Au restaurant et dans les jardins d'Udaipur :

un joli oiseau, je pense qu'il s'agit d'un souimanga asiatique dit souimanga pourpré (article wiképédia ici). Sans doute en période nuptiale car il était d'un beau bleu métallisé. 

l'arbre dans lequel il se trouvait est un bauhinia (reconnaissable à ses feuilles en cœur)

Toujours à Udaipur, dans le jardin des demoiselles, de jolis sourires :

 

Jodhpur a été fondée en 1459 par Rao Jodha, chef rajput du clan des Rathore, qui lui a donné son nom et a également fait construire le fort Merangarh.

Elle est devenue la capitale du Marwar au XV è siècle. Autour de Jodhpur, les habitants s’appelaient les Bishnoï (bis=20, noï=9). Ils obéissent à 29 règles édictées par un gourou et protègent la nature. Ils sont végétariens et inhument simplement leurs défunts pour ne pas brûler de bois. Irène Frain a écrit un livre qui s’appelle « la forêt des 29 ».

À la fin du XVI è siècle, Jagat Gosaini, l’une des filles du maharajah Udai Singh épouse le futur Jahângîr, prince Moghol, fils de Akhbar et donnera naissance à Shah Jahan, le bâtisseur du Taj Mahal.

Les industries de Jodhpur sont le grès, l’électricité, les textiles, le Bollywood. Il y a un canal, un aéroport.

Autrefois, de nombreuses maisons appartenant à la caste des brahmanes étaient peintes en bleu (chaux + indigo), ce qui a donné à Jodhpur le surnom de « ville bleue ». Cette couleur est censée éloigner les moustiques. On repeignait les maisons tous les ans. Maintenant il y en a moins mais je n'ai pas retenu la raison donnée par Shailendra.

Bien sûr, quand on parle de Jodhpur, on pense aussi à la fameuse culotte. C’est le maharaja Pratap Singh (1845-1923) qui fit renforcer la face intérieure des jambes de ses culottes de cheval pour plus de solidité.

Une voiture rose est arrêtée, c'est un restaurant portatif du gouvernement qui apporte le repas pour 10 roupies (12 centimes d’euro).

Le fort Merangarh ou « citadelle du soleil » surplombe la ville de 123 m. Autrefois il couvrait une superficie de 40 km², aujourd’hui 18 km². Il a été construit en 1459 par Rao Jodha, qui a également fondé la ville. Le fort prend sa forme définitive sous le règne de Jauwant Singh (1638-1678). 10 000 dromadaires ont été utilisés pour transporter les pierres.

Le fort est toujours la propriété de Gaj Singh II, l’actuel maharaja qui vit dans un autre palais, l’Umaid Bawan, partiellement transformé en hôtel de luxe (nuit de 1000 à 3000 €). Singh signifie tigre, lion.

Les remparts sont percés de 7 portes : Jai Pol, Lakhna Pol, Amrit Pol, Fateh Pol, Loha Pol, Suraj Pol. Nous, après être montés en tuk tuk, nous entrons par Jai Pol. Cette porte a été construite en 1806 par le maharaja Man Singh pour commémorer le triomphe contre le royaume de Jaipur. Sur les murailles, il reste des traces de boulets de canon de cette bataille.

La muraille en trompe l’œil imite la roche.

Cénotaphe et temple de Ganesh. 

 

 

Fresque du milieu XIX è : le mariage de Shiva (à gauche de la porte).

 

à droite de la porte :

Ganesh :

 

L’ascenseur nous épargne une rude montée de 10 min et nous permet d’accéder à la terrasse du troisième niveau. 

 

Comme d’habitude, nous nous acquittons du droit de photos (100 roupies pour l’appareil photo et 200 roupies pour le camescope) et nous avons une belle vue sur la « ville bleue »,

 

 

le palais des maharajas

 

, le cénotaphe de Jaswant Singh II (1895) et de ses descendants.

restaurateur au travail :

Une jolie rencontre dans les rues du petit village de Bijaipur.

Les femmes mariées portent plutôt des couleurs vives, rouge, orange et les jeunes filles des couleurs pastel.

Le tilak est une marque apposée sur le front, en signe de bienvenue ou dans les cérémonies religieuses. Un front sans tilak est comme une maison sans toit, un village sans temple, une fleur sans parfum ou un cœur sans pitié.

On le dessine avec de la pâte de santal ou de curcuma, au niveau du chakra du troisième  œil (c’est le troisième œil de Shiva). 

Il est appelé « bindi » pour les femmes et peut être détaché de toute considération religieuse. Les jeunes filles le portent sous forme de petit strass autocollant. J’en ai acheté plusieurs paquets. Les femmes mariées dessinent également une raie rouge (le sindoor) dans les cheveux. Cela fait partie des 16 articles de la beauté de la femme indienne, il y a aussi : henné sur les mains, parfum, pâte rouge sous les pieds, khôl autour des yeux, noix de bétel sur les lèvres… Les femmes mariées portent des bracelets aux bras, des bijoux de nez, des bagues aux orteils.

Chez les hommes, la marque s’appelle « tikka ».

Dans la deuxième cour de la forteresse de Jodhpur