Dimanche 23, une pluie fine est tombée de ci de là mais nous avons toutefois pu faire une petite balade à Paris, sous la conduite de Marie. Nous n'étions pas allés à Paris depuis fin 2019 ! Nos trois centres d’inétrêt étant le restaurant et les ateliers Zadkine et Chana Orloff, nous n’avons pas pu nous attarder dans les rues. Métro de Villejuif à la place Monge dans le 5 è grâce à notre passe Navigo easy tout neuf. Nous sommes passés par la rue Monge (une mosaïque d’Invader),
la place Benjamin-Fondane (fontaine)
pour arriver à la pizzéria Quartier Latin au coin des rues Mouffetard et Thouin (gnocchis, délicieuse glace au limoncello, liqueur de limoncello offerte).
Je n’ai pas pensé à regarder ce drôle d’immeuble au 14 rue Thouin, un des plus étroits de Paris. Il a été construit en 1688 contre le rempart médiéval Philippe Auguste, par la suite démoli.
Nous repartons à pied, pleins de courage pour aller au musée Zadkine. Rue de l’estrapade, je sais qu’il y a des pochoirs dans cette rue. Effectivement, voici une œuvre de C215 qui fait partie des « Illustres autour du Panthéon ». Ici, c’est le maréchal Lannes.
joli immeuble rue de l'estrapade :
dans la rue d'Ulm, André Malraux :
Je n’ai pas vu Simone Veil, toujours dans la rue d’Ulm.
On aperçoit le Panthéon :
Il y a quelques années, j'avais pris cette photo, près du Panthéon :
Nous passons devant le musée Marie Curie, toujours dans la rue d’Ulm.
Pierre et Marie Curie,
Frédéric Joliot-Curie et Irène Joliot-Curie.
ADN et ARN.
Les protéines membranaires.
Après avoir remonté le boulevard Saint-Michel, nous nous engageons engagé dans la rue de l’Abbé-de-l’Epée. Sur le mur de l’Institut National des Jeunes sourds, un poème d’Alfred de Vigny, adressé aux sourds-muets en 1839.
Nous passons dans la rue Michelet (6 è). Merci à Google Lens qi m’a permis d’identifier cette statue à l’entrée du jardin des Grands Exploratuers Cavalier de Lasalle : »Crépuscule » (1867) de Gustave Crauk.
Toujours rue Michelet, ce bâtiment insolite en briques rouges abrite l’Institut d’Art et d’Archéologie. Il a été érigé entre 1925 et 1928 par l’architecte Paul Bigot. Il a été conçu pour abriter la bibliothèque d’histoire de l’art du couturier Jacques Doucet. On est à l’époque de l’art déco mais ici il y a plutôt un mélange d’art mauresque de frises qui évoquent l’antiquité grecque, romaine, médiévale...
Un peu plus loin, place Camille-Jullian (au carrefour boulevard Saint-Michel et avenue de l’Observatoire), le monument à Francis Garnier, militaire de la colonisation en Indochine. La statue a été sculptée par Denys Puech en 1898. La dépouille a été retrouvée à Saïgon en 1983 et les cendres ont été enchâssées dans le socle du monument.
Statue du maréchal Ney, 20 avenue de l’Observatoire (6è)
Nous arrivons rue d’Assas pour la visite du musée-atelier Zadkine.
Après la visite, nous repartons plein pour arriver place des Droits de l’enfant près de la Villa-Seurat où se trouve l’atelier-musée de Chana Orloff (14 è). Sur la place, une fontaine Wallace, une colonne Morris (voir la polémique du remplacement de ces colonnes en 2019) et une copie d’une statue de Chana-Orloff « Mon fils Marin ».
La visite est terminée, nous avons mal aux pieds et aux jambes et nous reprenons le métro à Denfert-Rochereau. Le lion est une sculpture de Bartholdi, réplique du lion de Belfort. Une place que nous connaissons, comme point de départ ou d’arrivée des manifs d’autrefois. Grosse affluence dans le métro à 19 hplace d'Italie. Guy a failli être coincé dans la porte.