens et la syllabe AUM ou OM

     

    En attendant d'autres photos de cette journée, voici quelques portraits pris à Somnathpur. De nombreuses classes visitent les ite.

    Portraits indiens et la syllabe AUM ou OM

    Portraits indiens et la syllabe AUM ou OM

    avec les maîtresses :

    Portraits indiens et la syllabe AUM ou OM

    Portraits indiens et la syllabe AUM ou OM

    Portraits indiens et la syllabe AUM ou OM

    Portraits indiens et la syllabe AUM ou OM

    Portraits indiens et la syllabe AUM ou OM

    Portraits indiens et la syllabe AUM ou OM

    Portraits indiens et la syllabe AUM ou OM

     


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  • En ce vendredi 24 janvier, nous restons autour de Karaikudi, dans le Chettinad. Deux nuits dans le même hôtel et après-midi libre, c’est reposant !

     

    Nous allons d’abord au marché de Pallathur, un petit village de 8000 habitants, au nord de Karaikudi. Encore un marché, direz-vous, mais on ne s’en lasse pas, il y a toujours de nouveaux produits à découvrir, de nouveaux visages, de nouveaux sourires.

     

    Ici, le marché a lieu le vendredi. À l’entrée du village, il y a un banian ou figuier des banians. Le banian commence d’abord comme épiphyte d’une autre arbre puis, par l’intermédiaire des graines déposées par les oiseaux, le banian émet des racines aériennes qui touchent ensuite la terre et l’arbre peut devenir très grand.

    des lance-pierres:

     

    Sur le marché, on voit des aubergines chinoises, grosses comme des petits pois, des pastèques blanches et des melons

    des feuilles de curry,

    des citrons de Malaisie,

    des citrons locaux, des fleurs de bananier,  des courgettes,

    des épinards,

    des germes de palmier,

    des fleurs de laurier,

    les animaux se baladent :

    des aubergines :

    des gombo (appelés ici okra), la fleur ressemble à la fleur d’hibiscus,

     

    des patates douces,

    des cristophines et carottes,

    du margousier utilisé en médecine traditionnelle.

    adepte de Shiva :

     


     


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  • Un soir, je suis restée pendant deux heures, à la fenêtre de ma chambre pour regarder le déroulement d'un mariage...

    Un mariage en Inde

    Un mariage en Inde

    Un mariage en Inde

    Un mariage en Inde

    Un mariage en Inde

    dans un autre village, un mariage se préparait :

    Un mariage en Inde

    Un mariage en Inde

    L’âge légal du mariage est de 18 ans pour les filles, 21 pour les garçons. Mais de nombreuses filles de moins de 18 ans sont forcées de se marier avant l’âge légal, c’est un moyen de se débarrasser de bouches à nourrir. On dit que « plus jeune sera le marié, plus faible sera la dot. ». Les familles s’endettent lourdement pour le mariage des enfants. Les mariages d’enfants ont plus souvent lieu dans les zones rurales, où le niveau de vie est plus faible que dans les villes.

     

    La petite fille a parfois 11 ans, quelquefois moins. Le mariage signifie bien sûr la fin des études, la mise en danger de la petite mariée, trop jeune pour avoir des bébés et les nourrir, la mortalité infantile importante.

     

    Des gens réagissent à cette coutume révoltante : des commerçants du Rajasthan refusent de fournir des tentes pour la cérémonie si les mariés sont des enfants. Le gouvernement prévoit aussi des sanctions plus lourdes en cas d’infraction à la loi.

     

    À Bijaipur, nous avons vu des affiches informant les familles qu’il ne fallait pas marier les filles avant 18 ans et ne pas avoir plus de deux enfants. Une autre affiche indique la somme que recevront les filles à la fin de leurs années d’étude : au collège, au lycée… On leur verse 25000 roupies à 18 ans, si elles sont restées célibataires.

     

     


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  • Jhitku et Mitki. Mitki vivait avec ses sept frères dans le village de Pendragram. Son amoureux Jhitku s’engagea pour trois ans comme domestique chez le père de Mitki, dans l’espoir de se marier avec elle un jour. Ils se marièrent. Mais les frères de Mitki révêrent qu’un barrage serait construit dans le village. Une déesse leur dit que le barrage ne serait pas achevé sans un sacrifice humain. Ils sacrifièrent donc Jhitku et l’enterrèrent dans un champ. Mitki s’inquiète de ne pas voir revenir son mari. Ses frères lui dirent qu’ils l’avaient vu se baigner dans un lac. Comme il ne revenait pas, elle partit à sa recherche, munie d’un panier et d’un bâton et finit par le déterrer. Folle de douleur, elle se suicida. Actuellement, Jhitku et Mitki sont vénérés en tant que dieux de la prospérité et de la santé. Un dimanche du mois de magha (janvier, février), on promène leurs statues et on sacrifie un animal. Quand quelqu'un est malade ou quelque chose est volé, Jhitku et Mitki sont évoqués par le prêtre local, qui entre en transe pour expliquer la raison de la maladie ou le nom du voleur. Leurs statues en bronze montrent souvent avec Jitku portant une hache et Mitki avec un panier et un bâton pour creuser (un palu).

    Musée national de Delhi

     Sabdag, dieu du sol. Sabdag est la manifestation de la forme féroce de Shiva. Les statues de Sabdag sont principalement situées sur les toits des maisons ou au-dessus des portes. on croit donc que, partout où il sera, les esprits mauvais et les démons qui polluent et détruisent l'équilibre seront détruits.

    Musée national de Delhi

    Lakshmi et Vishnou :

    Musée national de Delhi

     

    Vishnou :

    Musée national de Delhi

     

    Vishnou narayana (au musée Guimet) :

    Musée national de Delhi

    devi (déesses) :

    Musée national de Delhi

    dvarapala (gardien de porte) :

    Musée national de Delhi

    Yamuna :

    Musée national de Delhi

    ? :

    Musée national de Delhi

    le yogi Vrishanana :

    Musée national de Delhi

     

    Ganga, la déesse du fleuve :

    Musée national de Delhi

     

    des costumes :

     

    Musée national de Delhi

     

    Musée national de Delhi

    Musée national de Delhi

    Musée national de Delhi

    des portes : 

    Musée national de Delhi

    Musée national de Delhi

     

    Musée national de Delhi

    au musée Guimet, des objets en ivoire :

    Musée national de Delhi

    Musée national de Delhi

    Musée national de Delhi

    Musée national de Delhi

    Musée national de Delhi

     


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  • J'ai pris peu de photos car j'étais très fatiquée ce jour-là. J'incluerai aussi dans cet article quelques photos prises au musée Guimet, à titre de comparaison :

    Parvati, parèdre de Shiva :

    Musée national de Delhi

    Parvati au musée Guimet :

    Musée national de Delhi

     

    Surya, dieu du soleil :

    Musée national de Delhi

    Shiva nataraja :

    6 – Nataraja, le danseur cosmique. La danse cosmique rythme la succession des jours, des nuits, des saisons, de la vie, de la mort pour finalement aboutir à la destruction du monde mais c’est mieux le faire renaître. Shiva est souvent représenté avec un troisième œil, soit ouvert, soit fermé, symbole de la sagesse. Cette statue représente la danse cosmique de Shiva. Il est entouré d’un cercle de flammes, le prabhamandala (il consume les désirs dans le feu). Il a 4 bras : l’un porte un damaru (tambour avec une bille à l’intérieur) pour rythmer l’univers. C’est le moment où Shiva crée de belles choses. Avec une main, il montre un mouvement d’apaisement vers le sol (abhayamudra) mais du pied droit, il écrase le démon de l’ignorance Apasmara. Avec sa main arrière gauche, il porte la flamme de la connaissance. Son pied gauche est levé en posture de danse. Dans son chignon, se trouve un croissant de lune, symbole du cycle du temps). Ses longues mèches torsadées (les jatas) de chaque côté de la tête  sont parsemées de fleurs.  Sur le jata droit, se tient Ganga, la déesse du fleuve.

    La légende du roi Sagar explique la présence de Ganga dans la chevelure de Shiva :

     

         Le roi Sagar était malheureux car il n'avait pas de fils. Il pria les Dieux pour avoir un fils pendant de nombreuses années et ses vœux furent exaucés. Une de ses femmes donna naissance à un fils et la seconde accoucha d'une calebasse. En voyant la calebasse, le roi donna l'ordre de la jeter. Mais les Dieux s'interposèrent et lui dirent de prendre grand soin des graines du fruit car mille fils forts naîtraient d'elles. Sagar fit comme on lui dit. Bientôt ses fils vinrent au monde et grandirent pour devenir des jeunes hommes. Un jour, alors que le roi célébrait l'Ashwamedh Yagya (la prière rituelle durant laquelle on lâche un cheval en liberté et n'importe quel territoire qu'il couvre devient la propriété du roi exécutant le rituel. S'il y a une quelconque résistance, alors les armées du roi s'en chargent…), le cheval qui fut lâché disparut quand il eut atteint l'océan.
          Les fils, qui avaient accompagné le cheval, le cherchèrent partout. Ils commencèrent à creuser le fond de l'océan et atteignirent la demeure de Vishnu. Vishnu avait endossé le personnage de Rishi Kapil, et à côté de lui, le cheval perdu broutait paisiblement. Les fils de Sagar étaient fâchés et insultèrent le Rishi en le traitant de voleur. Les yeux du Rishi rougeoyèrent de colère. Au moment même où il regarda les fils de Sagar, tous furent transformés en cendres. Une voix céleste déclara alors que leurs cendres devront attendre leurs propres cérémonies jusqu'à ce qu'un de leurs descendants, Bhagirath, réussisse à amener Ganga, la rivière céleste, sur la terre.
          Pendant ce temps, le roi attendait le retour de ses fils et envoya alors son petit-fils, Anshuman, à la recherche de ses oncles. Anshuman atteignit l'endroit où vivait le Rishi Kapil. Il présenta ses respects au Rishi avec beaucoup d'humilité et lui demanda de lui donner le cheval. Le rishi, flatté par Anshuman, lui accorda le cheval ainsi qu’une faveur. Anshuman demanda donc que ses oncles soient pardonnés. Le saint lui assura que son petit-fils Bhagirath amènerait la rivière Ganga sur la terre et les cendres de ses oncles seraient ainsi purifiées et leurs âmes libérées. 
          Anshuman gouverna pendant de nombreuses années et eut un fils, Dileep, et tous deux essayèrent de trouver la manière d'amener Ganga sur la terre. Quand Bhagirath, le fils de Dileep, apprit le sort de ses ancêtres, il quitta son royaume et partit à la recherche de Ganga. Il alla dans l'Himalaya et pria les Dieux pendant des milliers d'années. Ganga lui apparut et consentit à l'accompagner sur terre. Ganga savait que si elle tombait du ciel, sa force détruirait le monde. Elle suggéra que Bhagirath demande à Shiva de la contenir dans ses cheveux pendant sa chute. Bhagirath alla au Mt. Kailasha sur l'Himalaya et pria Shiva de retenir Ganga.
          Ainsi Ganga descendit avec toute sa force sur la Terre et Shiva la retint dans ses grandes boucles. Elle passa des années errant dans les boucles de Shiva et descendit ensuite sur la terre. Elle alla avec Bhagirath vers les cendres de ses ancêtres et à l'instant où l'eau toucha les cendres, tous les fils de Sagar furent rachetés. De là elle continua de couler et atteignit l'océan qu'elle remplit de nouveau de son eau.

    Musée national de Delhi

    et au musée Guimet :

    Musée national de Delhi

    Musée national de Delhi

     

    Shiva Vamana, forme naine

     

    Musée national de Delhi

     

    Shiva, Parvati et leur famille :

    Musée national de Delhi

    Ganesh, fils de Shiva et Parvati. Sa monture est le rat :

    Musée national de Delhi

    son frère Skanda, dieu de la guerre. Sa monture est le paon :

    Musée national de Delhi

    Saraswati, déesse du savoir et de la sagesse. C'est l'épouse de Brahma :

    Musée national de Delhi

     

    Brahma, le créateur :

     

    Musée national de Delhi

     


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