Nous sommes de retour, après 16 jours d'un circuit merveilleux à travers le Rajasthan, Agra et Delhi. Pour vous faire patienter avant le tri des photos (j'en ai pris 3500 mais de nombreuses sont à éliminer, floues ou prises en quatre exemplaires), je vous montre la merveille des merveilles : le Taj Mahal. Et je vous raconterai sa construction plus tard.
Samedi 10 février
Shelindrah nous propose de partir à 7 h pour la visite du mausolée It Mat Ut Dollah, dit « Petit Taj Mahal ». Pour la visite de mausolée, il n’y a pratiquement personne et nous arrivons à 9 heures sur le parking du Taj Mahal. La brume matinale a disparu et, même si nous étions venus plus tôt, nous aurions fait la queue ! Nous vidons nos sacs de façon à ne conserver que l’appareil photos et le porte-monnaie. Sont interdits : les bonbons, les chocolats, les fruits, les médicaments (j’avais oublié de retirer les miens, ils passeront quand même), les couteaux, briquets, cigarettes, piles électriques, batteries, torches… Nous faisons la queue, les hommes d'un côté, les femmes de la'autre pour passer au contrôle des sacs et à la fouille. On nous donne une bouteille d'eau, c'est une bonne idée.
Nous entrons par la porte nord. Le monument nous apparaît peu à peu, comme une femme qui ôte son voile tout doucement.
La voici enfin, cette merveille dont nous rêvons tous depuis des années ! Des lignes épurées, parfaites de symétrie, ou presque, entourée de pelouses parfaitement balayées et sur lesquelles ne se promènent que les perruches vertes.
J’avais peur déçue par ce rêve enfin accessible, eh bien non ! d’autant que tous les échafaudages avaient été enlevés (la télé et la « République du centre » du 24 janvier en parlaient).
la face ouest :
les délicates sculptures des façades :
On l’approche par une allée latérale, là où il y a moins de monde, on arrive à la terrasse et là on prend vraiment la dimension de l’édifice. On enfile des chaussons en plastique pour accéder à la terrasse et on fait la queue pour entrer dans le mausolée où trônent les mausolées (les corps ne sont pas là mais dans la crypte) de Shâh Jahân et de son épouse Mumtaz, qu’il aimait tant mais qu’il a épuisée en lui faisant 14 enfants en 19 ans.
la porte est et à gauche la mosquée :
la porte ouest a encore des échafaudages :
le minaret nord ouest :
Il faut repartir, à regret.