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Première visite guidée par Daniel, un ancien ouvrier de l'imprimerie Maury.

Deuxième visite, guidée par Adrien, le vendredi 28 novembre 2024, avec les adhérents de l'Amicale des Anciens de l'École Normale d'Orléans, .

Autres visites en libre.

Photos prises par conséquent à différents moments.

 

Dans ce musée de 5000 m² (ancienne usine Copygraph de papier carbone), sont exposées environ 150 machines à imprimer, des presses, des monotypes, linotypes, matériel de lithographie.... Les machines proviennent de la collection de Serge Pozzoli (1915-1992), collectionneur de machines à imprimer et de voitures anciennes (il était fils d’imprimeur et pilote de sport automobile). La collection a été reprise par l’association Artegraph’ et installée dans le musée créé par Jean-Paul Maury.

M et Mme Maury, peinture de François Legrand

quelques vues du musée :

 

Nous nous arrêtons d'abord devant une copie de la presse de Gutenberg.

Avant la presse de Gutenberg, la reproduction des textes par impression existait déjà. Les Chinois, pour qui l’écriture est un élément essentiel de la civilisation, reproduisaient leurs textes d’abord par estampage, sceaux sur argile et soie, puis à partir du VIII è siècle par xylographie. Les caractères étaient d’abord gravés sur une plaque de bois puis, à partir du XI è siècle, les caractères mobiles en argile permettaient de composer des idéogrammes à partir des sinogrammes (5000 en chinois simplifié et 49000 en chinois traditionnel, on ne connaît pas le nombre exact !). Pour composer un idéogramme, on utilise plusieurs pictogrammes : par exemple, « reposer » est formé à partir de la clé de l’homme et du caractère de l’arbre ; « bon » est composé de femme et enfant.

le caractère shui (eau) :

En Europe, le codex avait remplacé le volumen pour la fabrication des livres et le parchemin avait été remplacé par le papier. En 1450, Gutenberg perfectionne la technique d’impression avec la presse, les caractères mobiles en métal et le plomb typographique (plomb+antimoine+étain). En effet, le plomb fond et s’écrase facilement. On lui ajoute donc de l’antimoine pour la solidité (petite astuce mnémotechnique : moine et antimoine) et de l'étain car le plomb et l’antimoine ne sont pas miscibles.

À cette première amélioration, s'en ajoute une deuxième : l'encre. Les moines copistes utilisaient de l'eau colorée, ce qui n'est pas possible pour l'imprimerie. L'encre très épaisse reste sur les caractères sans fuir. L'encre est à base d'huile de lin et on y ajoute un colorant.

Le psautier de Mayence (1457-1459) fut imprimé en trois couleurs : rouge, noir et bleu. Aujourd’hui, l’impression en trois couleurs est essentiellement en quadrichromie : les trois couleurs primaires (le rouge magenta dont le nom provient de la bataille de Magenta, le bleu cyan qui tire son nom du cyanure, le jaune) et le noir. Au début, les caractères étaient encrés à l’aide d’une « balle », pelote de crin recouverte de cuir (souvent de la peau de chien). J’ai lu quelque part que les enfants des imprimeurs grattaient les balles pour les nettoyer (d’où l’ expression « les enfants de la balle », expression qui pourrait aussi être rattachée aux enfants qui ramassaient les balles tombées pendant le jeu de paume)

Ce sont donc ces trois conditions, remplacement du parchemin par le papier, caractères en métal mobiles et  encre adaptée qui ont permis d’arriver à une impression rapide et uniforme.

Les premiers livres imprimés ont été une grammaire latine en 1451 et la fameuse Bible à quarante-deux lignes en 1453 (entre 40 et 41 lignes dans les dix premières pages) appelée aussi Bible de Gutenberg. C'est un incunable. On nomme incunables les livres imprimés avant 1500 (cela signifie « berceau »). Le livre est décoré d’enluminures, de lettrines, de textes en rouge (les moines copistes ont écrit par dessus pour avoir les lettres rouges). À la BnF, il y a  une des trois copies de cette Bible en velin parfait et à la Bibliothèque Mazarine une copie papier.

La Bible mesure 41 cm sur 31 cm.

Le papier . Il a remplacé le velin. Le moine copiste mettait un à trois ans pour écrire un livre sur velin (peau de veau mort-né) qui coûtait l'équivalent de 600 000 €. Le papier a été inventé par les Chinois vers l'an 300 avant notre ère. Ils gardèrent le secret jusqu'en 751, date de la bataille de Talas remportée par le califat abbasside Abn-Muslim (celui qui a, à la même époque, renversé la dynastie des Omeyades qui ont dû fuir et fonder al-Andalus) contre les troupes chinoises de la dynastie Tang. Certains prisonniers chinois connaissaient le secret de la fabrication du papier et reçurent l'ordre de fabriquer du papier à Samarcande.

 

On fabriquait le papier à partir du lin, chanvre, coton, chiffon. Pour cela on utilise un tamis, une plaque de feutrine. Les papetiers font des piles qu’ils écrasent pour récupérer le maximum d’eau. On installe ensuite sur un séchoir (ce qu’on voit par exemple au moulin Richard de Bas), on presse à nouveau les feuilles sèches pour les aplatir.

Une dizaine de papetiers en France font encore le papier à la main.

Les temps ont changé. On fabrique maintenant quelques km de papier par min et on imprime très vite. Actuellement, on fabrique 500 000 tonnes de papier par jour. L’usine Maury utilise 1000 tommes de papier par jour.

 

La technique de l'imprimerie est plus rapide et moins coûteuse que celle du moine copiste.

En 1455, on imprimait 200 bibles en 3 ans. Un moine écrivait une seule Bible en 3 ans sur du velin.

La police utilisée à cette époque est en caractères gothiques (actuellement, nous avons une écriture romane : Garamond)

 

Typographie : la casse est composée de cassetins où le « singe » rangeait les caractères (voir plus loin pourquoi on l’appelait le singe). Les typographes avaient des privilèges, ils portaient l’épée. Ils faisaient partie d’une confrérie avec des rites (se mordaient l’oreille, bizutage…). Parfois leurs enfants rangeaient les lettres. Il fallait faire vite et parfois les lettres atterrissaient dans la mauvaise case, ce qui causait des erreurs à l’impression. On appelait "coquilles" ces erreurs. Plusieurs légendes sont à l’origine de ce mot. Le pèlerin va à Saint-Jacques de Compostelle pour racheter ses fautes (son symbole est la coquille), d’où faute = coquille. Autre explication, favorite des imprimeurs : Dans un article où l’on parlait de coquilles d’œufs, le « q » a été oublié, ce qui a donné ... ! Autre explications : les caractères étaient nettoyées au blanc d’œuf et des traces de coquilles pouvaient rester sur les lettres.

Les oublis de lettres sont appelés « bourdons ».

 

La presse ressemble un peu au pressoir à vin. Il ne reste aucune presse de l'époque de Gutenberg. Les premières presses sont en bois, qui a pour inconvénient de se déformer. On remplace donc le bois par la fonte mais on conserve les presses en bois jusqu'en 1785. L'encyclopédie de Diderot a été imprimée sur une presse en bois.

Les presses métalliques "à bras" fonctionnent avec un levier.

 

Presse en fonte de Charles Stanhof avec des motifs dorés représentant des griffons (cette décoration permet de vendre la presse plus cher). Le griffon représente le corps des imprimeurs. Deux explications à la présence de ce griffon. Dans la mythologie grecque, c'est le gardien des trésors (ici, le trésor, c'est le Savoir, la Littérature). La vraie explication serait plus prosaïque : le premier gros imprimeur de l'époque était Sébastien Gryphe (1492-1556).

Cette presse à bras ne va pas très vite. Celui qui manœuvrait la presse était surnommé « l’ours » en raison de ses mouvements lourds et patauds ( l’ours est également un encadré du document imprimé où on recense les coordonnées des imprimeurs et collaborateurs). Celui qui disposait les caractères dans le composteur était surnommé le « singe » en raison de ses mouvements rapides et saccadés.

un modèle moins décoré donc moins cher :

Lyon a été un des premiers foyers d’imprimerie importants ainsi que dans la région parisienne. Les imprimés ressemblaient à des manuscrits.

 

Les presses typographiques

Les presses sont de trois types :

« à arrêt de cylindre » : dans son mouvement de va-et-vient la forme passe sous le cylindre de pression pour imprimer le papier, mais le cylindre se soulève et s’arrête lors du retour de la forme qui, alors, reçoit l’encrage.

« à un tour » ; un cylindre d’un très grand diamètre fait un seul tour complet pendant l’aller et le retour de la forme sans s’arrêter.

« à deux tours » ; le cylindre relevé fait un tour pour rien pendant que la forme s’encre, puis s’abaissant, il réalise le second tour dit d’impression lorsque la forme encrée revient.

 

1795 : invention capitale, celle de la machine à vapeur. En 1815, apparaît la presse à arrêt de cylindre qui fait les huit manipulations de la pose du papier à l'encrage et à l’impression... Plus besoin d'abaisser ce lourd levier. Il ne reste à faire que le métier de margeur qui consiste à mettre la feuille de papier dans la machine. C'est le travail, exténuant, des petits garçons. Plus tard dans le XIX è siècle, les enfants vont à l'école et ils sont remplacés par les femmes qui travaillent pour un salaire de misère. On utilise toujours le masculin pour ce travail : elles sont margeurs.

Il faut veiller au bourrage de papier car la machine continue son travail en cas de bourrage et des pièces risquent de casser. Cette machine pose également un problème de séchage. Un autre problème est qu'elle n'imprime que d'un côté ; On fait donc le verso sur une machine et le recto sur une autre machine qu'on installe à côté (c'est le travail du margeur)

La presse à arrêt de cylindre des établissements Dutartre (1865) a été présentée à l’exposition universelle de Paris en 1867. Elle imprimait en deux couleurs. Elle était utilisée pour imprimer de petits livres, des brochures, des affichettes 700 feuilles par heure d’un seul côté)

On passe ensuite à des machines beaucoup plus grosses avec des bancs pour que les margeurs puissent s'asseoir.

C'est sur ces presses qu'on va imprimer des livres en grande quantité, notamment les best-sellers : en 1819 : Ivanhoé (Walter Scott). Le premier best-seller scolaire est "Les Fables de La Fontaine". Autre best-seller, plus tard, à l'époque du boulangisme, le tristement célèbre "La France juive" de Drumont. La haine se vend bien...

Hachette révolutionne le livre jeunesse. L'éditeur veut vendre des livres dans toutes les gares. Le président de la Compagnie du Chemin de fer de l’est accepte ces ventes à condition qu'Hachette publie les livres que sa femme écrit. Il s’appelle Eugène de Ségur et c’est ainsi qu’en 1853, les livres de la Comtesse sont publiés chez Hachette. La bibliothèque Rose est lancée !

Les 20 livres préférés des Français en 2020 : L'étranger, À la recherche du Temps perdu…

Machine à retiration type RT5. (1924-1929). Elle imprimait recto-verso en un seul passage et comprenait trois cylindres consécutifs. Elle imprimait des livres d’enseignement ou de littérature générale

  1. La machine de Marinoni. Elle a été inventée par Hippolyte Marinoni. Cette presse se trouvait aux Éditions des Tuileries, passage du Marais à paris. C’est une presse rotative à six rouleaux cylindriques pour grand tirage. Elle produisait des cahiers de 32 pages en partant d’une bande fondue en quatre rubans avec des cylindres à deux plis parallèles. Elle était en service quatre à cinq fois par mois pour un tirage de 6000 à 12000 exemplaires avec une vitesse de 10000 tours par heure. Cette rotative a été conduite pendant plus de 40 ans par M. Jumentier. Son dernier tirage date du jeudi 12 janvier 1995. On peut voir encore sur la machine les coquilles de la dernière impression. Une de ces machines était en démonstration sous la Tour Eiffel lors de l’exposition de 1889.

  2.  

machine Derriey. 1200 feuilles recto en un ton. Cette machine produisait des grandes affiches. L’encrage est déjà automatique mais la marge reste manuelle. Lorsque, à la sortie du tirage, le feuille est imprimée d’un seul côté on dit que la machine est de type « en blanc »

 

Nous arrivons maintenant devant une rotative de 43 tonnes, la machine de Goss. Cette machine a fonctionné de 1908 à 2004, à Edimbourg, en Écosse pour le groupe Dunfermline Press dont le premier exemplaire date de 1859. Pendant les guerres, elle a continué à imprimer les hebdomadaires. Elle est toujours en état de marche et Adrien nous le prouve en appuyant sur le bouton. Cela fait un bruit d'enfer ! Elle imprimait le East Lothian Courier, en format tabloïd sur 32 pages (format 340 mm sur 460 mm) à raison de 6000 exemplaires par heure. Ce journal a été édité de 1966 à 2004 avec un tirage d’environ 30 000 exemplaires.

Des améliorations ont été apportées au cours des années, (coquilles de plomb remplacées par des coquilles en plastique, bobines de papier…). ce qui a augmenté la vitesse de production.

Deux bobines de papier sont installées dans la machine. Comme il y a deux machines côte à côte, cela fait 4 machines qui impriment deux journaux complets, recto-verso par seconde. Les journaux sont découpés, pliés, terminés. Elle va 3600 fois plus vite que la presse de Gutenberg, 8000 exemplaires par heure. Cette machine a cependant quatre défauts : son poids, son encombrement, son bruit, elle n'imprime qu'en une seule couleur et ne va pas encore assez vite. Une fois installée, elle ne bouge plus. Quand il a fallu la transporter depuis l'Écosse, elle a été décomposée en trois parties et pour la faire entrer dans le musée, il a fallu détruire un mur. Ici, son poids ne pose pas un problème car le sol est en béton (ancien atelier).

Pour que le texte soit bien lisse, on utilise la technique offset (c'est la technique actuelle)

 

La monotype. Elle a été inventée par Robert Lanston, commercialisée aux États-Unis en 1894 et importée en France en 1901. La fondeuse est séparée du clavier contrairement à la linotype qui compose et fond en même temps. Le clavier compose le texte en perforant une bande. La bande est décodée par la fondeuse. Le châssis porte-matrices reçoit une injection de plomb typo pour créer des caractères indépendants qui se positionnent les uns après les autres pour former des lignes et constituer une page. Les monotypes ont souvent été utilisées pour composer les textes littéraires. Elles produisaient environ 10 000 caractères à l’heure et cela, dès 1890 !

Composeuse-fondeuse linotype 5 Meteor. La linotype a été conçue par Otmar Mergenthaler (1854-1899). Le nom de linotype vient de l’anglais « line of type », c’est-à-dire « ligne de caractères ». Elle pèse plus d’une tonne et mesure 2 m. Contrairement à la monotype, elle compose et fond les caractères en même temps. La machine assemble les caractères (le clavier alphanumérique comporte 90 caractères) et les espaces sous forme d’une rangée de matrices gravées puis verse du plomb dans les matrices de la ligne et enfin redistribue les matrices utilisées au bon emplacement. En 1886, les linotypes étaient utilisées par les ateliers du New York Tribune et arrivèrent en France en 1890. Elles servaient surtout à composer les journaux, rarement les livres. Elles ont été utilisées entre 1900 et 1960 et ont été remplacées par la photocomposition et le tirage offset.

monotype et linotype (au fond):

 

La lithographie

Cette presse provient de l’école Estienne.

La technique a été inventée, de façon fortuite, en 1796 par un dramaturge allemand, Aloys Senefelder. C’est une technique d’impression à plat. Le procédé est basé sur l’antagonisme entre l’eau et les corps gras. On grave à l’envers le texte ou le dessin sur du calcaire parfaitement lisse (pierre qui aime les matières grasses) avec un crayon gras ou une encre grasse. Il faut faire attention à ne pas mettre de traces de doigts. L'encre fusionne au niveau moléculaire avec le calcaire. On fixe le dessin avec de la gomme arabique et de l’acide nitrique.

 l

 

la presse litho s’appelle la bête à cornes

Pendant le tirage, la pierre est constamment mouillée si bien que les parties dessinées repoussent l’eau et s’impriment sur la feuille.

Si on veut un dessin en couleurs, il faut utiliser plusieurs pierres et faire attention au positionnement sur les pierres successives.

La litho a été remplacée par l’offset (plaques en alu). Dans le procédé offset, la plaque d’aluminium est la forme imprimante. L’image à imprimer résulte d’un traitement photomécanique par gravure ou insolation au laser. Cette plaque humidifiée (zone non imprimée) et encrée est transférée sur un cylindre de caoutchouc, le blanchet, qui va effectuer le report de l’encre sur le papier.

La forme imprimante peut être en creux. Cette technique est utilisée lors de gravure de plaques en cuivre à l’aide d’un burin, par des artistes, pour des reproductions d’illustrations ou pour la gravure des originaux des billets de banque et pour les timbres-poste. Son évolution a donné naissance au procédé d’héliogravure. Le cylindre désormais gravé électroniquement baigne dans de l’encre liquide. Une racle va enlever l’encre en surface, tandis que l’encre restée dans les creux permet d’imprimer le papier par pression.

La forme imprimante peut être en relief. Elle est utilisée dans les presses typographiques et flexographiques et peut prendre les trois aspects suivants :

la forme en relief à plat est constituée de caractères en bois et en plomb ou de clichés permettant d’imprimer sur une machine feuille à feuille.

La forme en relief peut être cintrée, prête à être disposée sur des cylindres d’une rotative et prend le nom de « coquille »

la forme en relief peut être réalisée à l’aide de photopolymères et utilisée en flexographie pour imprimer des emballages alimentaires sur différents supports (papier, carton, film, plastique…)

 

Flexographie : formes imprimantes constituées par un cylindre en relief réalisé en photopolymère. L’encre est d’abord disposée sur les reliefs du cliché à l’aide d’un encreur gravé. Puis l’image est transférée sur le matériau à imprimer par pression de celui-ci sur le cliché, grâce à un cylindre de contre pression.

 

la taille douce :

La Bookomatic et son dérouleur MEG, c’est la plus rapide, la plus grosse machine , c’est celle qui a imprimé (et c'est la seule !) les Harry Potter, le Seigneur des Anneaux, les Prix Goncourt. En réalité, ici elle n'est présentée qu'en partie, un déroulant et un groupe imprimant (le reste est dans les réserves) car entière, elle fait quatre fois la taille du musée (25 m sur 250 m et 10 m de hauteur) et pèse 1360 t. La première a été installée sur le site de Manchecourt en 1988.

C’est une chaîne complète de fabrication du livre en offset qui intègre toutes les étapes depuis la bobine de papier jusqu’à l’emballage des livres déposés sur des palettes. Elle est parfaitement adaptée à la fabrication des livres de poche, brochés.

Les livres sortent terminés, brochés et imprimés en une fois, collés par deux, il n'y a plus qu'à les séparer au massicot. La machine fait 2 livres par seconde.

 

Le musée propose des ateliers : fabrication d’une feuille de papier, sérigraphie, pochoir, linogravure, lithographie, confection de carnets, calligraphie ….

sérigraphie :

typographie :

linogravure :

fabrication de papier et marbrure :

linogravure :

article wikipedia : CLIC

site du musée :CLIC

 

 

 

 

 

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