Exposition GRANDEUR NATURE dans le jardin anglais du château de Fontainebleau.
Cette exposition se termine le 17 septembre 2023. Nous l’avons visitée de justesse, nous étant cassé les dents deux fois (trop grande chaleur, pas de billets -ils se prennent à la billetterie ou sur internet, mais pas devant l’entrée du jardin – et, la deuxième fois, le parc était fermé par crainte de l’orage).
Munis de nos billets et d’un plan (indispensable pour tout voir, certains éléments sont bien cachés) et même d’un petit jeu de piste avec énigmes (accessible à partir de 7 ans, mais 11 sculptures seulement sont indiqués), nous avons emprunté les allées, bien ombragées.
1 Pigeonner (Julien Berthier), tout à l’entrée. Sur deux sculptures en bronze, déjà installées l’artiste a installé des pigeons. Sur une autre statue en marbre, près de l’étang, mais nous n’avons pas vu le pigeon, il s’était sans doute envolé. Grâce aux explications, on ne s’est pas fait « pigeonner »
gladiateur Borghèse (de Hubert Lesueur, vers 1640), d’après un marbre conservé au Louvre, lui-même copie d’un bronze romain d’une statue grecque, IV è av JC.
Gladiateur blessé ou Gaulois mourant (de Joseph Vinache, 1688) d’après un marbre du musée du Capitole à Rome, copie romaine d’un bronze grec du III av JC
Pas vu le pigeon sur cette statue.
2 Au loin, nous voyons À tous les vents (Carole Chebron), 300 moulins en plastique qui mettent en relief la fragilité des choses et des émotions. Ils ne tournaient pas, il aurait fallu y aller un jour de grand vent (mais le jardin aurait été fermé!). Installée sur les rochers d’une cascade qui ne fonctionne plus.
3 Dancing stones (Gérard Kuijpers),granit noir et vert. Une autre a réussi à défier les lois de la pesanteur et s’est installée un peu plus loin.
4 Embruns (Elsa Guillaume). Pour célébrer la faune et la flore aquatiques et dénoncer la pêche intensive qui les détruit.
5 Monocoque cistude (Yoshikazu Goulven Le Maître), pour évoquer la lenteur de la tortue face à la frénésie de notre vie. Belle vue sur l’étang aux carpes et le kiosque.
6 Buisson azur (Françoise Petrovitch), grès émaillé. Deu jeunes, l’une aveuglée, l’autre masquée, un lémurien, un personnage déguisé en lapin, une créature aux allures de lama… à vous d’inventer leur histoire.
7 et 8 Point de vue (Philippe Ramette), le maître-nageur pourra-t-il surveiller efficacement l’océan de verdure qui s’étend à ses pieds ? Verra-t-il les ailerons de requin qui se profilent dans la mer ? Ce n’est peut-être qu’un œuvre-boîte…
9 – La baraque à frites (Philémon Vanorlé), les baraques à frites survivront-elles à la montée des eaux ? De là belle vue sur le château.
10 Fragments of memory (Katarzyna Kot), au centre de ce cercle de neuf poutres de chêne, l’artiste a installé des fragments de nature, écorces, feuilles.
11 Dwarf ! Dwarf ! (Présence Fanchounette, collectif bordelais), pour se moquer gentiment des nains de jardin. À l’abri du grand séquoïa.
12 Hésitation métaphysique (Philippe Ramette). Difficile de retrouver son chemin.
13 Hybrides (Jean-François Fourtou), Papa et maman prennent le thé pendant que l’enfant part à trottinette explorer le parc.
14 Tonnerre et Cavalcade (Sébastien Jouan), placés dans le chemin qui mène au manège Sénarmont. Le ménage a été construit en 1806, sur ordre de Napoléon I qui voulait une école spéciale militaire (transportée depuis à Saint-Cyr)
Il faut être patient mais toutes les 15 min, on entend les chevaux hennir, piaffer, ruer de terreur car l’orage gronde. Cela rappelle qu’en 2022, la foudre a détruit un arbre (il n’en reste que la souche que nous n’avons pas vue). 15 min de silence puis la cavalcade reprend et dure 15 min.
15 Aigle, dauphin, cerf, abeille (Laurent Le Deunff), les 4 sculptures en rusticage sont disséminées. Le cerf et le dauphin font référence à la chasse royale et au fils du roi ; l’abeille et l’aigle à Napoléon I. Fontainebleau, demeure de rois et d’empereurs.
16 Gaïa et Lug (Christophe Charbonnel) se trouvent près de la Fontaine Belle-eau qui a donné son nom au château. La légende raconte que Bleaud, le chien du roi Louis IX, s’étant perdu, se désaltéra à cette source. La statue de Flore était là bien avant que Gaïa et Lug, les dieux celtes, ne s’invitent.
17 piercings d’arbres (Philippe Ramette). Nous n’avons trouvé que celui-ci, bien caché ans un arbre.
18 Cernunnos (Christophe Charbonnel) autre dieu celte, symbole de la vitalité et du renouveau. Il était bien caché sous les arbres près de la fontaine de la colonne. La source alimentait en eau le potager du roi.
19 Rhinocéros (François-Xavier Lalanne), 1981, les rhinocéros ornaient l’entrée du jardin des Halles
20 Nature permanente ( (Céline Cléron), Des bigoudis dans un majestueux saule pleureu. Contraste entre le « débraillé » du bigoudi et le romantisme du saule.
21 L’immortelle (Martine Feipel et Jean Bechameil), sculpture en aluminium. Elle tire son nom d’une fleur des bords de mer qui, contrairement à ce que pourrait supposer son nom, est en train de disparaître. Je ne l’ai aperçue que de loin, ai raté la photo et donc copié celle-ci prise dans un autre environnement.
la balade est terminée
nous avons vu des écureuils, vu et entendu des perruches
et des foulques