• La mosquée du Cheik Lotfallah se trouve sur le côté est de la place Naghch-e Djahan. Elle a été construite au début du XVII è siècle. C’est la première mosquée érigée dans cette ville par les Safavides. Elle porte le nom d’un théologien sous le règne de Shah Abbas I.

     

    Elle n’a pas de minaret ni de cour, l’appel à la prière était inutile puisque seule, la famille royale avait accès à cette mosquée. Un souterrain permettait aux femmes et aux enfants du harem d’aller à la mosquée depuis le palais Ali Qapu, situé de l’autre côté de la place. Ils étaient conduits par des eunuques.

     

    La porte d’entrée n’est pas dans l’axe du mur de la qibla.

    la mosquée vue depuis le palais d'Ali Qapu :

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    le pishtak d'entrée décoré de muqarnas :

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

     

    Nous accédons à la salle de prière en passant dans un couloir décoré de céramiques. On a utilisé la technique sèche : les couleurs étaient séparées par des cloisons en matière noire (huile et manganèse) qu’on brûlait ensuite.

     

    La salle de prière est surmontée d’une coupole dont le motif est reproduit sur les tapis.

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

     

    Une sourate parlant de l’aube est illuminée par le soleil levant. Il y a la même phrase au soleil couchant.

     

    La clarté est donnée par des ouvertures à claire-voie sur le tambour.

     

    La salle est carrée au sol et on passe au cercle de la coupole par des trompes qui descendent jusqu’au sol.

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

     

    Dans le mirhab, une inscription qualifie l'architecte de la mosquée (Mohammed Riza ibn Hussain) d'"homme humble et pauvre, anxieux de la miséricorde de Dieu".

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

     

    Des jeunes filles esquissent quelques pas de danse.

     

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan

    La mosquée du Cheikh Lotfallâh à Ispahan


     


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  • La mosquée du Chah ou mosquée de l’Imam commença en 1611 d’après une inscription sur le pishtak d’entrée qui indique que le souverain safavide Chah Abbas I a fait construire cette mosquée avec son propre argent.

    La mosquée du CHah à Ispahan

     

    Le portail d’entrée (27 m de hauteur) est flanqué de deux minarets turquoise.

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    Les paons symbolisent la royauté.

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

     

    Les céramiques sont émaillées en différents bleus fabriqués avec la turquoise dont les mines sont abondantes en Iran. Le jaune, fabriqué avec l’antimoine, est aussi utilisé pour les fleurs, c’est la couleur préférée des rois safavides. L’émaillage des céramiques se fait de deux façons : soit avec une température différente selon les couleurs, soit avec une technique plus rapide (haft rangi mais moins belle : on cuisait tout ensemble mais les couleurs n’atteignaient pas leur maturité chromatique. Les versets coraniques ont été émaillés avec la première technique.

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    les muqarnas de la voûte :

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

     

    Le pishtak est aligné sur la place, donc nord-ouest. Cela a conduit à ce plan spécial de la mosquée : le reste de la mosquée est à 45° par rapport au pishtak car la mosquée doit être orientée vers La Mecque, donc vers le sud-ouest.

    La mosquée du CHah à Ispahan

     

    La mosquée est bâtie sur le plan iranien, avec quatre iwans autour de la cour.

    l'iwan nord :

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    l'iwan sud :

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    l'iwan nord est à droite et l'iwan ouest à gauche :

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    l'iwan ouest et la salle des ablutions  :

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    l'iwan est :

    La mosquée du CHah à Ispahan

     

    L’iwan principal, flanqué de deux minarets, au sud, conduit à la salle de prière. Le mihrab et le minbar sont en marbre.

    La mosquée du CHah à Ispahan

    L’acoustique est excellente sous le dôme. Un groupe d’étudiants avec leur professeur est là, en visite. L’un d’eux se met sur une dalle noire, au centre de la coupole chante la prière et nous posons pour la photo de groupe avec eux.

    La mosquée du CHah à Ispahan

    le dôme :

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

     

    De chaque côté de cet iwan, se trouvent des salles hypostyles.

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    Dans la salle hypostyle Est, un panneau avec des animaux est plus tardif.

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

     

    Aux extrémités de la partie sud, se trouvent deux madrasas mais il n’y a plus d’étudiants. À l’ouest, je crois que c’est là qu’étaient les toilettes et à l’est, nous avons rencontré un imam dans le jardin de la madrasa Naseriyeh. Nous avons un peu discuté avec lui et il nous a offert des gâteaux de Yazd faits avec de la farine de pois chiche.

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    La mosquée du CHah à Ispahan

    le chant :

     


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  • Mercredi 16 octobre

     

    Nous voici donc à Ispahan, capitale de l’empire perse sous la dynastie des Séfévides (XVI è au XVIII è siècles), surnommée « la moitié du monde ».

     

    Nous partons à 8 h h 15 pour être de bonne heure sur la place Naghch-e Djahan. Effectivement, tout est calme, il y a encore peu de touristes.

    Nous sommes retournés sur cette place le soir et elle m’a semblé encore plus majestueuse.

     

    Autrefois, cette place s’appelait aussi Meidan-e Chah (« place du roi ») et depuis la révolution islamique, c’est la Meidan-e Emam (« place de l’imam). C’est une des plus grandes places du monde (22 è) avec 560 m sur 160 m. Elle a été conçue par Chah Abbas II en 1612. À l’origine, elle servait de terrain pour le jeu de polo, les parades militaires, les réunions. Le jeu de polo est d’origine iranienne et Ferdowsi décrit ce jeu avec beaucoup de détails dans « le livre des Rois ». Le Chah et la cour assistaient aux festivités depuis la terrasse du palais Ali Qapu.

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

     

    En 1617, Pietro Della Valle décrit cette place et son entretien avec Chah Abbas.

     

    La place est entourée de bâtiments regroupant différents aspects de la vie quotidienne : l’aspect religieux avec la mosquée de l’imam au sud,

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    l’aspect privé du roi avec la mosquée du Cheik Lotfallah à l’est,

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    le soir, les gens aiment pique-niquer sur cette place :

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    l’aspect politique avec le palais Ali Qapu à l’ouest

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    et l’aspect commercial avec l’une des portes d’entrée du grand bazar au nord.

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

     

    les gens aiment beaucoup se promener sur cette place

    des Arméniens :

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    Monsieur et Madame ont acheté un tapis :

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    des artistes au travail :

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

    les montagnes sont tout près :

    Ispahan, la place Naghch-e Djahan

     

     


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  • Nous arrivons à Ispahan, une ville de près de trois millions d’habitants, à la nuit tombée, et ça tombe bien car nous pouvons admirer les illuminations des ponts. À Ispahan, il y a 11 ponts et nous visitons les trois plus beaux. Avant la conquête arabe, les ponts séparaient la ville iranienne de la ville juive. Ils enjambent la rivière Zayandeh Rud qui prend sa source dans les monts Zagros.

     la rivière depuis le pont Sharestan :

    Ispahan, les ponts illuminés

    Le pont Sharestan est le plus en aval des trois. C’est le plus ancien pont d’Ispahan : les piliers dateraient de l’époque sassanide (III è siècle) et les arches de l’époque seldjoukide (XI è siècle). Il mesure 140 m sur 4,5 m. En 1138, le calife abasside Ar-Raschid a été assassiné par un chiite sur ce pont.

    sur les berges :

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    le pont Sharestan :

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Le pont Khâdju a été construit plus tard, par le roi séfévide Abbas II au XVII è siècle. C’est un pont-barrage qui régule le débit de la Zayaneh Rud et permet d’irriguer les jardins. Au milieu du pont, une loge était réservé au shah Abbas. Le pont a deux niveaux, il a 23 arches et mesure 133 m sur 12 m. Sur le niveau supérieur, passaient les charrettes et chevaux et de chaque, des chemins voûtés étaient réservés aux piétons. C’était très agréable de se balader doucement sur ce pont. Les gens étaient rassemblés dans de petits pavillons le long du pont pour discuter, et même chanter.

     Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Le pont Si-o-seh est magnifique. Il a 33 arches, est sur plusieurs niveaux et mesure 208 m. C’est aussi un pont-barrage qui régule le débit de la rivière. On l’appelle aussi le pont Allaverdi Khan, du nom de celui qui l’a fait construire vers 1608. C’était le ministre géorgien du shah séfévide Abbas II.

    Ispahan, les ponts illuminés

     Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés

    Ispahan, les ponts illuminés


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  • Mardi 15 octobre (suite)

    Nous reprenons le car et Hamed nous parle de la vie en Iran, par exemple la formation des noms de famille. L’homme s’appelle Guy ou fils d’Henri après son mariage (je prends l'exemple de Guy) puis Guy s’appelle « le père de Laurent » quand il a un enfant.

     

    Nous prenons le déjeuner dans un bon restaurant, le meilleur de la ville. Le restaurant Naeen tourist hotel est un ancien caravansérail. L’entrée est servie au buffet et le plat est servi à l’assiette : veau avec riz safrané, raisins secs et double concentré de tomate.

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Après le repas, nous allons au salon de thé pour déguster qui, un café, qui un bon thé à la cardamome.

     

    Le village de Mohammadieh

     

    Dans le village de Mohammadieh, les gens se préparent pour aller à l’enterrement.

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    nous recevons un accueil chaleureux :

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Ce village est un habitat troglodytique, sans doute creusé par les zoroastriens. La température des grottes (sardab) y est constante, que ce soit par hivers froids ou étés torrides.

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Dans une de ces grottes, se tient un atelier de tissage. Le village est réputé pour le tissage aba bafi, soit pour la plus belle qualité, en laine de chameau, de couleur naturelle, soit en laine de mouton, teinte au permanganate et au brou de noix. Hamed revêt une robe, comme celle que portaient autrefois les religieux et les gens.

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

    Le village de Mohammadieh

     

    La visite est gratuite mais on laisse un petit pourboire.

     

    Un ab anbar, réservoir d’eau avec tours du vent, comme ceux que nous avons vus à Yazd et à Naïn.

    Le village de Mohammadieh

     


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