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Par bluesy le 27 Janvier 2018 à 10:19
Le musée des arts appliqués :
Le musée est installé dans l’ancienne demeure du diplomate russe Polovtsev, rue Rakatbochi. Quatre pièces de l’ancien palais ont été restaurées. .
le plafond du fumoir :
une étudiante dessine :
Pour commencer la visite : ces très belles poteries :
à suivre...
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Par bluesy le 26 Janvier 2018 à 23:46
La place Khast-i-imam est le centre religieux de TashkentDans les années 40, il y avait un grand cimetière à la place de la grande place. Après l’indépendance, toutes les architectures islamiques ont été restaurées. . En 2007, Tashkent est devenu le centre culturel islamique.
Au fond, la madrasa Barak Khan, à droite le mausolée du saint Abou Bakr Kaffal Chachi et le bureau des imams qui préparent les textes que les imams lisent dans tout le pays.
À gauche, la madrasa Tellia Cheikh et la mosquée Muyie Mubarak. La bibliothèque de la madrasa contient 25000 volumes dont le Coran du calife Osman (photos interdites). Ce Coran date du VII è siècle. Mahomet avait 3 califes. 7 copies du Coran ont été faites par Osman, le troisième calife. Tamerlan a rapporté le Coran de Damas pour le poser sur le lutrin de la mosqu ée Bibi-Khanoum. Les Russes ont ensuite emmené le Coran à Saint-Petersbourg et en ont fait 50 copies. En 1917, ils ont emporté le Coran à Oufa. En 1924, le Coran est revenu à Tashkent. En 2007, il a été exposé dans la cour de la madrasa. Le Coran est écrit sur de la peau de gazelle. La calligraphie s’appelle « idodji ». Actuellement 338 pages seulement sont reliées. Au milieu il y a une tache rouge, on dit que c’est le sang du troisième calife assassiné en 655.
La madrasa Barak Khan a été fondée par un descendant de Tamerlan. La madrasa date du XVI è siècle. Elle comporte 38 pièces. Sous les dômes, ce sont les salles où les élèves étudiaient les sciences. À l’époque d’Ulugh Beg, l’enseignement était gratuit, il sélectionnait les meilleurs élèves. Ensuite l’enseignement est devenu payant. Au XIX è siècle, une petite partie seulement de la population avait des connaissances, moins que du temps d’Ulugh Beg.
Le mausolée de Abou Bakr Kaffal Chachi remonte au XVI è siècle. C’était un poète et philosophe qui vécut de 904 à 979.
À droite, la mosquée du vendredi Hazrati Imam Jume Masjidi est la principale mosquée du vendredi de la ville. Elle accueille 5000 fidèles et date de 2007 ainsi que les deux minarets qui sont uniquement décoratifs (le muezzin appelle à la prière à voix basse à la porte de la mosquée). Les piliers sont en bois de santal qui provient d’Inde. Les horloges indiquent les heures de prière.
La madrasa Koukeldach : Elle date du XVIII è siècle et porte le nom d’un vizir. Elle est en fonctionnement. Les élèves font 4 ans d’étude : la première année, calligraphie, sports, anglais, lecture, russe ; deuxième année : ouzbek, droit, physique ; troisième : économie ; quatrième : sciences laïques et théologiques.
ancien et moderne :
les échecs font partie de l'enseignement :
c'est l'heure du déjeuner pour les élèves :
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Par bluesy le 25 Janvier 2018 à 22:26
Tashkent (tash = pierre, kent = ville) : capitale de l’Ouzbékistan depuis 1930 (avant c’était Samarcande, de 1925 à 1930), compte 3 millions d’habitants. Tashkent a été également capitale au temps des tasars, de 1885 à 1995 (l’état s’appelait le Turkistan). À Tashkent, il y a beaucoup d’eau. La rivière Tchirtchik vient des montagnes Tian Shan, à 40 km au nord. Des mesures sont prises pour éviter les attentats : pas d’internet dans le métro, la vente des hijabs est interdite. Il n’y a pas d’interdiction officielle pour le port de la barbe et du hijab mais c’est fortement déconseillé. Seuls les possesseurs de billets peuvent entrer dans les aéroports et les gares et il y a 4 contrôles à passer. La ville moderne : En 1966, un grand tremblement de terre, d’échelle 7,5 a démoli 80% de la ville. D’après les statistiques de l’époque, il y eut 18 morts et 400 000 sans-abri. L’URSS décida d’en faire le symbole de la reconstruction rapide et envoya un grand nombre de « volontaires » venus de toutes les républiques soviétiques. Avenue Rachidova, une statue commémore cette catastrophe (5 h 22, comme l’indique le monument). L’ambassade du Kasakhstan devant laquelle se trouve la statue du poète kazak Abaï Kounanbaïouly (1845-1905) On traverse le canal qui divise la ville en deux : la ville ancienne des Ouzbeks et la ville moderne des Russes. Place de la Victoire, au nord de la place de l’indépendance. Monument de la mère affligée en hommage aux 400 000 soldats Ouzbeks morts pendant la seconde guerre mondiale. Devant, la flamme du soldat inconnu. Érigé en 1999. Les niches du péristyle contiennent des livres sur lesquels sont inscrits les noms des morts, région par région. Un million et demi de soldats et 200 000 chevaux ont pris part à la guerre. Place de l’Opéra Alisher Navoï (grand poète ouzbek, 1441-1501, qui a été le premier à écrire en ouzbek au lieu d’arabe.). Construit entre 1940 et 1947. Staline a envoyé son meilleur achitecte, Alexis Chtchoussev (il a construit le mausolée de Lénine) pour construire cet opéra pour le 500 è anniversaire de la naissance de Navoï. Ce sont des prisonniers ont construit cet opéra. Devant la bâtiment, une statue représente la fleur de coton. Place de l’Indépendance (ou Mustaqilik maïdoni) s’appelait, avant 1991, la place Lénine. Elle fait 50 ha et date de 1865. À cette époque, il y avait une église. Plusieurs statues de Lénine se sont succédé, et maintenant c’est un monument (1991)qui représente un globe terrestre où l’Ouzbékistan est surdimensionné. Sur le piédestal, une femme (qui symbolise la Patrie) tient un enfant (qui représente l’Ouzbékistan). La représentation de cette mère contraste avec celle du monument de la mère affligée et symbolise l’espoir. Au loin, derrière la statue, on voit la tour de la télévision (375 m). À l’entrée de la place, un portique est surmonté de trois cigognes porte-bonheur, symboles de paix. Sur cette place, se trouvent le Sénat, le ministère des finances (les photos sont prises de loin car les photos des bâtiments officiels son interdites.). Le Parlement est constitué de 100 sénateurs et 150 députés. Avenue Sayilgoh, appelée aussi Broadway où des peintres exposent leurs œuvres. La place Amir Timur : Autrefois, sur cette place où avaient lieu des défilés militaires, il y avait la tombe du gouverneur Kaufmann surmontée d’un boulet de canon (1882). Puis les statues se succédèrent : en 1920, la tombe du général fut remplacée par le buste de Lénine, la faucille et le marteau. En 1947 la statue de Staline apparut, remplacée par la suite par le buste de Karl Marx jusqu’en 1991. En 1996, fut érigée la statue de Tamerlan où il est écrit « la Force est dans la Justice ». Quelqu’un a pris l’appareil reproducteur du cheval, on ne sait pas qui. Les platanes ont été abattus en 2010. Le métro : Nous entrons dans le métro par la station des Cosmonautes. À l’extérieur, une statue et un buste du cosmonaute Vladimir Dzhanibekov. Le métro a été construit de 1972 à 1977. Il y a 3 lignes, 35 stations, 3 correspondances. Un million 200 000 personnes prennent le métro (450 000 par jour). Il fonctionne de 5 h à 22 h.Pour limiter les risques d’attentats, il est interdit d’allumer son portable à l’intérieur. Pour entrer, nous achetons un jeton bleu (1200 sums) que nous insérons dans une fente et qui sera récupérée par les services du métro. On ne peut pas non plus prendre de photos. Il y a une présence policière importante et on n’a pas intérêt à désobéir. Les stations ont très propres, très aérées et superbement décorées. Les rames sont comme celles de la ligne 1 ou de la ligne 14 à Paris. Les gens nous laissent tout de suite une place assise. La station des Cosmonautes (ligne rouge Ouzbékistan), est décorée de portraits des cosmonautes (Valentina Terechkova, la première femme cosmonaute…). Nous descendons à la station Pakhtakor décorée de mosaïques pour prendre la ligne Chilouzar (ligne bleue)à la station Alisher Navoï aux coupoles dorées et nous descendons à la station de l’Indépendance (Mustakilik maïdoni). Puis nous remontons et nous descendons à la station Amir Timour. Le stade a été construit après l’indépendance. C’est le plus grand d’Asie centrale. Une école de sport se trouve à côté.
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Par bluesy le 25 Janvier 2018 à 10:20
Après la visite des madrasas, nous nous rendons à la gare pour prendre le TGV.
Un dernier coup d'oeil sur Samarcande.
la mosquée Kharat Khizr et le mausolée de Karimov, à côté de Chah-i-Zinda
la sattue de Karimov, devant la place du Régistan
les anciens remparts de Samarcande
la statue de Tamerlan
le balayage est important en Ouzbékistan :
chaque année, est mis à l'honneur un thème particulier : les personnes âgées, Tamerlan, la jeunesse, .... je crois que cette année est celle où on peut poser des questions au président mais je ne sais plus vraiment.
Le train s’appelle Afrasiab, nom de la ville antique de Samarcande. Le train parcourt les 344 km entre Samarcande et Tashkent en 2 h 10, à la vitesse maximum de 254 km/h. Ce train, espagnol, a été mis en service fin 2011. Nous voyageons confortablement. Une table nous sépare d’une dame accompagnée de son gentil garçon qui apprend ses leçons. Un goûter nous est servi, thé, pâtisseries et nous arrivons à Tashkent à 19 h 40 pour rejoindre l’hôtel Asia où nous prendrons notre dîner.
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Par bluesy le 24 Janvier 2018 à 11:11
Pour revenir à Samarcande, nous prenons une autre route, interdite aux bus. Nous prenons place dans des voitures et passons au col de Takhtakaratcha (1675 m) où est installé un petit marché.
bouteille d'essence sur le trottoir
Guy est allé voir de plus près ce qui se cuisait
le col :
sur le marché
des pommes de montagne :
des boulettes de fromage séché (kecherk)
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