Le film raconte l’histoire d’Hokusaï 1760-1849 (le film que nous avons vu est la version courte, 90 min).
Le film commence lors de son apprentissage chez Katsukawa Shunshô. À Edo (ancien nom de Tokyo)Il peint des portraits d’artistes et de courtisanes. Les débuts sont difficiles car il veut peindre ce qu’il veut et ce qu’il voit.
j’ai eu du mal à me repérer parmi les personnages. : Juzaburo Tsuraya, éditeur d’estames, condamné à une lourde amende car il publie des œuvres subversives, Utamaro Kitagawa, un autre peintre : Tanenhiko, écrivain, Goemon Nagai, mécène et élève d’Hokusaï. Je ne sais pas si le dernier personnage, Kozan Takai, a existé : samouraï mais écrivain clandestin, il est assassiné car il refuse de renoncer à son art.
Le film passe ensuite des années 1780 à 1830. Hokusaï a vieilli, il a pris le nom de Hokusaï en hommage à la divinité Myoken, incarnation de l’étoile polaire (il a eu environ 120 pseudos !). C’est l’époque où il peint les vues du mont Fuji et « La grande vague de Kanagawa », reproduite à de nombreux exmplaires.
Il vit avec la plus jeune de ses filles, O-Ei, peintre elle aussi. Ses deux épouses sont décédées.
Il a laissé plus de 30 000 dessins.
J’ai beaucoup aimé les images et la poésie de ce film mais j’aurais sans doute davantage apprécié avec un minimum de connaissance sur la littérature et l’art pictural japonais. À part Hokusaï et Utamaro, je n’avais entendu parler d’aucun des personnages du film et je les ai un peu confondus.
une très belle image du film