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Par bluesy le 23 Janvier 2018 à 20:56
L’ensemble Dorous Siadat, « le siège de la souveraineté », est composé du mausolée de Djahangir, de la crypte de Tamerlan et de la mosquée Hazrat-i-Iman.
Il ne reste qu’un seul mausolée, celui qui a été construit pour son fils aîné, décédé à 22 ans après une chute de cheval en 1376. Tamerlan a aussi un mausolée ici mais il ne contient pas le corps qui se trouve à Samarcande, dans le Gour Émir. Cette crypte a été découverte par les soviétiques en 1943. Les deux corps qui s’y trouvaient n’ont pas été identifiés.
le mausolée et le tombeau de Djahangir :
le tombeau de Tamerlan :
Les trois platanes auraient été plantés en 1370. À l’origine, il y en avait 5, un nombre saint.
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Par bluesy le 23 Janvier 2018 à 20:49
Le complexe Dorout Tilovat, « le foyer du pouvoir et de la puissance », est composé de la mosquée Kok Gumbaz (1435-36) et deux mausolées accolés : le Chamseddin Kulal (1373-74), de style banaï avec des inscriptions en koufique carré « Allah » et « Mohamed » et le mausolée Goumbazi Sayyidan.
La mosquée fut construire par Ouloug Beg, comme mosquée juma (du vendredi).
les deux mausolées :
Le premier mausolée fut construit pour le Chekh Chamseddin Kula, conseiller soufi de Taraghay, père de Timur.
Dans le mausolée Goumbazi Sayyidan (1437), se trouvent les tombeaux de la famille d’Oulug Beg. Le Kok Tach (pierre bleue) comporte une cuvette utilisée par les parents pour désaltérer les enfants malades.
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Par bluesy le 23 Janvier 2018 à 20:27
La ville a été fondée il y a 2700 ans et s’appelait Kesh. Du VI è au IV è siècle avant notre ère, elle faisait partie de l’empire achéménide. Alexandre le Grand y rencontra Roxane, sa future épouse.
Mais la ville est surtout connue pour être la ville natale de Tamerlan qui lui donna le nom de Chakhrissabz (= « la ville verte »). Tamerlan est né à Khodja Ilgar, près Kesh, le 8 avril 1336. Son père était gouverneur et descendant de Gengis Khan. Gengis Khan avait partagé son territoire entre ses trois fils.
Le palais de Tamerlan ou Ak Seraï a été construit à la fin du XIV è siècle, sur les ordres de Tamerlan. Son nom signifie « palais blanc », couleur de la noblesse. Le portail de 40 m de haut était encadré de deux tours de 65 m de haut qui mesurent maintenant 38 m. Le Palais contenait plus de 1000 pièces. Actuellement, on travaille à la conservation de ce site, il faut refaire les remparts.
L’espagnol Ruy Gonzalès de Clavijo, ambassadeur auprès de Tamerlan, a décrit le palais en 1403.
La statue de Timour est derrière le portail du Palais. Il y a trois statues de Tamerlan en Ouzkébistan : une à Samarcande (assis), une à Tashkent (à cheval) et une ici, en pied. Elles ont été construites sous le gouvernement de Karimov (2003).
Nous traversons ensuite le parc de la Victoire qui est aussi un parc d’attractions avec jeux pour les enfants. Le site est très apprécié des familles et des mariés. Ce jour-là, nous avons vu une dizaine de couples venus se faire photographier.
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Par bluesy le 23 Janvier 2018 à 00:05
Nous partons pour Chakhrissabz, à 80 km au sud de Samarcande, au sud de l’Ouzbékistan, à 300 km de l’Afghanistan, du Turkhménistan et du Tadjikistan.
Nous traversons une région d’élevage. Les photos ne sont pas très bonnes car prises à travers les vitres du car. Au loin, les contreforts du Pamir, haut massif montagneux du Tadjikistan qui culmine au Pic Ismail Samani, anciennement pic Staline, 7495 m. Tout le long de la route, des ânes, des moutons au gros derrière, des bergers…
cimetière
des écoliers :
un étal de boucher
sur le bord de la route, des bouteilles remplies d'essence de contrebande :
Nous arrivons ensuite dans un village, Mirzatop. C’est jour de marché. Le car a du mal à se frayer un chemin et nous avons tout le temps d’observer l’animation. Les gens sont contents de nous voir et nous saluent.
une voiture qui fonctionne au gaz
Nous arrivons à Chakhrissabz, ravis de ce voyage. La visite des monuments construits par Tamerlan, ce sera pour demain. Actuellement, Chakhrissabz est une ville de 100 000 habitants, la région a une raffinerie et a des richesses en pétrole et gaz.
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Par bluesy le 21 Janvier 2018 à 08:03
Après le troisième chortak (1405), nous entrons dans la partie Nord.
le pishtak, vu de l'autre côté :
À gauche, la mosquée et le mausolée de Touman Aka datent de 1405. C’était la plus jeune des épouses de Tamerlan. Au dessus de la porte, est écrit : « Le tombeau est une porte que tout le monde franchit. »
En face, se trouve le complexe Kassim-ibn-Abbas, le saint dont nous avons parlé au début. Il date de 1334 sur les fondations du XI è siècle. La porte en orme, appelée « porte du Paradis » était autrefois décorée d’or, d’argent, d’ivoire. Elle a été sculptée par le maître Said Yusuf, de Chiraz. Il est écrit : « les portes du Paradis sont ouvertes aux fidèles». Il est promis aussi que trois pèlerinages en ce lieu (qui remplacent celui à La Mecque) permettront d’entrer au paradis.
On entre d’abord dans la mosquée. Le mihrab est décoré de mosaïques représentant des feuilles, des fleurs, des inscriptions.
La salle suivante est la salle de prière, la ziaratkhana.
Derrière un grillage en bois, on peut voir le tombeau de Khassim-ibn-Abbas, décoré de majoliques. On y lit : « Celui qui est mort en suivant Allah, n’est pas mort, en vérité il est en vie. » Il y a un puits de 18 mètres. Les décorations ont été restaurées en 1995 mais l’air est tellement chargé d’humidité qu’elles se sont très vite dégradées. Ne pas s’appuyer contre les murs !
À gauche de ce complexe, se trouve le mausolée de Koutloug Aka, une autre épouse de Tamerlan.
Tout au fond du passage, un dernier mausolée ferme la nécropole : c’est celui de Khodja Akhmad (1350).
à droite le complexe Koussam -ibn-Abbas
À gauche de la nécropole, un cimetière plus récent est rempli de tombes musulmanes et soviétiques.
Nous redescendons l'escalier du paradis. Pas de problème, le nombre de marches est le même qu'à la montée.
la nécropole avant restauration :
balayage :
réparation au milieu des voitures :
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