• Le Shekhawati est surtout connu pour ses merveilleuses maisons peintes, les havelî. Une quarantaine de villes du Shekhawati ont conservé ces havelî, en plus ou moins bon état. Les havelî sont des maisons construites par des princes râjputs (râjput = du Rajasthan) ou des commerçants mewarî. Les peintures sont réalisées avec des pigments naturels (noir de fumée, indigo, safran, argiles vertes, rouge et ocre à fresco sur enduit frais) puis polies à l’huile de coco, des coquillages ou une agate. Elles représentent des scènes religieuses (Vishnou, Khrishna) ou de la vie quotidienne. Les fenêtres en teck donnent une bonne ventilation dans la maison (havelî vient de « vent »). Les maisons datent du XIX è ou XX è s. La région était une des plus riches sur la route de la soie au18 è et 19 è siècles. Le commerce de l’opium était important, il était utilisé comme médicament et « défatigant ». L’Inde était appelée « l’oiseau d’or ».

    première maison :

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

     

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    une autre maison :

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

     

    un peu plus loin :

    Les havelî de Mandawa

     

    une autre (Gulab Rai Ladia haveli ?):

     

    Les havelî de Mandawa

     

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

     

    Nous visitons l'intérieur de Mohenlal Sarraf Havel :

    petite porte pour entrer (à gauche, une fausse porte pour équilibrer).

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    La première cour de l’havelî (merdana) était réservée aux hommes et on y traitait les affaires. La deuxième cour était pour les femmes et la famille.

    Les havelî de Mandawa

     

    Éléphant formé avec 12 femmes en position de yoga.

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les personnes âgées habitaient au rez-de-chaussée et les jeunes en haut.

    Le sol de la chambre du commerçant est peint pour donner l’illusion d’un tapis.

    Les havelî de Mandawa

    Ganesh, porte-bonheur. Il a de grosses oreilles pour écouter mieux, une petite bouche pour parler moins, un front large, une trompe symbole de curiosité, un gros ventre pour digérer la critique et accepter la vérité. Son véhicule est le rat.

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

     Avant le dîner, Catherine nous convie dans sa chambre pour une petite réunion-apéritif et après le dîner, nous avons droit à un petit spectacle-vente de marionnettes.

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

    Les havelî de Mandawa

     


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  • Dimanche 28 janvier

    Réveil 4 heures. Transport en taxi vers Roissy CDG sans problèmes (le dimanche, il n’y a pas de bouchons, il fait beau, pas de neige ni de verglas) et nous arrivons avec près d’une heure d’avance sur l’heure de rendez-vous. Nous en profitons pour récupérer nos passeports munis du visa (pour obtenir celui-ci il avait fallu fournir des photos 5 x 5, et remplir une feuille de renseignements on ne peut plus complète). L’enregistrement des bagages et les contrôles se font assez rapidement. Nous faisons connaissance de nos compagnons de voyage « Arts et vie », nous sommes 18 avec Catherine, notre accompagnatrice. Le décollage est prévu à 10 h 20 mais ne se fera qu’à 12 h 08 car il a fallu faire sortir une dame malade et sortir sa valise des soutes. Vol sans problèmes, nous essayons de dormir un peu et je me mets dans l’ambiance de l’Inde en regardant « Confident royal » de Stephen Frears qui raconte l’histoire de l’amitié entre la reine Victoria (Judi Dench) et un serviteur musulman, Mohammed Abdul Karim.

    Nous avons un peu rattrapé le retard mais nous n’atterrissons quand même qu’à minuit. Après une heure et demie de contrôles, nous montons dans le bus en direction de l’hôtel Ashok Country resort où nous sommes joliment accueillis par un collier d’œillets d’Inde et nous nous endormons à 2 heures passées.

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

     

    Réveil à 6 h ½ pour un départ à 8 heures. En Inde, on ne dort pas (appel des moines dans les temples, aboiements de chiens, circulation…) mais on essaie de se reposer. Il fait froid. Nous faisons connaissance de notre guide Shailandra (on l’appelle aussi Soleil ou Anshu), du chauffeur Tani et de l’aide-chauffeur, Sonou, un Sikh coiffé de son turban.

    Shailendra nous donne quelques infos pratiques : des bouteilles d’eau sont à notre disposition dans le bus (20 roupies), nos repas seront souvent sous forme de buffet et il y aura toujours les lentilles jaunes (dhal), les galettes, le poulet et le riz. Ne pas consommer l’eau du robinet, de fruits non pelés, de glaçons, de glaces, de crudités, même dans les hôtels de luxe. Shailendra nous propose de passer commande de roupies : nous trouverons notre enveloppe à Mandawa : un euro vaut 76 rps. Comme les plus gros billets valent 2000 roupies, nous récupérons un gros paquet de billets : 2000, 500, 50, 20 et 10. Il faut refuser les billets de 2000 et 500 déchirés ou écrits au stylo.

    Nous quittons Delhi sans regret et l’épaisse pollution qui règne sur la ville (habiter à Delhi équivaut à fumer 40 cigarettes par jour) pour un trajet de 300 km. Cela fera approximativement 7 heures de bus, en Inde, on ne compte pas en km mais en heures. Rien n’est comparable, il faut être patient. Un proverbe dit d’ailleurs : « En Inde, si tu n’es pas patient, tu apprendras à l’être ; et si tu as de la patience, tu la perdras. ».

    Delhi est située sur les bords du fleuve Yamuna, deuxième fleuve sacré d’Inde. Les égouts se déversent dans le fleuve. La ville compterait 27 millions d’habitants en 2018 (1 400 000 en 1950 !) et sa densité est de 35000 hab/km². Beaucoup de gens sont masqués. Des vaches traversent les rues. Les petits tuk-tuk sont bondés, une dizaine de personnes sont dedans, couvertes de couvertures car il fait froid. Des hommes, enturbannés et encapuchonnés, sont accroupis sur le trottoir et attendent je ne sais quoi.

    Delhi se trouve dans l’état d’Haryana. C’est l’état où il y a le plus de morts de filles.

    Après avoir traversé Nanaul, nous entrons dans l’état du Rajasthan, le but de notre voyage. Pour changer d’état, il faut payer une taxe. La route longe les montagnes Arawali, (1875 m) qui séparent l’état du Rajasthan en deux parties : au nord le désert du Thar, au sud une région plus verdoyante.

    Le Rajasthan est composé de 60% de désert, 29 % de montagnes et  11 % de cultures.

    Le trajet est long mais nous ne nous ennuyons pas car il y a toujours quelque chose qui se passe en Inde. Des vaches blanches et noires se promènent partout, des femmes transportent des fagots de bois sur la tête, des bouses de vaches sèchent sur les murets, des femmes râjputs se cachent le visage avec des voiles transparents, roses, bleus. Il commence à faire chaud. Au restaurant, la table est dressée sur la pelouse : c’est bien agréable, en France il fait froid.

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Nous arrivons à Mandawa (10000 hab), région de Shekhawati, dans un nuage de poussière car on élargit la route. Nous nous installons rapidement à l’hôtel Udai Vilas.

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    En guise de bienvenue, on nous applique le bindi, point rouge au milieu du front.

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Et nous partons pour la visite du village. Shailendra nous recommande de rester à l’écart des vaches. Les vaches sont sacrées en Inde (dans l'état voisin du Gujurat, tuer une vache est puni d'une peine de prison à perpétuité). Elles mangent n'importe quoi, plastiques, barquettes d'aluminium...

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Le svastika est un symbole important dans l’hindouisme, le jaïnisme et le bouddhisme. Shailendra nous explique la signification du svastika. Les pointes des traits représentent la chasteté (en haut à droite), et dans le sens des aiguilles d’une montre : la vie familiale, la vie sociale et le renoncement complet. Les points représentent les castes. Il y a 4 zones appelées époques : en haut à gauche : époque or (protection), époque argent (donation), époque du cuivre et époque du fer. 

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Les mains sont apposées sur les mur à l’occasion d’un mariage. La mariée enduit ses mains d’argile et les pose sur le mur en signe de bonheur.

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Puits utilisé autrefois (maintenant ils ont des pompes électriques), le canalisations souterraines amenaient l’eau dans les maisons.

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    des jarres d'eau à disposition des habitants :

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    campagne de propreté et de plantation. Les lunettes de Gandhi se retrouvent aussi sur les billets de banque. À l'intérieur des lunettes est écrit "Inde propre".

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    arachides grillées :

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Au hasard des rues, nous voyons des havelî (explications et autres photos demain) :

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    le soir tombe vite :

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

     


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  • Le charmeur de serpents à Jaipur

    Il joue du pungi, sorte de clarinette ou de cornemuse, la caisse de résonance étant les poumons et la bouche. Les serpents sont sourds mais sensibles aux vibrations et aux mouvements. L’art du charmeur étant de se tenir à la distance adéquate pour que le cobra n’attaque mais ne retourne pas se cacher…

    Les charmeurs de serpents font partie de la sous-caste des saperas (sap=serpent) sont mal vus car leur travail a trait au cuir et à la mort mais ils ont toutefois un certain prestige, car on les appelle pour faire sortir les serpents des maisons ou extraire le venin des plaies. Il y a moins de charmeurs de serpents car leur activité est déclarée illégale depuis 1991. En effet, ils percent les glandes à venin, ce qui provoque à court terme la mort du serpent. Les Saperas nient cette maltraitance car ils sont shivaïtes et maltraiter un serpent reviendrait à maltraiter Shiva. Certains braconnent, ce qui met en péril les espèces menacées.

     

    Peut-être aurais-je dû boycotter ce genre de spectacle, au lieu de le photographier.

     


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  • Nous sommes de retour, après 16 jours d'un circuit merveilleux à travers le Rajasthan, Agra et Delhi. Pour vous faire patienter avant le tri des photos (j'en ai pris 3500 mais de nombreuses sont à éliminer, floues ou prises en quatre exemplaires), je vous montre la merveille des merveilles : le Taj Mahal. Et je vous raconterai sa construction plus tard.

    Samedi 10 février

    Shelindrah nous propose de partir à 7 h pour la visite du mausolée It Mat Ut Dollah, dit «  Petit Taj Mahal ». Pour la visite de mausolée, il n’y a pratiquement personne et nous arrivons à 9 heures sur le parking du Taj Mahal. La brume matinale a disparu et, même si nous étions venus plus tôt, nous aurions fait la queue ! Nous vidons nos sacs de façon à ne conserver que l’appareil photos et le porte-monnaie. Sont interdits : les bonbons, les chocolats, les fruits, les médicaments (j’avais oublié de retirer les miens, ils passeront quand même), les couteaux, briquets, cigarettes, piles électriques, batteries, torches… Nous faisons la queue, les hommes d'un côté, les femmes de la'autre pour passer au contrôle des sacs et à la fouille. On nous donne une bouteille d'eau, c'est une bonne idée.

    Nous entrons par la porte nord. Le monument nous apparaît peu à peu, comme une femme qui ôte son voile tout doucement.

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

     La voici enfin, cette merveille dont nous rêvons tous depuis des années ! Des lignes épurées, parfaites de symétrie, ou presque, entourée de pelouses parfaitement balayées et sur lesquelles ne se promènent que les perruches vertes.

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

    J’avais peur déçue par ce rêve enfin accessible, eh bien non ! d’autant que tous les  échafaudages avaient été enlevés (la télé et la « République du centre » du 24 janvier en parlaient).

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

    la face ouest :

    De retour d'Inde, le Taj Mahal 

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

    les délicates sculptures des façades :

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

     

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

    On l’approche par une allée latérale, là où il y a moins de monde, on arrive à la terrasse et là on prend vraiment la dimension de l’édifice. On enfile des chaussons en plastique pour accéder à la terrasse et on fait la queue pour entrer dans le mausolée où trônent les mausolées (les corps ne sont pas là mais dans la crypte) de Shâh Jahân et de son épouse Mumtaz, qu’il aimait tant mais qu’il a épuisée en lui faisant 14 enfants en 19 ans.

    la porte est et à gauche la mosquée :

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

     

    la porte ouest a encore des échafaudages :

     

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

     

    le minaret nord ouest :

     

    De retour d'Inde, le Taj Mahal

     

    Il faut repartir, à regret.

     


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  • Cet après-midi, nous sommes allés au cinéma Raj Mandir,à Jaipur. La salle est superbe ! Nous ne sommes restés que 45 min car d'autres visites nous attendaient. J'ai été un peu déçue car on m'avait dit que l'ambiance dans les cinémas était extraordinaire car les gens participent. Mais à cette séance il y avait peu de spectateurs et l'ambiance était calme. Le film que nous sommes allés voir, vous allez bien rire (je n'aurais jamais imaginé voir un film de ce genre en France) c'est "Tiger Zinda hai", un film d'action et d'amour aussi. 

    Au cinéma, à Jaipur

     

    Au cinéma, à Jaipur

    Au cinéma, à Jaipur

    L'histoire : 40 infirmières indiennes et pakistanaises sont prises en otage par un groupe terroriste. POur les sortir de là, le gouvernement indien fait appel à un ancien membre de la RAW, Tiger. Celui-ci (l'acteur c'est Salman Khan) héros d'un film précédent "Ek Tha Tiger" a préféré disparaître au profit de sa vie amoureuse. IL a une femme (actrice : Katrina Kaif) et un fils et réside à Innsbrück. C'est un super héros, qui combat une meute de 5 ou 6 loups et les tue tous (une scène avec des sauts au snowboard extraordinaire). En plus, il est romantique, fait la cuisine et offre une superbe soirée à sa femme (portatit de celle-ci dans la neige, lanternes qui s'envolent dans le ciel...). Elle aussi est une super héroïne. Tiger reprend du service et se rend en Irak. Bon, nous n'avons pas vu la fin.

    Il paraît que le film est basé sur des faits réels sur l'enlèvement en 2014 de 46 infirmières indiennes en Irak. Le film a été tourné en Irak, en Grèce, en Autriche, au Maroc, en Inde (c'est ce que j'ai lu sur Internet).

    Il semble qu'il y ait eu des manifestations contre la sortie de ce film mais je ne sais pas pourquoi.


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