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Par bluesy le 14 Octobre 2014 à 23:49
Le dimanche 8 juin, nous quittons Sorrente pour Capri. Il fait beau... Pour nous rendre à l'hôtel situé tout en haut, un seul moyen : le taxi. On entasse les valises et les touristes et on monte par une route en lacets.
Par la suite, pour nous déplacer dans l'île, nous aurons le choix entre les pieds, les taxis collectifs à 6 ou 7 personnes,
le funiculaire, le télésiège à 1 place et le bus. Incroyable ce qu'on mettre de personnes dans un bus !!!
L'hôtel San Michele se situe sur la côte nord de l'île.
De là, nous apercevons Marina Grande où nous avons accosté.
Belles vues depuis le balcon de la chambre. La mer :
la falaise qui sépare l'île en deux, on aperçoit vaguement, cachée derrière les arbres, la villa San Michele d'Axel Munthe et tout en haut le château Barberousse qui doit son nom à Khayr-ad-Din-Barberousse, pirate ottoman qui assiégea l'île en 1535..
le matin :
le soir :
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Par bluesy le 13 Octobre 2014 à 23:45
cynthia cardui (Belle-dame)
un clic sur la photo pour voir la trompe
le papillon jaune est un Citron de Provence
un piéride du chou
autre piéride
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Par bluesy le 13 Octobre 2014 à 00:08
C’est un monastère double : le couvent des sainte Claire et le monastère des Franciscains.
Le cloître des clarisses a été construit en 1310 par Robert le Sage, troisième roi d’Anjou .puis reconstruit au XVIIIè siècle dans le style rococo après le tremblement de terre de 1696.
Les clarisses sont encore cloîtrées, il y en a encore 20 et il y a 15 Franciscains . Autrefois, dans chaque famille riche une des filles devenait sœur, elle était oubliée de la famille.
En 1730, il y a eu des infiltrations d’eau dans le cloître et on a posé des faïences. Il n’y a pas de sujets religieux (jeu de pétanque, tarentelle, femme qui boit à la bouteille)
allégorie du silence :
un clic sur la photo pour voir les détails
le jeu de péyanque :
la tarentelle :
remarquez le chat sur le toit :
le jeu de maillet :
jolie scène représentant une clarisse en train de nourrir les chats, ils arrivent à toute vitesse !
Ulysse s'enchaîne au mât pour résister aux chants des sirènes.
une immense crèche napolitaine (photo du web)
Ce tambour à l'entrée du couvent était une roue pour déposer les pains mais aussi les enfants abandonnés qui étaient « exposés » à la générosité des classes aisées. A Sparte, « exposer » voulait dire « refuser » (enfants pas assez forts). « exposés » a donc deux sens : refusés, offerts.
Les églises de Naples étaient gothiques mais transformées en baroques sauf celle-ci qui a retrouvé le style gothique suite au bombardement . Elle a été construite en 1310. Robert le sage. Les sœurs pouvaient assister à la messe du haut des tribunes mais elles étaient complètement cloîtrées.
deux autres pages du carnet
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Par bluesy le 11 Octobre 2014 à 00:31
Le musée se trouve dans le Palais édifié en 1738 sur l’ordre de Charles de Bourbon, roi de Naples et de Sicile, pour héberger la collection d’art héritée de sa mère, Élisabeth Farnèse.
Je vous montre quelques-uns des tableaux qui m'ont particulièrement plu. Les photos sont mauvaises (photos sans flash et reflets)
Nous commençons la visite par la série de portraits des cardinaux et papes.
Paul III avec ses petits-fils. Le tableau a été peint par Le Titien. Sur la droite, Octave, a une attitude obséquieuse et s’apprête à baiser la chaussure du pape. Derrière le pape, Alexandre a une attitude plus officielle, il a déjà reçu de son grand-père la charge de cardinal (à 14 ans). Le pape est très vieux mais son regard montre toutefois une grande ruse. C’est Paul III qui rappela en 1537 que les Amérindiens sont des êtres humains, qu’ils ont droit à la propriété et à la liberté, et que l’esclavage est interdit. Paul III créa la Compagnie des Jésus. Enfin, il convoqua le Concile de Trente en 1545.
« Crucifixion » de Massiano. La peinture dorée était utilisée pour donner plus de lumière aux tableaux qui se trouvaient dans les chapelles sombres.
« Danaé », tableau du Titien destiné à orner la chambre à coucher du cardinal Alexandre Farnèse, petit-fils de Paul III. Danaé fut enfermée par son père, le roi d’Argos, à qui on avait prédit qu’il serait assassiné par son petit-fils. Mais Zeus réussit à pénétrer dans la tour sous forme de pluie d’or. De cette union naquit Persée qui, après avoir combattu Méduse, pétrifia le roi d’Argos. Le Titien a peint un autre tableau de Danaé (il se trouve à Madrid, au musée du Prado, Eros a été remplacé par une vieille femme et le tissu qui couvre la cuisse de Danaé a disparu).
"Antea", tableau du Parmesan
« Hercule à la croisée des chemins ». Tableau d’Annibal Carracci. On ne sait pas ce que choisira Hercule : le chemin montré par la Vertu, à gauche, ou celui montré par la Volupté, à droite.
« Parabole des aveugles » de Pieter Brueghel l’Ancien. Ce tableau illustre la parabole « Si un aveugle guide un autre aveugle, ils tomberont dans la fosse ». Ici, les aveugles sont six : le premier est tombé, le troisième sent le danger mais fait encore confiance, les derniers n’ont aucune idée du danger. Selon Antonella, notre guide, ce tableau est une métaphore du conflit opposant les catholiques et les protestants (au moment où a été peint le tableau, le duc d’Albe vient de réduire la rébellion des protestants). Les aveugles représentent l’ignorance, ils font confiance en l’église catholique alors qu’au loin, l’église protestante de Sint-Anna-Pade montre la stabilité.
« Le misanthrope » de Pieter Brueghel l’Ancien. Initialement ce tableau s’appelait « L’ermite ». Le tableau est sous-titré « Parce que le monde est méchant, je vais en habits de deuil ». L’homme tourne le dos au monde (les moulins, les moutons…) et s’en va vers un chemin semé de clous et peuplé d’arbres morts. Un homme dans une bulle qui représente le monde vole sa bourse.
le marché aux poissons" de Beuckelaer
« La flagellation du Christ » du Caravage. Ce tableau a été peint alors que Le Caravage, accusé de meurtre et excommunié, s’était réfugié à Naples.
"le massacre des innocents" de Mateo di Giovanni
un Christ, j'ignore pourquoi certains ont 3 clous et d'autre 4, je crois que ceux à 4 clous sont plus anciens.
une Madone
"Démocrite" d'Agostino Carracci
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