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Par bluesy le 12 Juin 2019 à 15:44
Nous avons vu beaucoup de fruits sur le marché de Klang Dong
kaki, fruit du plaqueminier :
langsium domesticum, parfois un peu amer
longanes :
mangues :
Les tamarins sont laxatifs.
pamplemousses, beaucoup plus gros que nos pomelos :
noix d’arec. Râpée, elle est ajoutée à de la chaux et parfois du tabac, puis enveloppée dans une feuille de bétel. L’ensemble est chiqué et colore les dents et la salive en rouge et orange.
parkia speciosa appelé sato. Il a une odeur forte.
Pomme cannelle (annona squamosa)
salak appelé fruit du serpent
sapotille
sausurea snow lotus :
les jaques ressemblent aux durians mais n’est pas épineux et sent moins mauvais. Le jacquier est un arbre cauliflore, c’est-à-dire que ses fleurs et fruits ne poussent pas sur les branches mais directement sur le tronc.
Le durian est appelé le « roi des fruits », ce n’est pas la saison de la récolte. Il sent tellement mauvais qu’il est interdit dans les hôtels et certains transports en commun. Mais c’est bon. Ali Baba vend 80 000 durians par jour.
Les mangoustans sont aussi interdits dans les hôtels mais parce que leur chair risquerait de tacher les draps.
mangoustan (à droite) et ramboutan :
Les pittayas, appelés fruits du dragon, sont beaux mais n’ont pas de goût.
Les caramboles (vues à Bang Pa-in) peuvent se consommer mais sont plutôt utilisées pour décorer les desserts.
Les gacs (Momordica cochinchinensis) sont de gros fruits orange.
taro, on consomme le tubercule
fruits du lotus : les graines sont très bonnes
bananiers : certains bananiers sont habités par des femmes qui mangent les hommes infidèles.
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Par bluesy le 12 Juin 2019 à 15:09
Des repas variés, parfois savoureux, parfois moins...
La cuisine thaï est très épicée, surtout dans les restaurants locaux. Ils utilisent la pâte de piment. Les restaurants locaux servent de la cuisine familiale, on est servi à table. Les thaïs n’utilisent pas de couteau et pas de pain. On mange le riz à la cuillère. À la fin du repas, on ne sert que des fruits. Pendant le repas, les thaïs boivent de la bière ou du whisky (pas en apéritif). La soupe accompagne le repas. Les légumes variés sont saisis au wok.
Nous avons mangé du poulet sauté à la noix de cajou, du porc au basilic, du riz, des beignets de poulet, des pâtes de Khorat.
Repas sur le bateau sur la rivière Sakaekrang : poisson : gorami, feuilles de pangami, bananes
jeudi 22 novembre midi : repas à Phitsanulok. La spécialité est « les légumes volants ». Ce sont des liserons sautés au wok et rattrapés à 3 mètres sur l’assiette.
à Sokhotjaï, le riz est coloré au "pois bleu" (clitoria ternatea)
Samedi 24 novembre soir, dîner près du Chang Mai night bazar : soupe à la citronnelle avec crevettes (thomya kun?)
les petits grains noirs sont des graines de basilic qui nagent dans une gelée blanche
Dimanche 25 novembre : repas spectacle à Chang Maï : bœuf mijoté en sauce plus tomates, riz gluant, couenne de porc frite, poulet avec légumes, riz nature. Les plats sont placés dans des bols, on est quatre par table. Les bols sont remplis à volonté. Apéritif local : ma thaï (whisky thaï et fruits) servis avec des ananas.
Dans un temple de Chang Maï, une demoiselle achetait du black jelly milk. Cette gelée d’herbe ou gelée de feuille est fabriquée à partir de la plante Plastoma palustre (menthe). On fait bouillir les tiges et les feuilles avec du carbonate de potassium et de l’amidon. Cette gelée a des propriétés rafraîchissantes et se consomme partout en Asie. En Thaïlande, elle est connue sous le nom de chakuai.
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Par bluesy le 11 Juin 2019 à 23:38
Pour rentrer à Chang Maï, nous passons par la route des artisans où nous nous arrêtons dans des magasins de laque, de soie, de teck.
la laque :
décoration à la coquille d'œuf
la soie :
le teck :
Un petit moment de repos à l’hôtel nous permet de prendre une bonne douche avant d’aller dîner en ville et de faire un tour dans le marché de nuit.
nettoyage de pieds par les poissons. 100 bahts pour 20 min, 150 bahts illimité
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Par bluesy le 11 Juin 2019 à 22:59
Nous entrons dans le temple du village pour assister à la cérémonie du baci. De chaque côté de l’escalier du temple, se trouvent des statues de dragons. Les écailles du dragon représentent l’eau, ses cornes ressemblent aux cornes du cerf et représentent la terre et ses pattes d’oiseau représentent l’air.
Nous avions déjà assisté à la cérémonie du baci au Laos mais celle-ci était légèrement différente.
Nous nous installons tous sur des chaises, devant l’autel du Bouddha. Nous pouvons filmer et prendre des photos mais il ne faut pas parler.
Chaque personne a en lui un khouan composé de 32 caractères ou âmes. Les âmes ont tendance à s’échapper. On perd l’enthousiasme, la confiance. Lors de la cérémonie du baci, le bonze ramène le khouan en nous.
Le bonze s’installe devant nous, il entoure le phakouan décoré de fleurs avec une ficelle et chaque personne est relié au phakouan avec la ficelle.
Chacun de nous tenait le fil du phakhouan. Le bonze dit la prière de rappel des âmes. La prière dure longtemps, elle est en deux parties car il faut d’abord ramener le khouan puis évacuer les mauvaises pensées. Puis chacun est passé près du bonze qui a noué le fil autour du poignet (en faisant bien attention de ne pas toucher la peau des dames).
le chef du village :
Il faut garder le fil au moins trois jours. Après, on peut l’enlever, mais sans le couper.
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Par bluesy le 11 Juin 2019 à 22:35
Samedi 24 novembre
Nous sommes à Chang Maï depuis hier soir. Ce matin, Mod nous gâte : le départ est à 8 h 30. Nous nous dirigeons vers Ban Ta Pa Pao, un village situé au sud de Chang Maï. Ban = village, Ta = nom de la rivière, Pa = forêt, Pao = figuier que l’on trouve dans le village.
Le village se trouve en bordure de forêt. Autrefois, les villageois cultivaient le riz mais il fallait défricher et ils trouvaient que ce n’était pas bien. Un ruisseau traverse le village. Toutes les conditions étaient réunies pour monter un projet afin de sensibiliser les gens sur l’importance de l’eau et de la forêt. Cela fonctionne bien. Les villageois gagnent leur vie avec la forêt (champignons, miel, insectes, pousses de bambous, plantes médicinales), la rivière et le tourisme raisonné (les visites sont limitées à 600 touristes par an, nous étions les seuls dans le village) qui fait connaître leur mode de vie et leurs traditions (danses, musique…).
les différents groupes de travail (dommage, c'est écrit en thaï) :
Le doyen du village, Ban si, nous accueille. Un monsieur (93 ans, je crois) effectue une danse d’hommes
et les femmes exécutent une danse très lente.
Ensuite, on nous offre un gâteau, une eau de coco bien fraîche servie dans la noix, du thé…
Puis nous partons pour une visite du village.Les villageois appartiennent au groupe des Thaï Leu.
Les gens sont spécialisés dans différents domaines : cabinet médical, élevage de grenouilles,
de poissons-chats (pa-dau)
fabrication de porc séché, de liquide vaisselle et savons,
le jardin potager, des pitayas, des citrons verts sans pépins, des longanes, des longanes, des morimbas (mordorique de Cochinchine), des arbres aux haricots (cassia fistula)
fabrication de briques.
Pour fabriquer les briques, il faut une proportion de ciment, quatre de terre, une de sable fin. Il faut trois jours de séchage. Ils fabriquent plusieurs centaines de briques par jour.
le chat surveille la fabrication des briques :
Nous passons près de l’école : marelles, jeu d’échecs thaï (il n’y a pas de tour)
C’est maintenant l’heure du repas. C’est nous qui le préparons, du moins en partie. Nous préparons les kao tom mat (riz, bouillir, ficeler). Il faut mettre le riz gluant, la noix de coco et les morceaux de banane dans une feuille de bananier et ficeler. Les petits paquets seront ensuite bouillis dans l’eau chaude.
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