Visite libre des salles du XVIII è siècle
Le verre filé au XVIII è fait la célébrité de Nevers dès le XVI è, siècle au cours duquel de nombreux verriers italiens s'y installent. On appelle cette production le "verre de Nevers" mais il y a eu d'autres centres de productions de ces objets. Les pièces sont souvent construites autour d'un squelette en verre ou d'une armature métallique. Des baguettes de verre coloré sont posées sur cette armature et ensuite chauffées à la lampe pour être ramollies puis modelées par des maîtres verriers, les détails étant travaillés à l'aide d'une pince. Aujourd'hui, tous les secrets de la fabrication du verre filé ne sont pas connus. Les sujets sont le plus souvent religieux.
l'art du verre selon Bernard Perrot (1640-1709)
Le pouvoir royal favorise l'installation des verriers italiens, notamment Bernard Perrot qui bénéficie de privilèges accordés par Louis XIV et le duc d'Orléans. Perrot installe sa verrerie à Orléans, rue Notre-Dame-de-Recouvrance. C'est d'abord un chercheur. Ses créations de verre imitent des matières luxueuses comme la porcelaine de Chine et les pierres dures comme l'agate, le lapis-lazuli. Il réintroduit la technique du verre soufflé dans des moules en deux parties et retrouve le procédé de fabrication du rouge des anciens, transparent à base de sels d'or. À sa mort, en 1709, la verrerie est reprise par ses héritiers qui installent une seconde verrerie à Fay-aux-Loges, verrerie qui cesse ses fonctions en 1754.
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Portrait d'Augustin de Maupéou par Hyacinthe Rigaud (1659-1743). Le tableau provient de l'évêché d'Orléans. Augustin de Maupou était évêque de Castres. Sur le tableau il porte un camail de soie violette.
4 Portrait d'homme par l'atelier de Rigaud. Le modèle reste inconnu.
assiettes en trompe-l'œil
bouillotte à main
Portrait d'un jeune noir (1741) par Maurice-Quentin de La Tour (1704-1788). Pastel sur papier contrecollé sur carton. Pastel préparatoire au pastel présenté pour le salon de 1741. Les Noirs étaient souvent des pages arrivés par le biais du commerce des esclaves.
Portrait de Mme Restout en coiffure par Maurice-Quentin de La Tour. Pastel sur papier. C'était la femme de Jean Restout, peintre. Le tableau est resté dans la famille et entré dans le musée grâce à un legs.
Portrait de Louis Sylvestre dit le Jeune Peintre (étude) par Maurice-Quentin de La Tour. Pastel sur papier.
Autoportrait aux bésicles (1773) ar Jean Baptiste Siméon Chardin (1699-1779). Pastel sur papier marouflé sur toile tendue sur un châssis
Portrait d'Aignan Thomas Desfriches par Jean Baptiste Perroneau. Pastel. Provenant à l’origine de la collection privée d’Aignan Thomas Desfriches, ce pastel du XVIIIe siècle a été transmis depuis des générations dans sa famille, jusqu’à ses arrière-arrière petits-fils Henri Ratouis de Limay et Paul Ratouis de Limay. Il se trouvait avec deux autres portraits représentant respectivement sa femme et sa fille, tous trois mis en vente à Paris par le commissaire-priseur Alain Leroy. Perroneau a réalisé 16 pastels de Desfriches. Desfriches était dessinateur mais aussi négociant en denrées coloniales, issues du commerce de la traite négrière. Il a ouvert une raffinerie. Il est l'auteur de dessins représentant des paysages et des scènes de la vie quotidienne. Il dessine la planche n°3 de L'Art de raffiner le sucre de Duhamel du Monceau.
Buste de Paul par Pigalle
Henriette de France en Flore par Jean-Marc Nattier. Huile. Henriette de France, dite Madame Henriette, était fille de Louis XV. Elle mourut à l'âge de 24 ans suite à une course en traîneau sur un canal gelé. Nattier réalisa plusieurs portraits d'Henriette de France.
Le singe sculpteur par Pigalle. Les singeries étaient très à la mode (châteaux de Chantilly, de Courances) et étaient l'occasion de se moquer des travers des hommes.
mobilier
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