• Une après-midi de temps libre nous a permis d’aller au cinéma. Pas tant pour le film que pour la salle et l’ambiance. Le cinéma est immense et peut accueillir 1200 personnes. Le hall d’entrée, immense, est kitch à souhait.

    Les neuf étoiles de la façade, symboles des neuf pierres précieuses, rappellent que les propriétaires sont les bijoutiers Surana. Les places sont réparties en 4 catégories : Pearl, Ruby, Emerald et Diamond.

    Nous avions pris des places Diamond, au balcon (300 roupies). Nous avons été un peu déçus, non par la magnificence du cinéma, mais par l’ambiance qui est, paraît-il extravagante, les spectateurs applaudissant, criant, riant à qui-mieux-mieux. Cet après-midi-là, il y avait peu de monde dans la salle et les gens étaient très calmes.

     

    de plus belles photos de l'intérieur ici 

     

    Le film « Tiger Zinda Hai » (suite de « Ek Tha Tiger ») durait 161 min mais nous ne sommes restés que 45 min. Pas besoin de comprendre les paroles, c’était un film Bollywood d’espionnage et d’amour, joué par Salman Khan et Katrina Kaif.

    Le film est basé sur un fait réel : l’enlèvement en 2014 de 40 infirmières indiennes en Irak. Il y a des scènes spectaculaires : quand Tiger se bat contre les loups et dévale les pentes neigeuses sur une pente abrupte.

    A sa sortie en décembre 2017, le film a créé des émeutes, suite aux protestations de la communauté Valmiki car l’acteur principal, Salman Khan a utilisé un langage péjoratif à l’égard de la communauté Valkimi (ceux qui nettoient les égouts). Les membres de la communauté ont déchiré les affiches et brûlé les effigies des acteurs devant le cinéma Raj Mandir.

    Cependant, le film a eu un énorme succès et a engrangé plus de deux milliards de roupies en une semaine.

    L’acteur, Shalman Khan, né en 1965 est une grande star de Bollywood. Il a eu de nombreux démêlés avec la justice : en 2002, ivre, il a écrasé un sans-abri, il a été responsable de violences conjugales, il a abattu un chinkara, sorte d’antilope, animal protégé… Mais il fondé une association caritative « Being Human ». Un personnage plein de contradictions.

     

     

    Sorti en janvier 2018, un autre film avait créé des émeutes : « Padmaavat » raconte l’histoire d’une reine mythique qui s’est immolée par le feu pour échapper aux avances d’un prince musulman. Les Rajput ont déclaré que ce film déforme l’histoire et plusieurs cinémas ont été incendiés. En fait, il semblerait que le film soit plutôt islamophobe et homophobe.


    Tiger Zinda Hai
    Tiger Zinda Hai Bande-annonce VO la bande annonce

    une scène très romantique :

    des chorégraphies très Bollywood :

     


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  • Nous continuons notre promenade dans les rues de Japiur. Comme nous avions un après-midi libre, nous avons choisi d'aller au cinéma (article à venir), aller au temple de Khrishna (article à venir) et faire une promenade dans le vieille ville.

    Nous avons donc pris un tuk-tuk pour aller et nous pensions revenir à pied. Mais notre hôtel était plus loin que prévu. Nous avons donc arrêté un tuk-tuk qui ne semblait pas trop comprendre. Nous lui avons quand même montré le nom de l'hôtel, demandé le prix de la course. On était quand même un peu inquiets... Est-ce qu'il connaît vraiment le chemin ? Pas de problème, il ne nous pas perdus dans Jaipur ! En plus, il nous montrait les monuments... Guy est monté devant, bien serré contre le conducteur, Éliane, Jeanine et moi derrière...... 

    Dans les rues de Jaipur, suite

     

    beaucoup de circulation

    Dans les rues de Jaipur, suite

     

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

     

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

     

    Je vous l'ai dit hier, les rues principales sont bordées de magasins,pas d'habitations.

    Dans les rues de Jaipur, suite

     

    Dans les rues de Jaipur, suite

     

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

     

    Planter un arbre, planter le bonheur...

    Dans les rues de Jaipur, suite

     

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

     

    les machines à coudre :

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

     

    enfilage de perles :

    Dans les rues de Jaipur, suite

    Dans les rues de Jaipur, suite

     


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  • Mercredi 7 février.

    Le ciel est gris quand nous quittons Bundi pour Jaipur, la ville rose. Après un arrêt « technique » au Midway Tonk, un hôtel restaurant où se prépare un mariage (les tentes et les cuisines sont installées, mille invités sont attendus), nous arrivons à Jaipur pour déjeuner.

    Jaipur, la « ville rose » compte 7 millions d’habitants (26 000 habitants/km²). Quand Jaipur a été fondée, il y avait 110 000 habitants. La ville, autrefois peinte en jaune, a été peinte en couleur terracota pour la venue du Prince de Galles en 1874. Depuis, elle a conservé cette couleur (la peinture est fournie par le gouvernement). Elle a été fondée en 1727 par le mâhârâja Jai Singh II à qui Aurangzeb, le sixième Grand Mogol a donné le titre de « sawaï » (= celui qui vaut Un plus un quart »).

    Padmanabh, le mâhârâja actuel règne depuis la mort de son grand-père en 2010. Il a 20 ans. Son arrière grand-père, Man Singh II est mort en 1970, c’était un grand joueur de polo. Sa troisième épouse, Gayatri Devi, a été classée par le magazine Vogue parmi les 10 plus belles femmes du monde. Ils se sont mariés par amour. Elle fut élue au Parlement en tant que Rajmata de Jaipur ; elle lutta pour l’émancipation des femmes et l’éducation des filles.  Accusée de fraude fiscale, elle fut emprisonnée par Indira Gandhi.

    Le mâhârâja Jai Singh a favorisé de nombreux artisanats (textiles, bijouteries). Les touristes sont nombreux (4,5 millions d’étrangers et 46 millions par an).

    Jaipur est à 27° de latitude. Le plan de la ville est divisé en 9 quartiers (les 9 divisions de l’Univers) séparés par des rues rectilignes et parallèles. Les rues principales ont 54 pieds de large (le double de 27), la devanture des boutiques fait 27 pieds, les ruelles 13,5 pieds et 6,75 pieds. Aujourd’hui, il est interdit de construire des immeubles de plus de 5 étages.

    Ce plan a servi de modèle à la ville moderne de Chandigarh, au nord de l’Inde (sur un plan de Le Corbusier).

    Il y a beaucoup de singes (macaques) dans les rues et pour éviter qu’ils ne s’introduisent dans les maisons, les fenêtres sont grillagées.

    Dans les rues principales, il n’y a pas d’entrées de maisons, seulement les portes des magasins.

    À chaque carrefour, il y a un temple jaïn ou hindou.

    un temple jaïn :

     

    le Jah Mahal ou Palais de l'eau :

     

     

     

     

    le restaurant Samode haveli :

     


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  • Les femmes mariées portent plutôt des couleurs vives, rouge, orange et les jeunes filles des couleurs pastel. Les couleurs foncées et le blanc sont les couleurs du deuil.

    Les femmes mariées portent des bracelets aux bras, des bijoux de nez

    Le tilak est une marque apposée sur le front, en signe de bienvenue ou dans les cérémonies religieuses. Un front sans tilak est comme une maison sans toit, un village sans temple, une fleur sans parfum ou un cœur sans pitié. On le dessine avec de la pâte de santal ou de curcuma, au niveau du chakra du troisième  œil (c’est le troisième œil de Shiva).

    Il est appelé « bindi » pour les femmes et peut être détaché de toute considération religieuse. Les jeunes filles le portent sous forme de petit strass autocollant, assorti à la couleur du sari. J’en ai acheté plusieurs paquets. Les femmes mariées dessinent également une raie rouge (le sindoor) dans les cheveux. Cela fait partie des 16 articles de la beauté de la femme indienne, il y a aussi : henné sur les mains, parfum, pâte rouge sous les pieds, khôl autour des yeux, noix de bétel sur les lèvres…

    Les femmes mariées portent des bracelets aux bras, des bijoux de nez, des bagues aux orteils. Les veuves n’ont pas le droit de porter des ornements ou le bindi.

    Chez les hommes, la marque s’appelle « tikka ».

    Jolies indiennes.

    Jolies indiennes.

    Jolies indiennes.

    Jolies indiennes.

    Jolies indiennes.

    Jolies indiennes.

    Jolies indiennes.

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    Jolies indiennes.

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  • Les sâdhus (= « hommes saints »)

    Il y a environ 5 millions de sâdhus en Inde. Leur but est d’atteindre la libération, dernier stade de la vie humaine, et cela grâce à la mortification et pénitence. Ils ont renoncé à la société, coupé tout lien avec leur famille, possèdent peu de choses et vivent de la charité publique. Mais auparavant, ils ont en général, rempli leurs devoirs familiaux et eu des enfants.

    Ils appartiennent à d’innombrables sectes et certains se mortifient durement : il y a ceux qui restent debout sur une jambe, sans manger, ceux qui vivent dans une grotte et finissent aveugles, ceux qui sont enfouis dans la terre avec seulement la tête qui dépasse, ceux qui s’attachent un bras derrière la tête, ceux qui vivent dans les arbres, ceux qui sont attachés à une colonne à plusieurs mètres au-dessus du sol, ceux qui sont tout nus, ceux qui sont couverts de cendre…

    Les deux principales sectes sont les shivaïtes, disciples de Shiva et les vishnouïtes, disciples de Vishnou. Les shivaïtes portent des tuniques couleur safran, et ont le front peint de trois bandes (qui représentent le trident de Shiva). Les vishnouïtes portent une tunique jaune ou blanche et le front est orné d’un U blanc et du tilak rouge de Sita. Ils sont barbus et portent les cheveux longs et ont des colliers. Ils récitent les mantras, pratiquent le yoga, les exercices de méditation et de respiration et consomment du cannabis.

    Il existe un petit nombre de femmes sâdhus, cela leur permet d’échapper à l’infamie du veuvage.

    Je ne sais pas si ceux que j’ai photographiés sont des vrais sâdhus ou des sâdhus mais ils étaient beaux et aimables. J’ai acheté à l’un deux une graine de rudraksha (rudra = un des noms de Shiva, aksha = larme). La légende dit que l’arbre est issu des larmes versées par Shiva. 95 % des graines ont cinq faces (comme la mienne), quelques-unes ont entre 1 et 21 faces. Les graines sont censées pacifier le mental et être anti-stress.

    à Jaipur, shivaïte :

    Les sâdhus

    Les sâdhus

     

    à Udaipur, des vishnouïtes  dans le Jagdish temple, dédié à Vishnou.:

    Les sâdhus

    Les sâdhus

    Les sâdhus

    Les sâdhus

    Les sâdhus

    à Jaisalmer, un shivaïte :

    Les sâdhus

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    Les sâdhus

    Les sâdhus

    Les sâdhus

    Les sâdhus

    Les sâdhus

     

    graine de rudraksha

    Les sâdhus


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