• Voici des photos qui vont ravir les brodeuses ! J'en mettrai d'autres, au fil des jours à venir... avec peut-être des vidéos.

    J'avais entendu parler de ces broderies, avant de partir mais je ne pensais pas trouver autant de merveilles !

    Nous sommes entrés dans un atelier de broderie. Ce sont de grandes pièces, destinées à être accrochées au mur, mais aussi pour faire des couvertures, des taies d’oreiller, des tapis de prière, des nappes, des draps… Les filles, aidées de leur mère, commençaient à broder leur trousseau toutes jeunes. La tradition était de ne pas terminer la broderie pour que les filles des générations suivantes puissent continuer. Avant le mariage, les filles font 4 susani (pour leur trousseau et la banque locale, je ne sais plus ce qu’est la banque locale !)

    On appelle ces broderies « suzana » au singulier et  « suzani » au pluriel. Le mot provient du persan « souzan » qui signifie aiguille. Ces broderies sont différentes selon les villes, Samarcande, Tachkent, Chakhrissabz, Nourata, mais elles ont de nombreux points communs. Celles de Boukhara sont particulièrement renommées.

    Les suzani sont en coton ou en soie, brodées de coton ou de soie (ou de viscose, par les apprentis, c’est moins cher. Il faut alors nettoyer à sec). Si les suzani sont en coton (keurboz), il faut les tremper 15 min dans de l’eau vinaigrée. Les suzani peuvent être formés de plusieurs morceaux cousus ensemble. Ils sont soit blancs, soit teint (au jus de cerise, au thé, à la cochenille, au safran, oxyde de fer, betterave rouge) et fixés à la pierre d’alun. Les motifs étaient d’abord dessinés soigneusement main levée, à l’aide d’une baguette pointue trempée dans des encres végétales ou, sur les tissus foncés, de l’argile claire. On commençait d’abord par les détails puis continuait pour arriver au motif global.

    Les broderies sont faites à base de points de remplissage : le point de chaînette (« yurma) et aussi un point de couchure appelé chez nous le point de Boukhara. C’est une sorte de point de satin simple (le « bosma) ou double (le « kham douzi). On utilise aussi le point de croix, le demi-point de croix (iroki) et le point de feston. Les brodeuses se servaient d’aiguilles ou de crochets. Le point de crochet s’appelle « ilmak ». Le point de chaînette (yourma) se fait au crochet (comme je l’ai vu faire, dans une boutique à Samarcande, où j’ai acheté une pochette pour Sandrine)

     

    Les motifs les plus populaires sont végétaux : feuilles de vigne, de lilas, de trèfle, fruits (grenade symbole de fertilité, cerise, amande, poivre), fleurs (pommier, rose, iris, œillet, tulipe) mais il y a aussi des motifs en forme d’amande, symbole de richesse, de piment (pour éloigner les mauvais esprits, nous avons vu des bouquets de piment accrochés aux portes des maisons), en forme de goutte d’eau (le « botha », motif cachemire), des formes géométriques pour représenter les éléments, le soleil. Le disque dans un rectangle est un motif zoroastrien. Il y a aussi des poissons, des tortues symboles de longévité, des oiseaux, le coq est symbole de fertilité.

    À l'entrée de l'atelier, la cuisson du plov !

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    à l'envers ! :

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    des exemples de motifs :

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires

    Boukara : les suzani, broderies extraordinaires


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  • J'avais vu des photos avant le départ et j'avais hâte de voir ce monument !

    Le Tchor Minor est le pavillon d’entrée d’une madrasa construite en 1807 par un riche marchand turcoman, Khalif Khoudoïd. Il ne reste que quelques cellules sur les 59 d’origine. Ce qui est original, c’est le pavillon d’entrée avec ses quatre tours de 17 m de hauteur (ce ne sont pas des minarets bien que le nom du monument signifie en persan « quatre minarets ») qui symbolisent 4 villes : La Mecque, Ourguentch, Termez et Denaou. Entre les tours, se trouve une coupole. Seule, une des tours donnait accès à la bibliothèque au premier étage. Nous n’y sommes pas montés. Avant la restauration, il y avait 4 nids de cigognes. À gauche de la porte, il y a des colonnes torsadées qui sont des restes d’un temple antérieur dédié à Zoroastre.

    Boukhara : Le Tchor Minor

    Boukhara : Le Tchor Minor

    Boukhara : Le Tchor Minor

    Boukhara : Le Tchor Minor

    Boukhara : Le Tchor Minor

    en face, un magasin de puces... vieux vêtements, médailles et képis de l'époque soviétique

    Boukhara : Le Tchor Minor

    Boukhara : Le Tchor Minor

    Boukhara : Le Tchor Minor

    Boukhara : Le Tchor Minor


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  • Sur le côté ouest de la place, se trouve un bassin, le haouz (45 m sur 35). C’est le seul bassin qui subsiste, il date de 1620. Autrefois il y en avait une centaine. Jusqu’en 1920, c’était une réserve d’eau, il était alimenté par le canal. Les porteurs d’eau venaient y chercher de l’eau, mais les Russes ont constaté que l’eau apportait des maladies et ils ont construit un château d’eau. Le bassin apporte beaucoup de fraîcheur pendant les chaudes journées d’été. Il y avait des mûriers sur cette place, plantés en 1477, il n’en reste qu’un.

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Une légende raconte qu’à l’emplacement du bassin, se trouvait, jadis, la maison d’une femme juive (le quartier juif et la synagogue se trouvent tout près de là). Les Juifs étaient tolérés mais subissaient quand même nombre d’interdictions. La femme ne voulait pas déménager et le grand vizir Nadir Divanbeg décida de creuser un canal (un arik) près de sa maison. La maison, rongée par l’humidité, finit par s’écrouler. Les habitants appelèrent le bassin Khaouz Bazur, « le bassin de la contrainte ». En compensation, la veuve obtint l’autorisation de faire construire une synagogue.

    le bassin et au fond, le khanaqah Nadir-Divanbeg

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

     

    les chameaux évoquent la route de la Soie

     

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

     

    des écolières partent à l'école :

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    au fond, notre hôtel, l'hôtel Fatima :

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

     

    À l’ouest de la place, en 1620, le même vizir fit  construire un khanaqah, sorte de monastère pour les derviches soufis. Il y avait une mosquée et des cellules.

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Au nord, se trouve la madrasa Kukeldach, c’est la plus ancienne (1568) et la plus grande. Elle comptait 262 pièces et accueillait 300 élèves. Kukel était le frère de lait de l’émir de Boukhara. En 1920, on y a installé les archives de la ville. Autrefois, tous les murs étaient couverts de majoliques dont il reste quelques fragments.

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    À l’est, se trouve la madrasa Nadir-Divanbeg construite en 1620 par le même vizir que le khanagha. Sur le portail, on voit deux grands oiseaux mythiques, les simorgh. Ils tiennent un animal blanc entre leurs serres et s’envolent vers un dieu soleil (cela ressemble un peu au portail de la madrasa Chir Dor, à Samarcande). Cette construction devait être un caravansérail mais le khan Kouli Khan crut que c’était une madrasa et il n’était pas possible de le contredire. Le caravansérail devint donc une madrasa. Aujourd’hui, les cellules des étudiants sont transformées en boutiques où nous avons pu acheter des crayons ornés de figurines, des magnets, et admirer le travail des brodeuses et des calligraphes.

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz. Madrasas et khanaqah


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  • Boukhara (Buxoro en ouzbek) est situé sur la rivière Zarafshan, au milieu d’une oasis de la route de la Soie, à la limite du désert du Kyzyl-Koum.

    Boukhara fut envahie par Darius, puis par Alexandre le Grand et connut les invasions sanglantes, les pillages, les meurtres. Elle vécut sous les dynasties des Omeyyades, des Samanides, des Qarakhanides, des Timourides, des Chaybonides, des Astrakhanides, des Manglit puis fut sous la domination des Russes tsaristes puis des Soviétiques.

     

    Notre hôtel, l’hôtel Fatima est situé en centre ville, sur la place Liab-i-Haouz. Les chambres sont bien aménagées, la wi-fi fonctionne et dans le hall d’entrée, il y avait toujours un plateau chargé de sucreries. La vieille ville n’est pas très grande et nous avons pu faire les visites à pied. Et le soir, nous pouvions aller faire un tour sur la place où il y avait beaucoup de monde.

    La première chose que j'ai vue, en arrivant sur cette place, c'est la statue de Nasreddine Hodja (je connaissais ce personnage pour avoir acheté un livre de ses histoires en Turquie).

    C'est un personnage mythique de la culture musulmane , faux naïf, moitié fou, moitié sage, dont on raconte les histoires dans tous les pays musulmans où il porte différents noms. Histoires morales, bouffonnes, absurdes, pleines de bon sens, parfois, coquines… Selon les pays, il est né à différentes époques, a une ou plusieurs femmes, est marié ou veuf, il est juge ou professeur dans une madrasa.

    Nasreddine, sorte de Robin des Bois, se moque toujours des riches. Il s’adresse parfois à Tamerlan, même si celui-ci ne vivait pas à la même époque. On le représente souvent sur son âne, qu’il monte parfois à l’envers.

    Ici, à Boukhara, il porte tient entre ses doigts une pièce de monnaie. En voici l’explication. Un jour que l’émir sortait de la mosquée, il trébucha et tomba dans le bassin juste en face. Il ne savait pas nager et hurlait pour qu’on le sauve mais c’était un homme cruel et avare et personne ne se pressait pour le secourir. Il promit la moitié de sa fortune à qui le sauverait. Tout le monde sauta dans le bassin et chacun essaya de le ramener au bord. Il était tellement avare qu’il se ravisa et se débattit pour ne pas partager son immense fortune. C’est alors qu’apparut, là ou est sa statue, Nasreddine sur son âne, une pièce de monnaie à  la main. Il lui dit : « Cette pièce est pour toi, si tu peux venir la chercher ». L’émir, poussé par son amour de l’argent, agita tant ses bras et ses jambes qu’il arriva au bord, il courut vers Nasreddine en lui réclamant la pièce. Le sage lui jeta la pièce et lui dit : « Maintenant, tu dois tenir ta promesse, faite devant tout ce monde. ». Le lendemain, l’émir remit à Nasreddine l’argent et Nasreddine s’empressa de le distribuer aux pauvres.

    Quelques histoires : « Les habitants ont besoin d’un sage pour leur apprendre le monde. Ils vont chercher Nasreddine et l’amènent en place publique. « Que voulez-vous que je vous apprenne que vous ne savez pas ? – Tout ! – Je n’ai rien à faire avec de tels ignorants. » Et il s’en va. Les habitants vont le chercher à nouveau et Nasreddine leur pose la même question. Cette fois, les habitants répondent : « Rien ! – Alors si vous savez tout, je m’en vais. ». Les habitants vont le chercher à nouveau. À la même question, la moitié des habitants répond : « Rien. » et l’autre moitié : « Tout. ». Alors, Nasreddine, excédé, dit : «  Eh bien, que ceux qui savent apprennent à ceux qui ne savent pas ».

    Nasreddine Hodja s’étant rendu à une invitation avec sa tenue de tous les jours, personne ne lui prêta attention et on lui donna une place à l’écart. Il revint chez lui, mit sa pelisse de fourrure et retourna à la réception. On le fit asseoir à la place d’honneur. Alors Nasreddine se mit à tremper le pan de sa fourrure dans la soupe en disant : « Allez, ma fourrure, mange, mange donc. ». On s’étonna de ses propos et il répondit : « Puisqu’on fait honneur à ma fourrure, c’est à elle de manger. »

    On demande à Nasreddine : « Combien y a-t-il d’étoiles dans le ciel ? – Autant que de poils sur le dos de mon âne. –Comment peux-tu en être sûr ? – Si tu ne me crois pas, tu n’as qu’à compter. »

    un site avec plein d'histoires : clic ICI

    Les gens aiment se faire photographier devant la statue de Nassredine, monter sur l’âne et le caresser. J’ai photographié un groupe de personnes âgées (on les appelle aksakal). Ce sont des personnes respectées, qui ont une grande importance dans la vie des quartiers et dont les décisions sont respectées à la lettre. Je ne sais si c’est pour cette raison, ou parce que nous étions des touristes qu’on nous laissait systématiquement les places assises dans le métro (je dois dire qu’il en est souvent de même dans le métro parisien).

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz et la statue de Nasreddine Hodja

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz et la statue de Nasreddine Hodja

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz et la statue de Nasreddine Hodja

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz et la statue de Nasreddine Hodja

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz et la statue de Nasreddine Hodja

    un autre sur la même place :

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz et la statue de Nasreddine Hodja

    dans une boutique de souvenirs :

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz et la statue de Nasreddine Hodja

    une miniature sur papier de soie :

    Boukhara : la place Liab-i-Haouz et la statue de Nasreddine Hodja

     


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  • Lundi 2 octobre

    Nous quittons Khiva pour une longue journée de route jusqu’à Boukhara. Nous faisons la connaissance de notre nouveau chauffeur, Kamol, et de son aide, Botir. Ils nous accompagneront jusqu’à notre départ de Samarcande. Le bus, un Zonda, fabriqué en Chine, appartient à l’agence Sogdatour.

    Gayrat profite de cette longue traversée du désert du Kyzyl Koum pour nous parler de l’Ouzbékistan ( l’économie du pays, l’histoire, la vie quotidienne, le service militaire, les élections…). Il nous pose aussi quelques questions sur la France, des questions qui lui ont été posées pour l’obtention de son examen de prof (quelle phrase est écrite sur le tombeau de Napoléon, où pousse la pomme de terre la plus chère au monde, combien y a-t-il de ponts sur la Seine à Paris, quel roi de France a correspondu avec Tamerlan…) et nous lit des poésies de Omar Khayyâm.

    Omar Khayyâm était un philosophe, poète, mathématicien, astronome, né en 1048 à Nichapur (actuel Iran). Ses poèmes sont appelés « rubaiyat ». Ce sont des quatrains. Omar Khayyâm est un des personnages de « Samarcande » roman d’Amin Maalouf qui raconte justement une fiction à propos du manuscrit de poèmes.

    « Hier est passé, n’y pensons plus
    Demain n’est pas là, n’y pensons plus
    Pensons aux doux moments de la vie
    Ce qui n’est plus, n’y pensons plus »

    « Elle passe bien vite cette caravane de notre vie
    Ne perds rien des doux moments de notre vie
    Ne pense pas au lendemain de cette nuit
    Prends du vin, il faut saisir les doux moments de notre vie »

    Autrefois, quand je fréquentais les mosquées,
    je n'y prononçais aucune prière,
    mais j'en revenais riche d'espoir.
    Je vais toujours m'asseoir dans les mosquées,
    où l'ombre est propice au sommeil.

    Nous traversons l’Amou-Daria. Toilettes.

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

     

    À mi-chemin, nous faisons un arrêt pour déjeuner. C’est le seul restaurant sur cette route, un Bagdad-café en quelque sorte. Chacun reçoit un pique-nique (pain, œuf dur, saucisson, gâteau sec…)  et de délicieuses brochettes cuites au barbecue sur des braises de saxaoul (l’arbre du désert).

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

     

    Un peu plus loin encore, nous faisons un arrêt : pause café et un petit tour dans les broussailles).

     

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

     

    Ce n’est qu’après que Gayrat nous dira ce qu’on peut trouver dans ce désert de Kyzyl Koum : des gazelles, des loups, des renards, des tortues de sable, des varans (1,60 m à 2 m), des serpents (le cobra d’Asie centrale, le python d’Asie centrale qui peut atteindre 7 m), des rapaces, des chats du désert. Nous ne verrons aucun de ces animaux.

    Photos prises depuis le car. un petit âne tire la charrette

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

     

    des écoliers nous saluent :

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

    l'école :

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

    les cueilleuses de coton nous saluent aussi :

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

    les montagnes de coton :

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

    la nuit tombe :

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

    Nous arrivons à Boukhara. Notre hôtel se trouve sur la place où se trouve la statue de Nasserin Hodja sur son âne, un bassin, des madrasas. Notre hôtel "Fatima" est d'ailleurs une ancienne madrasa. 

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

     

    notre hôtel :

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

     

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

    au premier étage, notre chambre :

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

    chambre monastique, avec wifi quand même :

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

     

    mais joli restaurant, et bon petit déjeuner, un des meilleurs de Boukhara, paraît-il

    De Khiva à Boukhrara, traversée du désert du Kyzyl-Koum

     


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