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Érevan a été fondée en 782 avant notre ère. Au début, c’était l’empire d’Ourartou. S’ensuit ensuite une série de batailles, de pillages, de séismes, de massacres jusqu’en 1918 où elle devient la capitale d’une des 15 républiques soviétiques. C’est la douzième ville à devenir capitale d’Arménie. L’architecte Alexandre Tamanian remodèle alors la ville.

 

Érevan

 

Érevan compte un peu plus d’un million d’habitants. C’est une ville très boisée (40 % de verdure). C’est très agréable de se promener dans les rues ombragées ou bordées de pelouses. Un peu partout il y a des fontaines et des jets d’eau. L’air conditionné est partout, dans le car, dans les restaurants, dans les hôtels, les musées. Mais dehors, il faudra obligatoirement user de la crème solaire, du chapeau et boire de l’eau.

Le centre d’Érevan est en forme de soleil au centre duquel se trouve la Place de la République avec le musée national d’Histoire de l’Arménie, le palais du Gouvernement, des hôtels. La plus grande partie de la ville est sur les collines.

 

Érevan

 

Le Vernissage c’est le marché aux puces d’Érevan. On y trouve de tout mais il faut chercher… Grâce à Arminée, j’ai pu trouver pour Laurent un stand où il y avait de vieux livres d’échecs. J’ai choisi celui de Botvinik, GMI russe, plusieurs fois champion du monde. En Arménie, l’enseignement des échecs est intégré dans les programmes scolaires et les champions sont nombreux : Levon Aronian, Vladimir Akopian, Gabriel Sargissian et Tigran Petrossian dont le portait se trouve sur le nouveau billet de 2000 drams.

 

Érevan

des joueurs de jacquet (nardi en arménien)

Érevan

à l'entrée du Vernissage, statue de Garegin Nzhdeh, homme politique arménien avant la soviétisation :

Érevan

Érevan

 

Il y a de nombreuses statues ou bustes sur les places ou dans les rues.

Hayk Bzhiskhyan, révolutionnaire bolchevik, connu sous le nom de Gaya Gai. On dit qu’il y a un code pour les statues équestres : si le cheval se cambre, cela signifie que le cavalier st mort au combat, si l’une des pattes antérieures est levée, c’est qu’il mort de ses blessures et si les quatre jambes reposent au sol, c’est qu’il est décédé de mort naturelle. Certains disent que c’est une légende urbaine et que nombreux cas la contredisent (statues équestres de Napoléon, de Louis XIV…). En tout cas, Gaya Gai a été abattu au moment des grandes purges de Moscou (il a été réhabilité par la suite).

 

Érevan

 

David de Sassoun, héros légendaire et son cheval Poulain-Djalali qui parle comme un humain et vole comme un oiseau.

 

Érevan

 

Karabala, rue Abovyan. C’était un vendeur de roses rouges, amoureux de l’actrice Arus Arsyan. Emprisonné pour avoir tué un rival, il rencontra en prison le poète Yeghiché Tcharents (qu’on voit sur le billet de 1000 drams).

Érevan

 

Fire dance (Lilith)

 

Érevan

 

La place Charles Aznavour abrite le cinéma Moscou où a lieu le festival de l’Abricot d’Or, une fontaine avec les 12 signes du zodiaque, un jeu d’échecs géant, des statues faites avec des métaux de récupération par Ara Arakelian.

 

Érevan

Érevan

Érevan

Érevan

 

Nous visitons le Musée d’Histoire de l’Arménie. L’audioguide est bien pratique pour entendre les explications d’Arminée. Malheureusement, les photos sont interdites et je me contenterai d’acheter un livre sur le musée.

Érevan

roi Gagik I Bagratid

Érevan

 vierge à l'enfant monastère Haghatsin 13 è

Érevan

Érevan

L’Arménie actuelle ne fait que 10 % de l’Arménie historique. Les 90 % restants sont occupés par la Géorgie, l’Iran, l’Azerbaïdjan, la Russie, la Turquie. Les Monts Ararat appartiennent à la Turquie depuis 1921. L’Arménie a eu 12 capitales dont 6 se trouvent sur la vallée d’Ararat. Ani, la capitale médiévale, se trouve en Turquie.

Salle préhistorique : lames en obsidienne, défense d’éléphant, pétroglyphes (les sites se trouvent entre 3000 et 4000 m d’altitude), chaussure en cuir en un seul morceau, de pointure 37, c’est la plus vieille chaussure trouvée il y a 5500 ans.

Âge du bronze : céramiques noires (elles étaient enduites de graisse puis mises au four), bijoux, carquois et flèches (chasse), un char trouvé au bord du lac Sèvan, il s’est parfaitement conservé dans la vase (XV-XIV è avant J.-C.), totems en pierre, bracelets, épingles, taureaux, oiseaux, cerf

salle XI au IX è av JC : totems, phallus, table rituelle, chevaux, stèles avec écritures cunéiformes (sans voyelles) : l’une est l’acte de naissance de la ville d’Erevan.

Statuette de la déesse Arubani (VIII-VII è av JC). C’est l’épouse du dieu suprême Haldi. On l’appelle aussi Barbart ou Bagmacht (chez les Assyriens). On lui sacrifiait un mouton et une vache. C’est la déesse de la fertilité.

Statuette du dieu Teisheba (VIII-VII è av JC), dieu de la guerre et des éléments naturels. Le troisième dieu du Panthéon Urartéen est Artinis, dieu du soleil.

Tête de la déesse Anahit (IV è av JC). influence hellénistique. À ce moment-là, la capitale était Atashat. Déesse de la fécondité et de la naissance, de la beauté et de l’eau. Déesse de la guerre à l’époque primitive. Au premier siècle av JC, c’était une des déesses principales du panthéon arménien, avec Mithra. La statue en or de la déesse fut vénérée jusqu’à l’arrivée de Grégoire l’Illuminateur.

Salle Arménie chrétienne : sculptures avec de grands yeux (reflet de l’âme) V- VI è ap JC.

Stèles à 4 faces (comme à Talin) : au VI è et VII è : personnage sur une face, végétation et motifs géométriques sur les autres faces. ; à la fin du VII è , ce sont les invasions arabes et on ne trouve plus de vestiges de stèles. Au XI è siècle, elles sont remplacées par les khatchkars.

Nombreux bas-reliefs du XIII è siècle : aigles, archers, taureaux

Salle IX au XIII è s : lacrymoir

Salle des ruines de Ani

Salle des céramiques (IX au XIII è ) céramiques arméniennes et céramiques persanes

Salle de la Cilicie : Guy de Lusignan, époux de Theodora Syrgiannaina, fut roi d’Arménie de 1341 à 1344.

Salle XV au XVII è : C’est l’époque de l’avance ottomane. Siège d’un catholicos (les pierres précieuses ont disparu). Les premiers livres arméniens ont été imprimés à Venise et Amsterdam.

Petit récipient pour brûler le papier d’Arménie. Ce papier est une invention française. C’est un papier parfumé à la résine de benjoin, on le présente sous forme de carnet. Auguste Ponsot, chimiste français, découvre que les Arméniens font brûler du benjoin pour parfumer et désinfecter les maisons. Auguste Ponsot invente un procédé qui permet au papier de se consumer sans flamme.

Broderies à l’aiguille à coudre (dentelles)

salle du génocide de 1915

 

bas-reliefs dans les rues :

Érevan

Érevan

Érevan

Érevan

 

Érevan

Érevan

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