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Par bluesy le 17 Juin 2015 à 20:43
Orhan Gazi Türbesi : mausolée d’Orhan Gazi, deuxième sultan de l’empire ottoman (1281-1362. Il a été construit après transformation du monastère Saint Élie.
Mausolée d’Osman Gazi, père d’Orhan Gazi et fondateur de la dynastie ottomane. Il est enterré avec son fils aîné, son petit-fils et sa deuxième épouse.
Le tremblement de terre de 1855 abîma les deux mausolées.
Citadelle d’époque byzantine aux colonnes de réemploi
le caravansérail (koza han):
fontaine sur la place du caravansérail :
dans les toilettes, que d'interdictions !
Yeşil türbe (mausolée vert ) Le sultan Mehmet I Çelebi enterré avec sa nourrice et ses enfants. Il se trouve à côté de la mosquée verte.
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Par bluesy le 16 Juin 2015 à 23:11
Bursa a été la première capitale de l’Empire ottoman (de 1326 à 1413)
Grande mosquée (Ulu cami): Elle a été construite en 1399, sous le règne de Bajazet (Bayezid I), quatrième sultan, surnommé L’Éclair.
Sabots et fontaine à ablutions fin XIV è siècle
Elle a la forme d’un rectangle surmonté de 4 rangées de 5 dômes. La gigantesque salle de prière est ornée d’un grand nombre de calligraphies.
mirhab
Sardivan : Fontaine pour boire l’eau et rafraîchir, ce n’est pas une fontaine à ablutions.
Chapelets par terre pour les musulmans qui ont oublié leur chapelet
Minbar en noyer : motifs représentant la lune et les étoiles, soleil et planètes
Mosquée verte avec 2 minarets (Yeşil cami). Elle a été construite sous le règne de Mehmet I Çelebi en 1412.
Portail
muqarnas :
Niches pour les Coran
il y avait des salles avec cheminée, les élèves pouvaient y lire et dormir, l’enseignement était donné par des professeurs itinérants.
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Par bluesy le 27 Mai 2015 à 22:02
Une cité greco-romaine fabuleuse !
Pergame (nom actuel Bergama)
En 301 av JC, Lysimaque, lieutenant d’Alexandre le Grand, fit construire une forteresse sur la colline. Son intendant, Philétaire, s’appropria le trésor de 9 000 talents et fonda le royaume de Pergame qui fut un royaume indépendant de 283 à 133 av JC. Il légua le royaume à son neveu Eumène. Le dernier roi de Pergame, Attale III légua le royaume à Rome. À son apogée, sous les règnes de Trajan et Hadrien, la cité était concurrente d’Alexandrie. Elle atteignait 200 000 habitants. Un violent séisme, vers 300 ap Jc, précipita son déclin.
Construite sur une hauteur, elle est formée de trois villes, réunies les unes aux autres par des escaliers et des terrasses. Pour accéder à la ville haute, nous avons emprunté le téléphérique.
La ville haute, l’Acropole :
Les palais royaux étaient des maisons de plan carré ou rectangulaire, au toit plat en pisé, avec une cour ornée de colonnes en bois et de fresques sur les murs
L’autel de Zeus (II ème siècle av JC) fut construit pour commémorer la bataille d’Eumène II sur les Galates. Une frise raconte le combat des Dieux de l’Olympe (représentant les Pergamiens) contre les Géants (représentant les Galates) : symbole de la victoire de l’Ordre sur le Désordre. De nombreux dieux sont représentés : Zeus, Athéna, Arès, Héraclès, Héra, Apollon, Artémis, Léto, Niké… . Les pierres furent démontées une par une et le temple fut reconstitué au musée de Berlin. Ce que nous avons vu est une maquette.
les Moires contre Agrios et Thoas
Le temple de Trajan (II è siècle ap JC), au sommet de l’acropole domine le site. C’est le seul sanctuaire d’Asie mineure destiné au culte impérial. Il est construit en marbre blanc alors que les autres monuments sont en andésite.
La bibliothèque est la plus vaste après Alexandrie. Elle contenait 200 000 parchemins. Des murs séparent les salles de lecture. Des espaces d’un mètre derrière les étagères permettaient la circulation de l’air pour la protection des parchemins. Selon Pline l’Ancien, Ptolémée aurait interdit l’exportation de papyrus et Pergame inventa le parchemin (peau de mouton tannée) pour le remplacer. Le parchemin tient son nom de la ville de Pergame.
Construit au II ème ava JC, le temple de Dionysos a été recouvert de plaques de marbre au IIIème siècle ap JC par Caracalla en remerciement de sa guérison.
Au loin, on aperçoit l'aqueduc :
Le théâtre date du II ème siècle av JC. C’était le plus pentu de l’antiquité (et nous nous en sommes aperçus !). Nous y avons accédé par le haut et nous avons descendu le théâtre prudemment. Le théâtre comportait 80 gradins et accueillait 10 000 spectateurs. Il ne possédait pas de scène mais un mur de scène était dressé pour chaque spectacle. Au centre de la cavea, la loge impériale en marbre (époque romaine) accueillait les notables.
Nous redescendons vers la ville basse et nous avons une belle vue sur l'Acropole :
La ville basse :
L’Asclépiéion, hôpital antique, situé au pied de l’Acropole, date du IVème et fut agrandi sous les Romains. Il était dédié à Asclépios (Esculape), dieu de la médecine. Ce lieu de pèlerinage et de thermalisme attirait les fidèles de tout l’Empire. Il fut fondé à l’emplacement d’une fontaine miraculeuse. C’était un centre thérapeutique où avaient lieu des guérisons merveilleuses et où se mêlaient médecine, magie, superstition, thermalisme, psychiatrie. Le lieu comportait une école de médecine, une bibliothèque, des temples (dédiés à Esculape et à son fils Télesphore) et un théâtre. Les philosophes et les savants s’y réunissaient. Les méthodes de traitement comportaient des sacrifices aux dieux, des prières, le sommeil et l’analyse des rêves, des massages, des bains d’eau thermale chaude et froide, des bains de boue, de soleil et de mer, des médicaments à base de plantes, de la musique, des spectacles et des jeux. « Entrée interdite à la mort » était écrit à l’entrée. On expulsait les mourants et les femmes sur le point d’accoucher. Personne ne devait mourir dans le sanctuaire ! Mais un tremblement de terre ravagea le sanctuaire vers 250 (règne de Valérien) et il y eut des morts.
Galien, le médecin des gladiateurs, grand rival d’Hippocrate, est né à Pergame et y a fondé une école de médecine. C’était le spécialiste de l’anatomie interne.
Les patients devaient parcourir la voie sacrée, la Via Tecta, longue de 820 m. De chaque côté de cette rue, s’ouvraient les chambres des malades. Pour les maladies psychologiques, on demandait aux malades de dormir et ils recevaient le traitement approprié en fonction de leurs rêves.
Au centre de la cour carrée se trouve une colonne avec les serpents, c’est le caducée, emblème d’Asclépios.
Portique nord : près du théâtre. Trois chapiteaux sont de style corinthien, les autres sont ioniques.
Théâtre : Réservé aux patients, il accueillait 3500 spectateurs. Ces spectacles faisaient partie des traitements.
gradins décorés de pattes de lions
Fontaine sacrée
Portique sud
Toilettes publiques
Cryptoporticus. Le tunnel permettait aux patients d’aller de la fontaine sacrée( où ils faisaient leurs ablutions) au temple de Télesphore. Par des ouvertures dans la voûte du tunnel, les prêtres prononçaient des incantations de guérison sur les patients qui traversaient le tunnel. Nous aussi, nous avons entendu les incantations de guérison, mais ce n’était que François, un membre de notre groupe qui les prononçait.
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Par bluesy le 9 Mai 2015 à 23:54
De très belles statues d'époques hellénisrique et romaine
Aphrodite :
Cybèle :
Asclépios
Androclos, fondateur d'Éphèse
Aphrodite :
Héraklès :
Niké
des mosaïques :
Éros
Éros
alabastron (pour mettre du parfum ou de l'huile de massage)
Déméter
à la sortie, un petit tour sur la jetée
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Par bluesy le 9 Mai 2015 à 23:29
Tout d'abord, une vue sur le temple d'Artémis ou Artémision, il n'en reste que cette colonne
la citadelle d'Ayasoluk et la basilique Saint-Jean :
La basilique Saint-Jean : Un premier édifice a été construit sous Théodose vers 400 sur la tombe attribuée à Saint-Jean. Il n’en reste que le baptistère (photo arrangée : j'ai enlevé les pieds et les ombres des touristes et je n'ai laissé que le chat).
En mauvais état, la basilique a été remplacée par un édifice grandiose à 6 coupoles sous le règne de Justinien.
chapiteau avec le monogramme de Théodora :
le skeuvophylakion qui contenait le trésor :
tout près, la mosquée d'Isa Bey :
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