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Par bluesy le 7 Novembre 2012 à 23:13
Derrière le musée s’étend un champ de fouilles . La villa d'Africa est la reconstitution d'une splendide demeure de 3000 m² environ découverte dans les années 1990
. Une des mosaïques représente une allégorie de l’Empire : au centre, une personnification de Rome (Athena-Minerve, maîtresse de l’Univers, tient la sphère céleste) et autour les provinces de l’empire : l’Egypte avec le sistre instrument de musique de la déesse Isis, l’Espagne fournisseur d’huile avec le rameau d’olivier, la Sicile en Diane chasseresse portant le triskelis à trois jambes évoquant les 3 pointes de l’île et portant des cornes de cerf, l’Afrique coiffée d’une dépouille d’éléphant, l’Asie coiffée d’une couronne tourelée.
la Sicile :
la déesse Africa :
Une autre mosaïque représente la déesse Africa entourée des 4 saisons.
la naissance de Vénus
je vous rappelle qu'un clic sur la photo vous permettra de la voir en plus grand
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Par bluesy le 7 Novembre 2012 à 20:47
Toujours au musée d'El-Jem
Enlèvement de Ganymède (prince troyen d’une beauté éclatante enlevé par l’aigle de Zeus et transporté dans l’Olympe). Saisons, paires de masques et scènes mythologiques : Satyre et Ménades, Zeus transformé en cygne pour séduire Léda. Cette mosaïque se trouvait dans une chambre à coucher et les nus et les scènes se trouvent près de la banquette du lit.((Sollertiana domus, fin II è s. ap JC)
Les 9 muses avec leurs attributs : Clio muse de l’histoire, Uranie muse de l’astronomie, Melpomène la tragédie, Thalie la comédie, Terpsichore muse de la Danse, Calliope muse de la poésie épique, Erato muse de la poésie érotique, Polymnie muse des chants religieux et de la rhétorique, Euterpe muse de la poésie lyrique et la musique.(maison des Mois, deuxième moitié du III è s. ap JC)
La nymphe Néréïde, fille de Nérée, appuyée sur un cheval marin, vogue sur les flots, escortée par deux dauphins (fin du Ii è siècle ap JC)
Sélène la lune admirant le corps d'Endymion le berger
quelques mosaïques dont je n'ai pas noté les explications... ici, Priape ?
Dionysos ?
quelques couleurs seulement sont utilisées, mais quelle beauté !
des statues
tête de Lucius Verus 2 è siècle ap JC (2)
accouplement femme et cheval, terre cuite (IIè s. ap JC)
1 commentaire -
Par bluesy le 6 Novembre 2012 à 23:39
Dans ce musée, de nombreuses mosaïques mettent en cène les personnages truculents de Dionysos, dieu de la vigne et de Silène.
Silène, père nourricier et précepteur de Dionysos est représenté petit, nu, ventripotent et toujours ivre. Comme il titube, il est souvent juché sur un âne, un dromadaire, un éléphant.
Dionysos chevauchant une panthère et renversant une coupe de vin. Derrière lui, un Satyre vêtu d’une peau de panthère joue de la flûte. Devant Dionysos, une Bacchante fait une prière à Priape, donneur de fertilité et de fécondité (et cela se voit !). Aux quatre angles, sont représentées des couronnes renfermant un sanglier (qui représente l’hiver), une panthère (l’automne)et un lion (l’été). L’animal qui représente le printemps a disparu. Sur les côtés sont représentés des Centaures et des Néréïdes. (terrain Abdel Jelil, II è s. ap JC)
je ne résiste pas au plaisir de vous montrer Priape en gros plan !
Ligotage de Silène, vieillard ivre en permanence, qu’on voit au milieu du tableau étendu sur un lit de feuillage. Autour de lui, trois enfants essaient de lui attacher les mains et les pieds avec une guirlande de fleurs tressées. Eglé, d’un geste autoritaire, lève la main droite en direction de Silène. Aux quatre angles, sont représentés des cratères d’où s’échappent des ceps de vigne chargés de raisins et un feuillage confus à l’intérieur desquels on voit des Amours vendangeurs, un lion, une lionne, un chameau, Hercule calmant un éléphant furieux, un escargot, une sauterelle, un rat et de multiples oiseaux. (maison de Silène, III è s. ap JC)
Maison de Silène à l’âne : Mosaïque dionysiaque représentant dans le panneau central, le couronnement de Dionysos (à gauche) et Silène ivre porté vers un âne en train de braire par deux Satyres et une Bacchante. Dans huit médaillons on relate l’enfance du dieu et la célébration de sa victoire. Dans quatre tableaux rectangulaires figurent des Ichthyocentaures et des Néréïdes. (Fin du 2 è siècle ap JC/début du 3 è siècle après JC. maison du Silène à l’âne)
Mosaïque de la procession dionysiaque : Dionysos enfant chevauchant un lion est entouré d’une Bacchante dansant et frappant sur un tambourin, de deux satyres, de Silène juché sur un dromadaire, d’une panthère (assimilée aux bacchantes) et de sa nourrice Mystis. Cette dernière porte sur la tête le liknon, premier berceau du dieu dans lequel on place les offrandes de fuits et un phallus qu’on recouvre d’un voile. (maison de la procession dionysiaque, milieu II è s. ap JC)
7 commentaires -
Par bluesy le 5 Novembre 2012 à 23:11
Le bâtiment est la reconstitution d’une villa romaine du site antique de Thysdrus. Les pièces donnent sur un patio aux murs recouverts de mosaïques représentant des paons.
cliquez sur l'image pour la voir en grand
De très belles mosaïques représenatnt les jeux de l’amphithéâtre :
représentation d'un spectacle, condamnation aux bêtes : sans doute des prisonniers de guerre (comme le montrent les trophées aux quatre coins du bâtiment) vont être livrés aux léopards et aux ours ( IIè siècle ap JC. Sollertania domus)
Tigre plantant ses griffes dans le dos d’un onagre (milieu du II è s. ap JC, maison de la procession dionysiaque)Quelle finesse dans l'exécution de cette mosaïque. N'oubliez pas le clic !
Lions dévorant un sanglier
Mosaïque de la chouette Athena-Minerve, vêtue d’une toge, protège les Telegenii des maléfices des envieux représentés par des oiseaux qui meurent . Les emblèmes des Telegenii sont représentés par des croissants sur des pieux et entourés de deux barres verticales. Une inscription latine indique « les oiseaux crèvent de jalousie et la chouette n’en a cure)(thermes de la chouette, fin du III è s. ap JC)
quelques autres mosaïques :
8 commentaires -
Par bluesy le 4 Novembre 2012 à 00:02
cette femme tenait son voile entre les dents
Au temps des Romains, la ville s’appelait Thysdrus. C’était une des villes les plus riches de la Tunisie. Elle compta jusqu’à 40 000 habitants.
L’amphithéâtre est le troisième du monde romain après celui de Rome et celui de Capoue. Il pouvait accueillir jusqu’à 30 000 spectateurs. Les coulisses se trouvaient sous le sol de l’arène et on faisait monter les fauves par des ouvertures.
Dans cet amphithéâtre avaient lieu des combats de fauves et de gladiateurs qui sont représentés sur des mosaïques conservées dans le musée d’El-Jem.
un clic sur la photo vous permettra de la voir en grand
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