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L'église d'Haims (Vienne)
L’église d’Haims (230 habitants) date de 1093.
photo internet : (devant, c'est la maison du Petit Cochon)
Il y a deux portails, un au sud (qui daterait du XI è siècle) par lequel nous sommes entrés (notre logeur Andrew, de la maison d’hôtes du Petit Cochon, est allé chercher la clé chez son voisin).
Le portail ouest donne sur un clocher-porche.
À gauche, une colonne cannelée gallo romaine a d’abord été transformée en pile à mil puis en bénitier.
Le porche a été remanié en 1322 avec réemploi de pierres tombales (par exemple une pierre ornée de ciseaux).
La date de 1332 serait inscrite sur le premier contrefort de la façade sud mais je ne l’ai pas trouvée. Je n’ai pas trouvé non plus la croix de Malte qui indique que l’église a été consacrée.
La nef comporte trois travées séparées par des arcs doubleaux.
photo prise depuis le clocher-porche :
Les peintures murales ont été ajoutées à la fin du 19 è siècle par l’abbé Bonnin.
Au niveau de la tribune : crucifixion et fuite en Égypte (je ne vois pas cette dernière)
première travée : Annonciation (mur sud)
et Nativité (mur nord)
deuxième travée : baptême de Jésus (côté sud),
saint Michel, patron de l’église, Ste trinité (côté nord),
troisième travée : côté sud :les évangélistes Marc et Matthieu, Ste Radegonde, St Hilaire et un ange gardien guidant un enfant (en arrière plan, l’église)
côté nord les évangélistes Luc et Jean, le scré cœur, l’ange portant l’enfant vers le ciel. L’inscription « Zu Gott, À Dieu, Kaulbach, Eug.Bonnin n’a pas été explicitée.
Les peintures représentant les pères de l’Église, Jérôme, Augustin, Ambroise et Grégoire datent de 1765 (un artisite local nommé Pacourd)
Les peintures de l’arc triomphal datent de 1890-91.
Il y a aussi des statues polychromes modernes en plâtre. La statue de Saint Michel date du XIX è.
Un curé de cette paroisse, André-Hubert Fournet (1752-1834), prêtre réfractaire, a été canonisé en 1933. On raconte ceci, à propos de son premier sermon : « Le jeune prêtre, lors de sa première messe à Haims, monte en chaire pour prononcer son sermon, mais les fidèles le voient soudain se tapir dans la cuve, pris de panique devant l’assemblée. “J’y serais encore, blotti comme un lapin dans un trou, disait-il plus tard, si mon oncle n’avait envoyé le sacristain me chercher”. La chaire mobile se voit encore de nos jours ; elle a été placée sous la tribune. »
Renseignements trouvés sur les panneaux à l’intérieur de l’église.
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Commentaires
1Uzuki2Dimanche 31 Juillet 2022 à 22:29Merci pour cette visite très intéressante ! Bonne nuit ! BisousRépondre
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