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Après un vol d'une heure 15, nous arrivons à Prague vers midi. L’aéroport Vaclav Havel porte le nom du premier président de la République tchèque de 1993 à 2003. Il n’y a pas de décalage horaire. Il fait froid (14°) et il pleut. 

Notre guide, Katherine, nous accueille. Elle nous accompagnera pendant tout le séjour et nous émerveillera par sa gentillesse, son calme et son savoir.

Un mini bus (avec carriole pour contenir les valises) nous conduit à l’hôtel Royal Esprit en une demi-heure.

Le car nous dépose place de la République et nous tirons nos valises sur les pavés jusqu’à l’hôtel car le centre de Prague est interdit aux bus et parfois aux voitures.

L’hôtel est petit mais confortable (l’ascenseur fonctionne bien, il suffit de mettre sa carte dans dans la fente et de la retirer vite (« in-out » !), une lumière verte s’allume et on appuie sur le n° d’étage . Il faut ensuite être patient, très patient avant qu’il ne démarre.

L’hôtel est idéalement placé, à 5 min à pied de la place de la République (tour poudrière et Maison municipale) et à 5 min de la place de la Vieille Ville (horloge astronomique, monument de Jan Hus, église Notre-Dame-du-Tyn…)

Nous retournons place de la République et Katherine nous accorde 45 min pour prendre un repas rapide en haut du Palladium, grand centre commercial. Pour nous, ce sera un en-cas libanais : boulettes de viande, houmous. Et un peu plus loin, un cheese-cake et un café.

à gauche le Palladium :

Nous passons ensuite au bureau de change sur laplace de la République (Alfa) pour obtenir des couronnes tchèques (1 CZK = 0,04 € ; 1 € = 24,4 CZK). Les taux sont beaucoup moins avantageux à l’aéroport et près de la place de la vieille ville car le taux est 1 € = 22 CZK. Il ne faut pas changer à moins de 24 CZK ; par la suite je changerai plusieurs fois en face de l’hôtel (12 rue Jabuska). On peut aussi payer en CB, ce qui est (pour quelques centimes) plus avantageux car le taux est de 24,17 sauf si votre banque prélève des frais !)

1000 CZK = 40 €

200 CZK Comenius, philosophe du XVII è

100 CZK, Charles IV, empereur dont nous parlerons souvent

Nous partons pour une promenade à pied du quartier de la Vieille ville, le Staré Město. Le centre ville est essentiellement piétonnier, en général les voitures laissent passer les piétons, mais les trams ne s’arrêtent pas.

Les rues sont pavées mais faciles : pas de pavés ronds et glissants comme en Albanie.

À Prague, il y a 22 districts ou arrondissements administratifs qui regroupent les 57 districts municipaux antérieurs. Du point de vue touristique, on parle de quartiers ; ceux que nous visiterons sont Staré Město, Josefov (Vieille ville) et Nové Město (Nouvelle ville) au sud du précédent ; ces deux quartiers se trouvent à l’est, (rive droite) de la Vltava. Mala Strana (Petit côté) et Hradcany, Strahov (quartier du château) se trouvent à l’ouest de la Vltava, rive gauche.

Les plaques de rues portent le nom de la rue, celui du quartier et celui de l’arrondissement.

Les plaques de maisons portent deux numéros : le numéro rouge, plus ancien, mis en place sous le règne de Marie-Thérèse d’Habsbourg, impératrice d’Autriche (1717-1780), est le numéro d’inscription sur le cadastre du quartier. Le numéro bleu est le numéro postal. Je reparlerai plus tard de cette impératrice, mère entre autres de Marie-Antoinette.

La ville présente des bâtiments de tous les styles, maisons médiévales, églises baroques, bâtiments Art nouveau. Savez-vous que le mot « baroque » vient de barroco, mot portugais qui signifie petite perle irrégulière.

Nous commençons notre balade à partir de la place de la République :

À l’origine, le Palladium, de style néoroman, à gauche, servait de casernes avec un terrain de manœuvres derrière. Suite à la suppression du service militaire obligatoire, ce bâtiment a été vendu.

À côté du Palladium, l’église catholique (1636-1653) faisait partie du monastère des Capucins.

De l’autre côté de la place, la Maison Municipale, de style Art Nouveau. CLIC

Tout à côté, la Tour Poudrière, au début de la rue Celetna. CLIC

Nous quittons la tour poudrière pour parcourir la rue Celetna

La banque nationale.

une maison Art nouveau dans la rue Celetna 

Une plaque rappelle que Chopin est venu à Prague en 1829.

Tiens ! une expo Bansky (le musée se trouve plus loin)

Dans une ruelle dont j'ai oublié le nom, un peu plus loin, quelques pochoirs de Bansky

Continuons la promenade :

Bernard Bolzano (1781-1848), mathématicien, philosophe

??? :

Il y a de nombreuses plaques célébrant des peintres, des philosophes, des écrivains, des musiciens... Cette carte postale a bien raison :

Hôtel à l’ange d’or n°29 rue Celetna. C’est dans cet hôtel que Mozart est descendu.

Tout à coup, il se met à pleuvoir violemment ! Nous nous abritons sous les arcades avant de reprendre vaillamment notre promenade, bien encapuchonnés. Il pleuvra pratiquement tout l’après-midi, puis le mardi matin et le temps sec et chaud apparaîtra peu à peu.

 

La maison à la Vierge noire est un bâtiment cubiste (1911) située n° 34 rue Celetna. La Vierge noire provient d’une maison baroque qui se trouvait à cet endroit avant. C’est une copie, l’originale se trouve dans la maison à la cloche de pierre que nous verrons plus tard).

Théâtre des États. statue de Don Giovanni (par Anna Chromy).

Mozart a donné dans ce théâtre la première de Don Giovanni le 29 octobre 1787. Mozart a toujours été fêté à Prague. C’est en 1791 qu’il est venu pour la dernière fois. Il a composé « La clémence de Titus » pour le couronnement de Léopold II, deuxième fils de Marie-Thérèse de Habsbourg. L’œuvre a eu peu de succès. Mozart a quitté Prague, a terminé « La flûte enchantée » et est mort. Il a été enterré dans la fosse commune (interdiction de léopold II). Dans le Théâtre des États, on n’y joue que Mozart. Une partie d’« Amadeus » (Milos Forman) y fut tournée. Le guide vert (édition 2000) écrit « On joue à Prague en permanence les œuvres de Mozart les plus connues pour un public de touristes, ce qui n’est pas nécessairement un gage de qualité ». Commentaire étonnant, voire choquant, pour un guide qui s’adresse aux touristes.

Ne pas confondre avec le Théâtre national ni avec l’Opéra d’État.

C’est sans doute dans ce Théâtre des États que nous avons vu en 1994 « Cosi Fan Tutte »

cartes postales achetées :

À côté du Théâtre des états, le Karolinum abrite l’Université Charles. L’Université Charles date de 1348 (règne de Charles IV). L’un des recteurs a été Jan Hus pendant un certain temps.

Oriel de l’Université.

La rue aux fossés (Na příkopě ) suit le tracé des murs de la Vieille Ville et marque la séparation entre la Nouvelle ville et la Vieille Ville.

À l’intersection de la rue Na příkopě et de la place Venceslas, au n° 20, voici le bâtiment de la Banque d’Investissement (1896).

 la maison voisine :

En face, sur la place Venceslas, se trouve un bâtiment monumental Art nouveau tardif (1912/1914) en béton armé. Il y a 4 étages au-dessus et 2 en sous-sol. La couronne est soutenue par des Atlantes (statues de Stanislas Sucharda). Il y avait une piscine et des des bains de vapeur qui pouvaient servir aux personnes n’ayant pas de salle de bains chez eux. Un des premiers self-service d’Europe, le Automat Koruna, a fonctionné de 1931 à 1992 , mêlant toutes les couches de la population. 

Au rez-de-chaussée du Koruna, se trouve une belle galerie marchande :

qui se termine par un atrium : 

Dans une rue de la Nouvelle Ville, en face de la rue Perlova : un grand bâtiment Art nouveau, c’est le palais Adria. Le palais a été construit en 1924 en style rondocubiste (ou cubisme tchécoslovaque). Pendant la Révolution de Velours, en novembre/décembre 1989, le forum civique (formé par Vaclav Havel) se réunit dans ce bâtiment.

La place Wenceslas ; au fond le museum (autres photos plus tard) :

Nous remontons vers la vieille Ville.

rue Perlova :

Rue Havelska, maison Renaissance :

marché de Havelské : pains d’épices, fleurs, fruits, légumes...

église de Saint Gall.

Johannes Marcus Marci (1535-1667) médecin de la famille de Habsbourg, philosophe

buste de Josef Myslivecek sur le mur de sa maison natale. Myslivecek (1737-1781), surnommé le « Divin Bohémien, » ou le « Divin Tchèque » était un compositeur qui fit carrière en Italie. Mozart le considérait comme son mentor. Malgré ses succès, il connut une fin de vie misérable, atteint de syphilis (ou de gangrène). Il ne supportait pas son visage déformé suite à un accident de carrosse.

La maison des deux ours, maison Renaissance. C’est la maison natale de Egon Erwin Kisch (1885-1948), écrivain, journaliste, surnommé « le reporter qui fonce comme un fou » ou le "reporter enragé ". Il s’était engagé dans les Brigades internationales. Il dormait habillé pour être prêt pour ses reportages, c'était une sorte de paparazzi (soit dit en passant, ce mot paparazzi vient du nom du journaliste à moto dans « La Dolce Vita »)

Kisch disait qu’on pouvait parcourir Prague sans passer par les rues, mais simplement en empruntant des passages semi-ouverts et fermés la nuit, comme celui-ci « Provozni rad)

le musée Bansky :

le royaume des chats :

Sur la petite place Male namesti, quelques mètres avant la place de la Vieille ville : puits entouré d’une grille Renaissance (1560) surmontée du lion de Bohême doré.

Sur cette place, la maison Rott (1890) à la façade recouverte de sgraffites représentant les anciens métiers (forgerons, menuisiers, faucheurs…), à gauche, les hommes, à droite les femmes. CLIC

sur cette même place, des maisons avec des sgraffites :

place Frank Kafka ; déjà montrée ici : CLIC

vue depuis la tour de l'Hôtel de ville :

Il paraît qu'il y avait cette statue sur cette place. Elle a dû être installée ailleurs :

 

vue vers le quartier Josefov depuis la place Kafka (article plus tard).

Nous arrivons vers la place de la Vieille Ville :

place de la Vieille ville.  CLIC

église saint Nicolas depuis la place Kafka :

et depuis la place de la Vieille ville : CLIC

Notre-Dame-de-Tyn : 

monument à Jan Hus : CLIC

horloge astronomique : CLIC

Nous nous engageons dans une étroite ruelle entre la maison à la cloche et les arcades devant NOtre-Dame-de-Tyn

 

 la rue Tynska fait un coude et s’élargit..

Au fond, la maison à la bague dorée était occupée par un orfèvre.

La maison « au cerf noir » était occupée par Charles Skreta (1610-1674), peintre protestant qui s’exila après la bataille de la montagne blanche (1620).

À côté, se trouve la maison de Venceslas Budovec de Budov, un des 27 seigneurs tchèques décapités à la hache en 1621. (voir le sol devant la tour de l’horloge)

 

Le portail Renaissance est celui de l’ancien poste de douane, l’Ungelt et donne sur la cour de Tyn.

La cour de Tyn comporte deux entrées et était fermée la nuit. Elle était réservée aux marchands étrangers.

Le palais Granoski est une maison Renaissance (1560). Les peintures ne sont pas des fresques mais des clairs obscurs qui représentent des scènes bibliques.

 

Abraham s’apprêtant à sacrifier son fils Isaac (l’ange arrête son geste),

Les filles de Loth enivrent leur père pour commettre l’inceste,...

Les Trois grâces et Pâris.

Pendant la seconde guerre mondiale, le bâtiment était une maison close.

Dans la cour,se trouve une papeterie où on vend les crayons « magiques » Kor-i-Noor (pancarte derrière la statue)

L’église saint-Jacques-le-majeur se trouve tout près de notre hôtel. Elle est de style baroque, fin XIV è mais elle a été reconstruite fin XVII è suite à l’incendie de 1689. Les bas-reliefs en stuc représentent, de gauche à droite, saint François, Jacques et Antoine. 

Saint François : 

Saint Jacques :

Saint Antoine :

 

En face : maison rouge, origine gothique façade XVII è, œil de Dieu, médaillons disparus (trois rois du pays)

 

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