• C’était le petit-fils d’Amur Timur (Tamerlan).

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    Il est plus connu comme mathématicien et astronome que comme prince. Il a dit « Les religions se dissipent comme le brouillard, les royaumes disparaissent, mais les travaux des scientifiques s’inscrivent dans l’éternité. ». Il fit scandale lors de la circoncision de son petit-fils avec une fête où il fit servir du vin. Il fait construire en 1429 un observatoire à Samarcande ainsi que des madrasas (à Boukhara, à Samarcande).

    la madrasa de Boukhara :

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    Il travailla dans l’observatoire avec 70 mathématiciens et astronomes, ce qui aboutit à la rédaction des « Tables sultaniennes », un catalogue astronomique.

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    Ulugh Beg parmi les astronomes européens (représentation fictive) au centre Uranie, la muse qui présidait à l'astronomie et à l'astrologie ; à sa droite : Oulough Beg:

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    Ulugh Beg fut assassiné en 1449, sur l’ordre de son fils. Après sa mort, l’observatoire a été détruit, il n’y a que quelques vestiges qui ont été découverts par un archéologue russe en 1908. L’observatoire avait 46 mètres de diamètre, 30 mètres de haut sur deux étages. Il reste la partie souterraine du sextant, orienté selon le méridien, et qui permettait de mesurer la position des astres au-dessus de l’horizon et leur passage au méridien. Le sextant mesurait 84 m de diamètre, la partie utile était un arc de cercle gradué en degrés de 20° à 80°. On ne voit que la partie souterraine, un arc de 11 mètres, constitué de 2 rangs de marbre avec des graduations en chiffres arabes, la lumière tombait sur les graduations.

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

     

     

    On a fait des schémas pour représenter ce qu’on pense être cet observatoire mais il y  a plusieurs hypothèses.

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    Il devait y avoir d’autres instruments qui ont disparu, notamment une sphère armillaire et u cadran solaire. L’observatoire d’Ulugh Beg a servi de modèle à l’observatoire de Jaipur.

    En face du sextant, un musée récent renferme des documents relatifs à Ulugh Beg :

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    l'empire de Tamerlan :

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    la route de la soie :

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    la constellation Pégase :

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    la constellation du requin :

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    la constellation du Centaure :

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande

    L'observatoire d'Oulough Beg à Samarcande


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  • À 7 km de Samarcande, au village de Koniguil, les frères Mukhtarov fabriquent de façon traditionnelle, comme au IX è siècle, le célèbre papier de Samarcande, dit « papier de soie ». C’est un papier très lisse et très résistant. La confection artisanale a été interdite pendant l’époque soviétique puis réintroduite avec l’aide de l’UNESCO grâce à la documentation recueillie par les artisans.

    L’atelier Meros est placé au bord de la rivière Siab. On fait d’abord tremper les branches de bois de mûrier, elles trempent pendant 10 jours, puis une ouvrière enlève très rapidement et avec beaucoup de dextérité l’écorce à la main.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    Les branches sont ensuite mises à bouillir pendant 7 à 8 heures.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    La pâte obtenue est ensuite ramollie en la broyant à l’aide de gros pilons actionnés grâce à une roue à aubes placée dans la rivière.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    La pâte est ensuite filtrée dans des tamis et les feuilles sont pressées puis mises à sécher au soleil.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    Il ne reste plus qu’à les polir de chaque côté avec une pierre d’agate, un coquillage ou une corne de vache, ce qui lui donne un aspect lisse et brillant.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    L’ensemble des opérations dure 10 jours. Dans la boutique, on peut acheter des masques, des poupées, des cartes…. On dit que ce papier dure plus longtemps que le papier classique et qu’il repousse les insectes. 

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

     

    ma poupée a les sourcils continus, peints avec l'ousma :

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

    Ils font aussi du papier marbré à la cuve, une technique que nous connaissons bien.

    La fabrication du papier de soie, à Samarcande.

     

     

     

    une technique que vous connaissez : le papier marbré à la cuve :

     


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  • Vendredi 6 octobre

    Nous voici donc à Samarcande ou Samarkand (en ouzbek : Samarqand), ville mythique de la route de la soie. Il fait froid (7° à 14°), le temps est gris.

    La ville a été fondée au VIII è siècle avant notre ère par les Sogdiens, peuple scythe et est devenue la capitale de la Sogdiane. Elle a un passé très ancien : 2750 ans et a connu diverses religions : Zoroastrisme, Bouddhisme, Hindouisme, Manichéisme, Judaïsme et Église d’Orient sous différentes occupations : les Perses de Cyrus I, II et Darius I, II et III (VI è au IV è av JC), Alexandre le Grand (IV è av JC), les Sassanides, les Huns, les Turcs, les Arabes. Elle est devenue aussi un protectorat chinois de la dynastie Tang. Samarcande est par la suite conquise par Genghis Khan puis en 1329, devint la capitale de l’empire de Tamerlan.

    Il y a eu un grand mélange d’ethnies : Ouzbeks, Grecs, Huns, Perses, Russes. Alexandre le Grand s’est rendu maître de l’empire achéménide (le général perse Spitaménès a lutté contre lui). Il a épousé Roxane, qu’il avait capturée lors de la conquête de la Sogdiane et qui lui avait donné un fils aux yeux bleus. Mille soldats grecs se sont mariés avec des femmes de Samarcande (qui s’appelait à cette époque Maroqanda). Alexandre a envoyé les livres de Samarcande en Macédoine à son maître Aristote. Les Sogdiens ont récupéré les livres et se sont enfuis en Inde. Mais c’était l’hiver et une partie des Grecs est restée en Himalaya dans un village bien protégé, sans routes d’accès (les  Kalash se réclament descendants d’Alexandre, ils ont les yeux bleus). Les Grecs sont revenus à Babylone où Alexandre meurt en 323 av JC.

    l'empire d'Alexandre :

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    C’est maintenant une ville de un million d’habitants.

    Le musée d’Afrasiab a été construit à l’endroit de la ville ancienne d’Afrasiab. Les ruines ont été découvertes par hasard en 1965 lors des travaux pour creuser une route.

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    dans l'entrée du musée, le tigre, symbole de puissance :

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    et le phénix, symbole de paix :

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

     

    Dans le musée, nous avons vu les fresques (7 m de hauteur) d’un palais sogdien. Les explications étaient écrites en français car des archéologues français participent à l’étude de ces fresques. Sur les schémas, j’ai recopié les légendes peu lisibles sur mes photos. En rouge, une explication que j’ai trouvée sur un site et que j’ai ajoutée. En gris foncé, ce sont les parties qui sont maintenant effacées et qu’on a reconstitué sur les schémas. Selon les archéologues, les schémas de reconstitution sont parfois différents.

    Ces fresques sont très abîmées (lors des travaux de terrassement et aussi par la suite) et diverses interprétations ont été données.

    Sur le mur ouest, en face de l’entrée, se trouve la fresque des Ambassadeurs. On connaît le sujet de ce panneau car il est écrit sur la robe blanche d’un personnage. En 655, le roi de Samarcande, Vakhuman envoya une ambassade à la cour des Tang, peut-être pour demander une protection contre les invasions arabes. En haut, certains archéologues supposent qu’il s’agit du roi, d’autres de la déesse Nanaïa.

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Sur le mur nord, à droite de l’entrée, on voit une scène qui se passe en Chine, à la cour des Tang. Les femmes ont la coiffure qu’on retrouve sur les statuettes chinoises de l’époque Tang. La scène est séparée en deux parties par une bande oblique : à gauche, dans un bateau, se trouve l’impératrice Wu Zetian (un peu plus grande que les autres) et des musiciennes. À droite, l’empereur Gaozong (640-683) est plus grand que les autres personnages. Les hommes chassent la panthère (ou le léopard).

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Sur le mur sud, à gauche de l’entrée, se déroule une procession qui se dirige vers l’est (l’est et le sud sont les directions du Paradis chez les Zoroastriens). Les archéologues supposent que la procession se dirige vers le mausolée des parents du roi Varkhuman. Le roi est représenté plus grand que les autres personnages. Devant lui, des dignitaires portent des massues pour assommer les animaux qui seront sacrifiés (ils seront égorgés). Ces animaux sont les oies sacrées (destinées à Zurvan, l’équivalent de Brahma dont la monture est aussi une oie) et le cheval sellé et caparaçonné destiné à Mithra, dieu solaire et juge des morts. D’autres archéologues pensent qu’il s’agit du mariage d’une princesse.

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

     

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    photos du net :

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Les fresques du mur est sont très abîmées et se trouvent de chaque côté de la porte. Les archéologues y voient une représentation de l’Inde. Les eaux tumultueuses représenteraient le fleuve qui, pour les Zoroastriens, sépare les vivants des morts.

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    En conclusion, les peintures sont très belles, c’est dommage qu’elles soient si abîmées.

    Les autres salles du musée présentent des objets de la même époque.

    adoration du feu et du soleil :

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

     

    autel zoroastrien II et III è siècle ap JC :

     

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

     

    le plus ancien échiquier du monde, (photos du net)

     

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

     

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    maison avec autel (VII è s.)

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    ossuaire zoroastrien . Derrière : crânes déformés, signe de noblesse (comme chez les Incas et Mayas)

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

    Le musée d'Afrasiab à Samarcande

     

    Un site intéressant : Clic-clic


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  • Photos publiées avec l'autorisation d'un des membres du groupe : le mouton d'Ouzbékistan au gros derrière. La poche de graisse peut peser 40 kg. Le gras de mouton est un mets de choix pour les Ouzbeks et entre dans la composition du plov, plat national.

    Un mouton, attaché là, à la porte du magasin, sans doute en attente d'un nouveau propriétaire.

    Moutons d'Ouzbékistan

    Moutons d'Ouzbékistan


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  • Jeudi 5 octobre.

    Nous quittons Boukhara pour Samarcande (300 km)

    Premier arrêt, à 40 km de Boukhara : le minaret de Vakbent, construit par les Karakhanides (une ethnie turcophone) au XII è siècle, à la même époque que le minaret Kalon et la mosquée Magok-i Attari de Boukhara. Très fin, il mesure 39 mètres de haut.

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Nous traversons ensuite le désert du Navoï (c’est le nom de l’écrivain qui fonda la langue ouzbèke). C’est une région industrielle, riche en pétrole, gaz et or. Les mines sont à ciel ouvert. Des gens creusent 1 m² sur 10 mètres de profondeur pour trouver de l’or.

    Nous nous arrêtons ensuite, à 26 km de Karmana, au caravansérail royal Rabati-malik, qui date du XII è siècle. Il n’en reste plus que la porte principale, haute de 12 mètres,

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    et de l’autre côté de la route, la source (sardoba = eau fraîche). Il y avait 2000 sardobas sur l’Asie centrale ; actuellement il n’y en a plus que deux, les autres sont ensablées. Autrefois, il y avait un puits de 2 mètres de diamètre, maintenant l’eau est en surface car la nappe phréatique a remonté. Les chameaux, les chevaux, les balles de soie prenaient place dans les écuries du caravansérail et les voyageurs logeaient à l’étage.

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Le troisième arrêt sera à 60 km de Samarcande, dans le village où habitent les parents de Gayrat. C’est un village de 600 habitants, dans le district d’Ishtixon. Les parents de Gayrat nous ont préparé un délicieux repas, avec, bien sûr, un plov, de la vodka de Samarcande, du miel de leurs ruches et du vin doux (16 à 18 °) ! La ferme est tenue par les parents et un des frères de Gayrat et sa famille. L’autre frère de Gayrat, médecin à la ville voisine, était aussi là avec sa femme et ses enfants et aussi, la femme de Gayrat, prof d’ouzbek à Samarcande, et ses deux fils.

     

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

     

     En quittant le village, les hommes du groupe ont dû aider un paysan à remettre la charrette sur la route car les veaux étaient tombés dans le fossé.

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

     

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

     

    Le paysan peut repartir se mêler à la circulation.

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

     

    un peu plus loin, pris au zoom, le gros derrière d'un mouton :

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    et toujours, la récolte du coton :

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Après le repas, nous nous sommes arrêtés au mausolée de l’imam Al-Boukhari à Khortang (nous avions vu un mausolée commémoratif, à Boukhara, en face de la source de Job). Pour rappel, au retour d’un long pèlerinage de La mecque, cet imam a écrit le deuxième livre sacré qui retranscrit les 600 000 paroles de Mahomet (les hadith). Son mausolée est un centre de pèlerinage important. Pour faire plaisir à la gardienne, nous avons mis un foulard. Il ne reste que le bassin et les arbres de l’ancien site, le mausolée a été complètement reconstruit en 1998. Si les pèlerins viennent prier à ce mausolée et à deux autres situés à Samarcande (Rukhobod et Shah-i-Zinda), cela correspond à un mini-hajj.

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    une phrase de l'ancien président Karimov

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    des consignes précises :

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

     

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

     

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

     

    le mausolée :

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    le dôme dans le style de Samarcande :

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

    Sur la route, entre Boukhara et Samarcande

     


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