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Le Palais des Diamants (dei Diamanti), a été financé en 1492 par Hercule I d'Este (fils de Nicolas III) et construit par l'architecte Rosseti en style bugnato : la totalité des murs est recouverte sur deux côtés de 8500 blocs de marbre taillés en pointe de diamant, symbole de pureté.

rue de galets :

 

Le portail de l’ancien palais de Ferrare à Fontainebleau est également de style bugnato. Il donne actuellement sur le parking de château.

Le blason n’est pas celui des d’Este.

La cour intérieure est inachevée. Elle est de style Renaissance avec un cloître, des arcades, des colonnes, un jardin et un puits de marbre.

Le Palais des Diamants abrite la Pinacothèque. Les tableaux de la Pinacothèque ont été rachetés chez des antiquaires.

 Portrait de Louis XIII (atelier de Philippe de Champaigne), vers 1635. d’après un portrait du roi couronné par la Victoire et peint par Philippe de Champaigne (musée du Louvre)

 Maître de la Casa Pondaglia. Madonne et l’enfant, entre St Sébastien, Jacques le Majeur et Antoine abbé. Vers 1430. Cette fresque provient de la chapelle de Bartolomeo Pendaglia, un des plus riches nobles de Ferrare. Considérée comme une des plus belles maisons de Ferrare, entre 1428 et 1437, elle fut décorée par plusieurs artistes, parmi lesquels Giacomo Sagrameoro, peintre de la cour de Nicolas d’Este. Le maître de Casa Pendaglia qui peignit cette fresque et d’autres pour les palais des nobles, semble avoir été un disciple de Giovanni de Modena.

 Le Maître de Fline, Saint Jean Baptiste. Tempera sur bois. Le maître de Figline est un artiste anonyme, sans doute élève de Giotto et Simone Martini.

 Sebastiano Filippi Bastianino, Bacchus. Vers 1560/80. Peintre de l’époque maniériste. Le peintre était employé par les ducs d’Este pour décorer leurs palais. Le glouton Bacchus, couronné de fleurs et d’épis de blé, encourage les hommes et les animaux à faire comme lui. Le singe est symbole de luxure et la pie bavarde fait référence au pouvoir du vin à délier la langue.

 Giovanni di Nocola Bellini, Couronnement de la Vierge. Vers 1450. Tempera sur bis. Signé Johanes Bolinus, c’est probablement le frère de Jacopo Bellini et donc l’oncle du célèbre Guiseppe Bellini.

 

 Attribué à Stefano de Sant’Agnese. Représentations de saints, assemblés par quatre selon un arrangement moderne. Tempera sur bois. De gauche à droite et de haut en bas : St Procarde (?), St Apollinaire (?), un saint en train de lire, un carme avec un livre. / St Pierre, St Paul, un apôtre avec un livre, St Bartholomé./ Ste Justine, St Laurent, St Étienne, Ste Catherine d’Alexandrie,./ St Jean Baptiste, St Jacques le Majeur, St Jean Baptiste, St Maurile. La présence de carmes indique que le tableau proviendrait de l’église Saint Paul à Ferrare.

 Épisodes de la vie de St Jean l’évangéliste. En haut, la vision de l’Apocalypse par St Jean sur l’île de Patmos. En bas, résurrection de Drusiana. Le saint ressuscite l’époux. La chute du temple de Diane.

Attribuée antérieurement au Maître du triptyque d’Imola, elle est rattachée à Antonio Orsini (après 1450). Madone d’Humilité.

Vicino da Ferrara. Crucifixion et scènes de la Passion. Vers 1480. tempera sur toile. C’était sans doute un paliotto, tissu ornemental pou le devant et les côtés d’un autel. La crucifixion et la déposition sont au centre et le reste de l’histoire se déroule dans le sens inverses des aiguilles d’une montre.

Cosmè Tura. Deux tondi : Jugement de saint Mauricius et Martyre de Saint Mauricius. Vers 1480. Saint Mauricius fut le premier évêque de Ferrare et un de ses patrons avec Saint Georges. Ce sont les seuls éléments qui restent d’un polyptyque qui ornait l’autel dédié à St Mauricius dans une église de Ferrare. 

 

 Bronzes. Candélabres en forme de néréide et satyre agenouillé./ Figure d’homme avec trophée et Andromède.

 Circoncision

 Les Muses de Belfiore : Erato et Uranie. Erato est la muse de la poésie lyrique, Uranie la muse de l’astronomie, elle regarde vers le ciel. Sur les colonnes, on voit des licornes, symbole de pureté (et de Borso). Lionel d’Este avait conçu un studiolo, espace destiné aux plaisirs et aux rencontres intellectuelles et politiques. Il commanda un cycle de panneaux représentant les neuf muses à Angelo Maccagnino. Six autres panneaux se trouvent dans des musées à Berlin, Londres, Budapest, Milan.

Erato :

Uranie :

 Attribués à Girolamo Marchesi, dit Cotignola. Deux cités.

 

Biagio d’Antonio Tucci. Vierge à l’enfant avec jean-Baptiste et un ange.Vers 1490. Huile sur bois. Typique de l’art florentin. Peintre florentin qui a exercé à Ferrare. Il a réalisé de nombreux de cette Vierge en utilisant les mêmes cartons.

 Michele Coltellini. Madone sur un trône avec l’enfant et des saints ; Jean-Baptiste, Agathe (présentant son sein coupé), Apolline (présentant ses dents arrachées), Lucie (présentant ses deux yeux sur un plat), Catherine d’Alexandrie, Hélène, Mauricius, une sainte religieuse et deux donateurs. Vers 1513.

Apolline  et sa dent :

Agathe  présentant son sein :

Maître des douze apôtres. Jacob et Rachel au puits. Vers 1530. L’artiste a peint un grand nombre d’animaux et d’instruments de musique dont le phagotus (au premier plan à gauche), sorte de cornemuse à soufflet inventée vers 1521.

 Francisco Zaganelli . Saint Sébastien. 1513

 Bastianino . Sainte Cécile. 1600. La posture ressemble à celle de la Sainte Cécile de Raphaël mais la peinture des ombres s’inspire des derniers travaux du Titien.

 Bastianino (Sebastiano Filippi) vers 1582.. Dernière œuvre de Bastianino, vers 1582) La Vierge et l’enfant avec Ste Lucie, St Mathieu et un ange.

 Carlo Bonpni. Ange gardien. Le sujet de l’ange gardien a été établi durant la Contre-Réforme catholique. Ici, l’ange ailé montre les gloires du ciel à un jeune homme agenouillé et le protège d’un diable cornu. Le paysage en arrière-plan est typiquement de Ferrare.

 scène dionysiaque

 Carlo Bononi. Les noces de Cana.

 Scarsellino. Les noces de Cana. 1600 . 

 Guiseppe Maria Caletti, dit Cremonesi. Saint Marc l’évangéliste. En haut du tableau, on voit le martyre de Saint Marc, près d’Alexandrie.

 Hubert Robert. Paysage avec enterrement d’un corps. 1754. Hubert Robert a passé une dizaine d’années en Italie, étudiant la lumière méditerranéenne et l’architecture des ruines.

Mise au tombeau

 Guido Cagnacci

 Attribuée à Serafino Serafini. Reproduction de la fresque du Triomphe de Saint Augustin (église de Saint André). Vers 1378 De chaque côté de Saint Augustin, la Bible ouverte. Au-dessous, puis encore au-dessous se tiennent les sept vertus théologales et cardinales : La Justice brandit un livre ouvert et un glaive. La Prudence tient un cierge et désigne un diagramme qui montre un livre portant les vertus subsidiaires ainsi qu’une sphère noire et une sphère blanche symbolisant la nuit et le jour. La Charité est pourvue d’une paire d’ailes et déroule deux phylactères. La Foi embrasse un arbre qui pousse sur une église et dont les fruits forment des médaillons portant les articles du Credo. L’Espérance agrippe une ancre et regarde un phylactère portant les noms des Béatitudes que déroule une main venue du ciel. La Force lutte contre un lion devant une tour. La Tempérance tient la clef d’une ville à l’intérieur de laquelle pousse un palmier. Enfin, chaque vertu terrasse un personnage historique représentant un vice : la Justice foule Néron, la Prudence Sardanapale, la Charité Hérode, la Foi Arius, l’Espérance Judas, la Force Holopherne, la Tempérance Épicure. (voir dessin). Enfin, un registre inférieur, presque intégralement détruit, figurait les arts libéraux et leurs représentants historiques (voir dessin).

 

Arius :

Il Garofolo, Allégorie de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Le triomphe de l’Église sur la Synagogue. Vers 1523.

 Garafolo. Le massacre des innocents. Dessous, (je ne sais pas s’ils sont de Garafolo)lL’adoration des mages, la circoncision, la nativité. Au-dessus : la fuite en Égypte.

 Cramonesi. Jaël tue Sisera. Jaël tua Sisera en lui enfonçant un piquet dans la tempe (épisode de la libération des tribus d’Israël de la domination du roi Jahîn.). C’était un sujet populaire sous la Contre-Réforme. Artémisia Gentileschi a peint le même sujet ainsi que Judith tuant Holopherne.

Guercino. Le suicide de Cléopâtre. 1639

l'assomption de Marie-Madeleine

Nous sortons du palais .

Le palais Gulinelli, de style néo-Renaissance, à la façade en terre cuite, se trouve sur le Corso Ercole I d’Este. Une plaque indique que c’est dans ce palais qu’à l’été 1900, Ettore Bugatti rencontra les comtes Gulinelli pour poser les bases du mythe Bugatti.

 

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