• Dans les rues de Kashan

    Kashan est la cité des roses : on en fait de l'eau de rose, des crèmes, des eaux de toilette...

    Dans les rues de Kashan

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    Dans les rues de Kashan

    les boîtes pour les dons :

    Dans les rues de Kashan

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  • Les jardins du Fin sont construits sur un plan rectangulaire, avec un qânât, des arbres fruitiers et ils sont entourés de muraialles.

    C’était la résidence favorite des Safavides (Shah Abbas I, Shah Safi I, Süleyman I) et du shah qajar Nassereddine Shah.

    Sous le règne de Nassereddine shah, suite à la découverte du pétrole iranien, les Britanniques et les Russes étaient avides de détacher des provinces d’Iran. Les gouverneurs du pays étaient très puissants et corrompus. Quand Mohammed Shah mourut en 1848, le trésor était vide et le prince héritier Nassereddine Shah ne pouvait pas aller du nord-ouest à Téhéran. Il avait 17 ans et prit comme chancelier Amir Kabir. J’ai déjà parlé de la mort de Nassereddine Shah lors de la visite du palais du Golestan à Téhéran.

    Amir Kabir a fait beaucoup de réformes en moins de trois ans et a diminué les interférences des puissances étrangères dans les affaires du royaume. La mère du Shah et les membres de la famille royale, voyant leurs salaires diminuer, ont convaincu le Shah de destituer Amir Kabir qui fut exilé dans les jardins de Fin. Profitant de l’ivresse du Shah, sa mère lui a demandé de faire exécuter le ministre, ce qui eut lieu dans les jardins de Fin, en 1852. On lui a donné le choix de sa mort et il choisit d’avoir les veines coupées.

    On considère qu’Amir Kabir est un des plus grands personnages d’Iran.

    La promenade dans le jardin est agréable, les séances de photos avec les Iraniens aussi et il s’ensuit un échange de mails avec Mehrad.

    Le jardin de Fin à Kashan

    Le jardin de Fin à Kashan

    Le jardin de Fin à Kashan

    Le jardin de Fin à Kashan

    Le jardin de Fin à Kashan

    Le jardin de Fin à Kashan

    Le jardin de Fin à Kashan

    Le jardin de Fin à Kashan

    Le jardin de Fin à Kashan

    Le jardin de Fin à Kashan

    en principe;il est interdit de se tenir la main, mais...

    Le jardin de Fin à Kashan

    Le jardin de Fin à Kashan


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  •  Kashan, il y a plusieurs résidences traditionnelles de marchands ou de princes, qui appartiennent maintenant à l’État : les maisons des Boroudjerdi, des Abbassi et des Tabatabaei. Nous avons visité cette dernière. Ces maisons datent de l’époque kadjar (XIX è siècle) et sont constituées de cours, de bassins, d’iwans et de pièces reliées entre elles. Les badguirs permettent de rafraîchir les pièces. Les cours plantées d’arbres fruitiers évoquent le Pardis, paradis musulman.

    Les maisons sont très simples à l’extérieur. Tout le raffinement est à l’intérieur. 

    Comme dans d’autres maisons déjà vues, la porte a deux heurtoirs. Ici, celui des femmes est à gauche et donne un son aigu et celui des hommes est à droite et donne un son plus fort.

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    Derrière la porte, se trouve l’entrée (hagti). Les vendeurs ambulants étalaient la marchandise derrière la porte pour que la dame achète.

    Les gens de la maison allaient à droite et les invités d’honneur à gauche.

    Le propriétaire de cette maison était commerçant de toile. Il aurait fait construire la maison pour la femme qu’il aimait. Le sphinx est le symbole de la maison car le nom de sa femme, Homa, signifie « sphinx ».

    Les pièces habitées l’été sont construites au nord, en sous-sol et les pièces habitées l’hiver sont au sud (il fait 0° la nuit).

    Les espaces privés sont séparés des espaces réservés aux invités qui logeaient au fond.

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    la maison des Tabatabaei à Kashan

     

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    la maison des Tabatabaei à Kashan

     

    la maison des Tabatabaei à Kashan

    Nous faisons la connaissance de Fateme (à droite) et de sa sœur Maryam.

    la maison des Tabatabaei à Kashan


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  • Le désert s’étire jusqu’à Kashan, une oasis de la route de la soie. Chah Abbas I (1571-1629) a enrichi la ville de palais, de bazars et de jardins.

     

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Nous commençons la visite de la ville par la mosquée Agha Bozorg. Dans les rues, les maisons arborent des drapeaux, Je l’ai souvent écrit : c’est bientôt l’anniversaire de la mort de l’imam Hussein.

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan est une ville plus religieuse. Beaucoup de femmes portent le tchador. Et nous aussi, une nouvelle fois, il nous faut revêtir un tchador pour pénétrer dans la mosquée. Celui-ci est muni d’un élastique pour maintenir le tissu sur la tête. Une dame nous installe le voile mais au bout de quelques minutes, c’est comme d’habitude, il glisse et il faut faire attention à ne pas s’empêtrer dedans.

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

     La mosquée construite à la fin du XVIII è par Usrad Haj comprend aussi une école théologique. La cour où nous pénétrons comprend une seconde cour, en contrebas, aménagée comme un jardin, avec des arbres et une fontaine. Tout autour, se trouvent les chambres des étudiants et des religieux.

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Les céramiques datent du début du XX è siècle. La mosquée est construite sur le plan iranien et ne comprend que deux iwans, un au nord et un au sud. L’iwan sud est entouré de deux minarets.

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

    Kashan : la mosquée Aghâ Boeorg

     


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  • Vendredi 18 octobre

     

    Nous quittons Ispahan par l’autoroute qui nous conduira à Téhéran, fin du voyage. Mais avant, nous vivrons encore de belles rencontres, à Natanz et à Kashan. Heureusement que nous avons un bon chauffeur et un bon guide car les panneaux routiers ne sont pas très explicites pour nous !

    Natanz

     

     

    Natanz se trouve à 75 km au sud de Kashan, à 1700 m d’altitude. Depuis 2002, la ville abriterait un site de recherche nucléaire, à des fins militaires. Mais ce qui nous amène ici, c’est parce que c’est la cité de la poterie, comme nous l’indique cette sculpture. C’est aussi la ville du safran.

     

    Natanz

     

    La mosquée du vendredi (ou mosquée Masdjed-e Djame) comprend un minaret de 37 m, le mausolée de Abd-al-Samad, célèbre soufi de la communauté Suharwardi, mort en 1300 et surnommé « le faucon ». Ce mausolée date du début XIV è siècle et a été construit par le vizir Zayn al-Din Mastari (dynastie ikanide). Il n’y a plus rien à l’intérieur, toutes les décorations ont été arrachées et sont au musée du Louvre.

    Natanz

    Natanz

     

    À côté du mausolée, se trouvent les restes du portail d’un khanqah (hôtellerie de derviches) et derrière, les restes d’un temple du feu sassanide.

    Natanz

    Natanz

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    Natanz

    Natanz

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    Natanz

    Natanz

    Natanz

    Natanz

     

     

    Une légende trouvée sur internet :

     

    "Une légende veut que l'eau des sources à Natanz était empoisonnée par un serpent. Le roi voulut en boire, mais par deux fois un aigle venu de la montagne brisa sa coupe pour l'en empêcher. Les gardes ont tué l'aigle pour aussitôt se rendre compte que l'eau était mauvaise. Alors ils ont construit un mausolée pour remercier l'aigle. Voyez, à Natanz, on a toujours été bien protégé..."

     

     

     

    Nous sommes bien accueillis dans la boutique Saffron Viuna. On plante le safran à raison de 6 bulbes par trou, on irrigue deux fois par an, après la récolte et à l’automne. Il faut récolter avant l’aube. Les pétales sont utilisés pour la coloration des tissus, le pistil est comestible et les étamines sont butinées par les abeilles pour faire le miel. Les stigmates sont séchés

     

    Dans cette boutique, le safran est vendu 10 € pour 2 g et 20 € pour 5 g. Le miel est vendu 10 € le pot.

     

    Le vendeur nous fait déguster de l’eau de safran (eau de rose, plus eau, plus safran et miel liquide).

     

    Jacqueline a rapporté des bulbes qui ont fleuri dans son jardin.

     

    Natanz

    Natanz

    Natanz

    Natanz

    Natanz

     

    Natanz

    Reza Ebadi, le potier nous accueille dans son atelier. Pour peindre, il utilise des pinceaux à poils d’ânesse (queue), il dessine, cisèle les poteries. Il fait cuire puis émaille et met la poterie au four une deuxième fois, pendant 24 h, à 1200°.

     

    Natanz

    Natanz

    Natanz

    Natanz

     

    Nous reprenons la route pour Kashan et pour nous faire patienter avent le repas, notre chauffeur nous offre thé et petits gâteaux.

    Natanz

     


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