Mardi 26 octobre

  Aujourd’hui, il fera beau. Ciel bleu, 22°.

 

  Antonella nous rappelle que les troupes alliées ont débarqué en Sicile en 1943, sur les plages de Licata, près d’Agrigente (opération Husky).

 

 Nous passons près d’une tour de guet génoise qui date des Normands.

 

Agrigente compte maintenant 60 000 habitants. Du temps des Grecs, il y aurait eu 150 000 habitants. C’était, selon Pindare, « la plus belle des cités mortelles ».

 

Nous arrivons sur le site à 9 h 20. Le parc est couvert d’amandiers et d’oliviers.

 

La ville d’Akragas (du nom de son fleuve) a été fondée par les Grecs en 582 avant Jésus-Christ (dernière fondation grecque de Sicile). Elle s’appelle ensuite Agrigentum (= les gens qui travaillent la terre) sous les Romains puis Girgenti à l’époque médiévale.

 

En 1927, la ville s’appelle Agrigento, mais on appelle toujours actuellement les habitants les Girgentais.

 

À partir du VII è siècle av JC, la ville a été gouvernée par des tyrans dont Philaris (570-554 av JC) célèbre pour sa cruauté (il faisait rôtir ses ennemis dans un taureau d’airain) et Théron (488-471 av JC), victorieux des Carthaginois à la bataille d’Himère en 480 av JC. La ville s’embellit grâce à la main d’œuvre capturée à cette bataille. Les tyrans firent construire des temples et un ingénieux système d’irrigation. Puis suivit une période de démocratie sous le philosophe Empédocle (471-406 av JC). Agrigente était une ville riche grâce au commerce de l’huile et du vin. Pendant la première guerre punique (264-241 av JC), la ville servit de base aux Carthaginois, elle devint ensuite romaine en 262 av JC,. Plus tard, elle fut occupée par les Vandales, les Ostrogoths, les Byzantins, les Arabes (en 829, les Normands, etc...

 

L’Acropole (ville haute) est actuellement recouverte par le Centre historique national. Le musée archéologique est dédié à Pietro Griffo qui a sauvé la vallée des temples des bombardements de 1943.

 

Il y a sept temples, d’ordre dorique, dédiés à Zeus, aux Dioscures, à la Concorde, à Junon, à Hercule, à Vulcain, à Esculape

 

Les monuments sont en pierre calcaire locale : la calcarénite. Certains temples ont été endommagés par les Carthaginois et les tremblements de terre.

 des fossiles dans la calcarénite.

Une enceinte sacrée de 12 km et percée de 9 portes, de passages secrets, de bastions et de tours entoure la ville (elle date du VI è après JC). Les Grecs construisaient les temples face à la mer et sur des hauteurs pour qu’ils soient visibles des ennemis et qu’ils fassent faire peur. Leur magnificence devait montrer aux ennemis qu’il valait mieux ne pas s’attaquer à une cité aussi puissante.

 

Maupassant est passé avant nous dans la Vallée des temples et a écrit ; « C'est l'Antiquité tout entière qui se dresse sur ce ciel antique. Une émotion puissante et singulière pénètre en vous, ainsi qu'une envie de s'agenouiller devant ces restes augustes, devant ces restes laissés par les maîtres de nos maîtres. »

 

Nous commençons la visite par le temple d’Héra à l’est.

Héra (nom romain : Junon) est la déesse de la fertilité, du mariage et de la famille. Nous sommes face au temple, côté ouest. Devant nous, se trouve le pronaos puis vient un couloir entouré d’un péristyle (colonnade), ensuite le pronaos, le naos ou cella (c’est le sanctuaire). Enfin, tout au fond, se trouve l’opisthodome qui renfermait le trésor de la cité. Nous sommes à l’emplacement d’un autel qui se tenait devant le temple. Le temple est orienté est-ouest pour que la lumière du soleil entre dans l’autel puis dans le naos.

 

Les temples étaient polychromes (on utilisait du noir, rouge, bleu, jaune, il n’y avait pas de vert qui représentait le monde des morts). Il n’y avait pas de marbre ici. On posait un stuc sur la pierre pour imiter le marbre.

 restes de stuc :

Antonella nous raconte comment se passait le mariage. Dans les mariages romains, la ceinture était attachée avec un nœud particulier, le nodus herculaneus, que le fiancé devait défaire lors de la nuit de noces avant de s'unir à son épouse. Il emportait la ceinture au temple quand la femme était enceinte (enceinte = sans ceinture).

 

Les grecs étaient très superstitieux et avaient de nombreux gestes apotropaïques , par exemple « toucher du fer ».

 

Les divinités de l’Olympe étaient réparties en deux groupes : celles du ciel (les divinités célestes, notamment les Olympiens ) et celles du monde souterrain, les divinités chthoniennes (Gaïa, Hadès, Perséphone, quelques Titans dont Cronos, Dionysos et les satyres, Thanatos, Cybèle, le géant Typhée qui s’agite et cause les tremblements de terre…). Pour les offrandes, on mouillait l’autel avec le sang des animaux sacrifiés et la fumée dont les dieux se délectaient montait vers le ciel. Pour les divinités chthoniennes, on sacrifiait l’animal en entier et on laissait le sang couler. Les enfers des Grecs sont le monde des morts et n’ont rien de négatif. La viande des animaux sacrifiés était bouillie. L’animal devait donner son accord avant d’être sacrifié : pour cela, on l’aspergeait avec de l’eau et l’animal secouait la tête, ce qui était assimilé à une approbation. Sur l’autel, cent animaux pouvaient être sacrifiés en une seule fois : on appelait cela une hécatombe (héca = cent)

 

Le temple d’Héra a été remis debout par anastylose (reconstruction d’un monument en ruines, à partir des éléments d’origine) et on a assemblé les blocs avec du béton (ce qui est maintenant interdit)

 le temple :

 nous quittons le temple d'Héra pour nous rendre au temple de la Concorde en empruntant la voie sacrée.

au loin, la mer Méditerranée, la ville d'Agrigente et le temple de la Concorde

 

Nous longeons l’enceinte sacrée, on a abaissé le sol pour faire ressortir la falaise.

 

Au loin, on voit le temple d’Asclepias ou Esculape (dieu de la médecine), il était à l’écart de la ville (avec un hôpital)

 

Le long de la voie sacrée, se trouvent des nécropoles paléochrétiennes. Nécropole (pole = ville , d’où acropole = ville haute et nécropole = ville des morts). La muraille est creusée de tombes en forme de niches semi-circulaires appelées arcosolia.

 

c'est l'endroit idéal pour la photo !

un bel olivier :

Un muret sépare le chemin des plantations, c’est évidemment l’occasion pour les enfants de monter à la queue leu leu sur le muret.

 Tom photographie ses grands-parents

 

 

 

Nous partons vers le sud de la Sicile , destination Agrigente, via Sciacca, au bord de la mer.

 

C’est un paysage montagneux (d’où des routes sinueuses, avec parfois des nids-de-poule) avec des champs de figuiers de Barbarie et des vignobles. On utilise plusieurs techniques dans les vignes : en espalier, en rangée, en cordon éperonné. Le raisin est utilisé pour la table (il doit être beau et bon), pour les vins rouges et les vins blancs. La Sicile est le troisième producteur d’Italie après la Vénitie et le Piémont.

 

Il y a plusieurs sortes d’oliviers : le Belice (olives douces), l’olivier qui pousse sur les pentes de l’Etna (qui donne de l’huile qu’on aromatise à l’ail, aux champignons, au basilic…), Moresca . Notre voyage s’est déroulé pendant la récolte des olives. La récolte se fait à la main. Les olives noires sont les mêmes que les vertes, mais plus mûres.

 

Dans la région que nous avons traversée aujourd’hui, il y a peu d’élevage, sauf quelques troupeaux de moutons et de chèvres.

 

Nous arrivons à Sciacca. Antonella nous raconte l’histoire de l’île Ferdinandea, situe au sud de Sciacca. Cette île a été créée par le volcan sous-marin Empédocle, elle a émergé trois fois par le passé et elle est maintenant à 8 mètres sous le niveau de la mer. On l’appelle aussi « Proserpine » (nom d’un bateau) ou « île de Sciacca ». Les Français l’appellent « l’île Julia ». En 2001, une plaque de marbre a été déposée : « Ce morceau de terre, autrefois Ferdinandea, appartenait, appartient et appartiendra toujours aux Siciliens. »

 

Le volcan s’appelle Empédocle. C’est aussi le nom d’un philosophe, médecin, ingénieur, poète grec de Sicile (490 av JC). La légende raconte qu’il est tombé dans l’Etna qui a recraché ses sandales.

 

Les orangers sont protégés par des filets pour lutter contre le sirocco.

 

Nous traversons une région de mines. Mines de sel à Realmonte. Il y a aussi des mines de soufre dans le centre de la Sicile. Pirandello a écrit « Ciaula découvre la lune » qui décrit les conditions très dures du travail des mineurs, surtout des enfants de 9 ans qui ne voyaient que la lumière de la lune.

 

Dans la mine de sel, une cathédrale de sel a été sculptée. Depuis la pandémie Covi, la visite n’ est plus possible.

 

Nous nous arrêtons près de Realmonte, pour admirer une superbe falaise de marne, roche très fraible, très blanche. On la nomme « Scala dei Turchi » ou escalier des Turcs. La légende raconte que des pirates sarrasins ou barbaresques (nommés Turcs par la population locale) y trouvaient refuge contre les vents.

 

Quand nous sommes arrêtés, la falaise étincelait sous le soleil. Quelques minutes plus tard, un orage très violent nous a accompagnés jusqu’à l’hôtel Villa Romana à Porto Empedocle, près d’Agrigente.

Max :

Agrigente est au bord de la mer Méditerranée (Palerme est au bord de la mer Tyrrhénienne et Catane au bord de la mer Ionienne)

 

Guy, Tom et Max font un tour à la piscine, l’eau est un peu froide. Avant le dîner, Antonella réunit les enfants pour une petite conférence sur les mythes et légendes de Sicile. Ils auront pour mission de nous raconter, chacun leur tour, ces histoires fantastiques.

Pendant ce temps, Guy et moi dégustons un spritz.

 

Le repas est pris à l’hôtel : risotto, poisson et purée, salade de fruits.

 

À la fin de la journée, à l’hôtel, nous avons pris l’habitude de poser des questions à Tom et Max et eux faisaient de même. Nous avons eu souvent davantage de mal qu’eux à répondre aux questions !

 

Nos questions :

 

Quel est le nom des marionnettes ?

 

Quelle est la différence entre les olives vertes et les olives noires ?

 

De quelle région sont originaires les premiers rois de Sicile ? Citez en un. À quel siècle a-t-il régné ?

 

Quelles influences trouve-t-on dans l’architecture de la cathédrale de Palerme ?

 

Qu’y a-t-il sur les quatre façades du Quattro Canti ? (détaillez par niveau)

 

Quel est l’ennemi des orangers ?

 

Que signifie claustrophobe ?

 

Comment s’appelait le cheval de Frédéric II ?

 

Qu’extrayait-on dans la mine près de laquelle nous sommes passés ?

 

Agrigente est au bord de la mer Méditerranée (Palerme est au bord de la mer Tyrrhénienne et Catane au bord de la mer Ionienne)

 

À la fin de la journée, à l’hôtel, nous avons pris l’habitude de poser des questions à Tom et Max et eux faisaient de même. Nous avons eu souvent davantage de mal qu’eux à répondre aux questions !

 

Nos questions :

 

Quel est le nom des marionnettes ?

 

Quelle est la différence entre les olives vertes et les olives noires ?

 

De quelle région sont originaires les premiers rois de Sicile ? Citez en un. À quel siècle a-t-il régné ?

 

Quelles influences trouve-t-on dans l’architecture de la cathédrale de Palerme ?

 

Qu’y a-t-il sur les quatre façades du Quattro Canti ? (détaillez par niveau)

 

Quel est l’ennemi des orangers ?

 

Que signifie claustrophobe ?

 

Comment s’appelait le cheval de Frédéric II ?

 

Qu’extrayait-on dans la mine près de laquelle nous sommes passés ?

 

Questions de Tom et Max :

 

Quel est le nom de l’architecte de la cathédrale de Palerme ?

 

Quelles religions cohabitaient sous Roger II ,

 

Contre qui se battaient les chevaliers français (les pupi) ?

 

Que signifie « stupor mundi ». Qui portait ce surnom ?

 

Questions de Tom et Max :

 

Quel est le nom de l’architecte de la cathédrale de Palerme ?

 

Quelles religions cohabitaient sous Roger II ,

 

Contre qui se battaient les chevaliers français (les pupi) ?

 

Que signifie « stupor mundi ». Qui portait ce surnom ?

 

Cette année, nous n'avons pas visité Monreale. Voici donc les photos de notre voyage en 2011.

Monreale se trouve à 7 km à l’ouest de Palerme. La cathédrale Santa Maria Nuova (1172-1176) a été commandée par le roi Guillaume II le Bon pour asseoir son pouvoir en sapant celui de l’archevêque de Palerme, Gautier de Palerme, et aussi pour offrir un sanctuaire aux bénédictins. En réaction, Gautier du Moulin entreprit l’agrandissement de la cathédrale de Palerme.

 

La cathédrale est de style arabo-normand-byzantin. On y accède en montant une forte côte et des escaliers. La cathédrale a été élevée au rang de basilique mineure par le pape Alexandre III.

Murs crénelés de l’architecture normande

 

 

Les mosaïques byzantines, près de 6000 m², nécessitèrent 2000 kg d’or.

 

 

 

Cul de four : le Christ Pantocrator bénit à la grecque

 

 

Les mosaïques de la nef ont été réalisées par des artistes vénitiens. Elles représentent des scènes de l’Ancien et Nouveau Testaments.

 

 

 

 nef sud :

 

 

en haut :

 

création des poissons et des oiseaux

 

création des animaux .Dieu insuffle l’âme à l’homme

 

le septième jour Dieu se repose

 

en bas : alliance entre Dieu et Noé sous l’arc-en-ciel

 

l’ivresse de Noé est raillée par ses fils

 

construction de la tour de Babel

nef sud

en haut : création des étoiles, création des poissons et des oiseaux

en bas : les animaux quittent l'arche de Noé, alliance entre Noé et Dieu sous l'arc-en-ciel

construction de l'arche de Noé :

 

les animaux montent dans l'arche :

création des animaux, Dieu insuffle l'âme à l'homme

 

nef nord :

 

en haut :

 

péché originel

 

en bas :

 

l’ange empêche Abraham d’immoler Isaac

 

Rebecca donne à boire aux chameau d’Abraham

 

 

nef nord

 

en haut :

 

le sang d’Abel demande vengeance à Dieu qui maudit Caïn

 

Lamech tue Caïn

 

en bas ;

 

Jacob voit en rêve l’échelle qui monte au ciel

 

lutte entre Jacob et l’ange

lutte entre Jacob et l'ange :

 

 

 

Dallage en granit, porphyre et marbre.

 

beau plafond :

au fond, un sarcophage, celui de Guillaume I (?) :

 

Le cloître est ce qui reste du monastère bénédiction. Il allie avec bonheur les styles normand et arabe.

 

 

Guy de Maupassant décrit le cloître dans son « Voyage en Sicile ». « Comme elles paraissent bien créées pour engendrer la songerie, ces allées de pierre, ces allées de menues colonnes enfermant un petit jardin qui repose l’œil sans l’égarer, sans l’entraîner, sans le distraire. »

 

 

228 colonnes jumelées, de marbre blanc, soutiennent des arcades d’inspiration arabe.

 

« Celles-ci, couvertes de sculptures d’une finesse incomparable... »

 

 

« … d’autres colonnes ornées d’un simple dessin de pierre qui monte autour d’elles en s’enroulant comme grime une plante. »

 

 

« Ce divin promenoir est enclos de hautes murailles très vieilles, à arcades ogivales, c’est là tout ce qui reste aujourd’hui du couvent. »

 

 

Fontaine. Selon la tradition, les femmes qui s’y lavent les mains, rajeuniraient de dix ans.

 

La viste de Palerme se termine par le musée des marionnettes près du jardin Garibaldi et as loin de la mer.

 

1 – hôtel

 

2 – Porte Carini

 

3 – marché du Capo

 

4 – église Saint Cosmo

 

5 – cathédrale

 

6 – palais Drago Ajroli

 

7 - place Bologni

 

8 – Quattro Canti

 

9 – place Pretoria et fontaine

 

10 – place Bellini

 

11 – place Croce d Vespri

 

12 – jardin Garibaldi

 

13 – musée del Pupi

Musée international des Pupi Antonio Pasqualino

 

Le musée a été créé en 1975 par Antonio Pasqualino et regroupe environ 4000 marionnettes, provenant de Palerme, Catane et Naples et aussi du monde entier, Afrique, Asie…

 

Nous avons pu assister à un spectacle mettant en scène les Paladin s de la Chanson de Roland. Les personnages sont Orlando en rouge (Roland), Rinaldo en vert (Renaud), Charlemagne, le traître Gano de Magonza (Ganelon) et les ennemis, les Sarrasins, par exemple Ferraud. Les Sarrasins arrivent de par la droite et les Français par la gauche. Nous n’avons rien compris sauf les mots de la fin « Vive les Français ».

 

Le théâtre de marionnettes (les pupi) est très populaire depuis le XVI è siècle mais les marionnettes existent sans doute depuis l’Antiquité. Les gens pauvres aimaient beaucoup ce spectacle qui représentait leurs espoirs. Autrefois, les spectacles étaient donnés en patois dans les écoles.

 

Les pupi siciliens sont des marionnettes à deux tringles et à fils. La tête est en papier mâché ou en bois peint à la main. Les armures sont en tôle finement décorée. Les vêtements et plumes sont faits à la main. Les barbes et les cheveux sont en vrais cheveux. La main gauche est commandée au moyen d’un fil et tient le bouclier. La main droite tient l’épée.

 

Il y a deux écoles en Sicile : celle de Palerme et celle de Naples avec quelques différhttps://wepa.unima.org/fr/pupi/ences.

 

Les pupi de Catane sont très grandes (1,20 m ou plus) et pèsent 16 kg, celles de Palerme mesurent 80 cm à 1 m et pèsent 8 kg. Elles sont manœuvrées d’en haut alors que les pupi de Palerme sont manœuvrées depuis les coulisses. Les pupi de Catane ont les genoux raides alors que les pupi de Palerme sont totalement articulées, leurs bras et jambes peuvent se plier. Un fil attaché à la tige du bras droit permet de dégainer l’épée et la remettre au fourreau. La tête peut être décapitée. Les pupi peuvent exécuter une véritable « bataille dansante » !

la trinacria :

marionnettes thai

chinoises :

africaines :

indonésiennes ;

Charlemagne :

 

Au musée, j’ai acheté un pupo Roland (Orlando). Plus tard dans la semaine, les enfants ont répondu à un quizz sur la villa Casale. Ils ont tous bien répondu et chacun a reçu un pupo : Max et Tom ont eu Orlando.

 

Pour en savoir davantage sur les pupi : clic

 

 

 

 

 

Tout à côté, sur la place Pretoria, se trouve une fontaine monumentale. Au fond, l’église sainte Catherine d’Alexandrie qui jouxte un couvent où on fabrique des gâteaux à l’ancienne. À droite, le palais Pretorio surmonté de la statue de Sainte Rosalie (pas sur la photo)

On appelle aussi cette place la piazza Vergogna (place de la honte) à cause de la fontaine. En 1573, le Sénat de Palerme acheta une fontaine destinée à un palais de Florence, celui de Luigi de Toledo qui, endetté dut la vendre. La fontaine comprenait 48 statues et pour être transportée, elle fut démontée en 644 morceaux. Pendant le trajet, certaines sculptures furent endommagées et d’autres statues sont restées à Florence et à Naples.

Cette fontaine fut appelée « fontaine de la honte », en raison de la nudité des statues (les religieuses cassèrent les nez des statues), mais aussi parce que la municipalité corrompue de l’époque avait préféré dépenser une somme importante alors que la population était en proie à une grande famine.

Je ne trouve pas les statues particulièrement belles.. Certaines représentent les quatre fleuves de Palerme : l'Oreto, le Gabriele, le Maredolce et le Papineto.

photos de Tom, au fond l'église Sainte Catherine