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En cours de route, nous nous arrêtons à Kokand (Qo’qou), la « cité des vents ».

La madrasa Narbutabey (son nouveau nom est Madrasa Mir), fondée par le khan Narbouta  date de 1799. C’était une école coranique et laïque où les élèves étudiaient l’astronomie, la géographie et autres sciences. Tous les étudiants étaient dans les madrasas jusqu’n 1920. Aujourd’hui, la madrasa est transformée en mosquée, actuellement en rénovation. Chaque vendredi, 1300 fidèles peuvent s’y réunir à 13 h.

Kokand

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les majoliques :

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Nous poursuivons vers le cimetière qui date du XVII è siècle. Il est encore en activité. Le cimetière est construit hors sol car la nappe phréatique est proche.

Kokand

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Nous passons d’abord sous la porte du mausolée qu’Omar Khan qui régna de 1809 à 1831, fit construire pour sa mère Modari. Il est surmonté d’une coupole bleue et son portail imite celui de la mosquée Bibi Khanum, à Samarcande. 

Kokand

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Nous arrivons ensuite devant le mausolée d’Omar Khan : le Dakhma-i-Chakhan (= tombe des rois). Il date de 1830 et se trouve dans une petite cour, entouré des mausolées de son fils, de son petit-fils et de son frère). Le mausolée a été restauré en 1970 et marie les styles des trois khanats : boiseries de Khiva, peintures du Ferghana et ornements en albâtre de Boukhara. Le portail en bois est gravé d’un poème de Nadira, la femme d’Omar. Le mihrab (=place de la bataille) est dans la direction de La Mecque.

Kokand

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Dans la cour des mausolées, un homme installe son tapis pour faire sa prière. Il se tourne à droite, à gauche et s’en va. Il a sans doute réussi à chasser le mauvais rêve de la nuit passée.

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 À la mort d’Omar, sa femme Nadira, la poétesse, exerça une régence éclairée pour son fils de 12 ans, Madali Khan. Plus tard, celui-ci, despote brutal, fut exécuté par Nasrullah Khan, émir de Boukhara, ainsi que sa mère qui avait, dit-on, refusé d’épouser l’émir. Elle repose sous une dalle blanche, derrière le Dakhma-i-Chakhan.

 

Devant le mausolée, une guérisseuse attend les clients. Une dame du groupe se prête au jeu. La guérisseuse la frappe, lui tord les bras, les jambes… C’est ensuite le tour d’un petit garçon qui a l’air bien pâle. Plus loin, un guérisseur frappe plus mollement son patient avec sa badine.

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