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Par bluesy le 14 Mai 2023 à 00:01
Le village 77 hab, densité 7 hab/km²)se trouve au sud de Montargis et d’Amilly.
L’église Saint-Martin, est d’époque pré-romane (XI è siècle). Elle a été construite avec des fragments de sarcophages mérovingiens provenant du cimetière antique, notamment au niveau du tympan du porche.
photo internet : Par François GOGLINS — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26122035
L’église a été désaffectée au moment de la Révolution et la commune rattachée à Montcresson. L’église a été vidée de son mobilier et de sa cloche, installée dans le clocher de Montcresson. Le chœur s’est effondré en 1938. La commune a entrepris la restauration de l’église en 1968. L’arc triomphal qui séparait la nef du chœur était décoré de fresques du XIè-XII è siècles qui ont été déposées et conservées au musée Girodet de Montargis.
Le portail est précédé d’un petit auvent. Le tympan est énigmatique. Plusieurs interprétations sont avancées : le paradis terrestre avec Adam et Ève, un thème sassanide (culte solaire), création du monde.
Le mobilier se trouve au musée de Châtillon-Coligny.
Il y avait deux cimetières antiques : une nécropole romaine (IV è ap JC) et un cimetière celtique (V et VI è avant J.-C.)
Pour visiter l’intérieur, sans doute faut-il s’adresser à la mairie : le mercredi de 14 h à 17 h (02 38 94 2 82)
à lire : « Crime à la société d’émulation » Armelle Guégant
devant la mairie, un pot de grémil
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Par bluesy le 3 Mai 2023 à 21:50
De retour d'Amilly ( 2h 12 de route pour passer un scanner de 345 min, résultats compris), il faisait chaud dans la voiture. Nous nous sommes arrêtés à Puiseaux au café brocante "L'arôme antique"
BBoire un chocolat chaud et une limonade de Beauce au gingembre, sous des objets étranges et dans une ambiance musicale rock, c'est sympa.
Ten years after, "I'm going home"
Velvet underground and Nico "Venus in furs"
Syd Barrette "Octopus"
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Par bluesy le 1 Mai 2023 à 14:36
Ce premier festival était organisé par Anaïs Groizy qui animait des ateliers d'aquarelle en live au moment du confinement.
J'y ai rencontré Anne Bronner, une "croqueuse de Paris" comme Véronique Massenot rencontrée la veille à Pithiviers
J'ai ensuite rencontré deux carnettistes que je suis depuis quelques années sur facebook. Elles m'ont dessiné de jolies dédicaces sur les livres achetés et en plus ont dessiné de jolies pages sur mon carnet du quotidien
Chantal Darnis et son époux Gérard et leur groupe "jeudissime" sur facebook:
Les magnifiques insectes de Chantal :
Marie Stricher et ses fabuleux carnets sur l'Ouzbékistan :
Chantal m' fait connaitre une amie marseillaise : : Andrée Terlizzi :
Je me suis également inscrite à un atelier "introduire des personnages dans les personnages", avec Jenny de Hooghe. Très intéressant !
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Par bluesy le 25 Mars 2023 à 14:38
Le musée archéologique et historique d’Orléans se trouve dans l’hôtel Cabu, sur une placette qui débouche dans la rue Jeanne d’Arc à Orléans.
Philippe Cabu était avocat au Châtelet et en 1550, il a fait construire ce magnifique hôtel Renaissance, au goût du jour. La construction est attribuée à Jacques I Androuet du Cerceau.
En 1855, l’hôtel est transformé en musée et en juin 1940, il est bombardé, incendié et des collections ont été détruites. D’autres ont pu être sauvées.
L’hôtel Cabu s’appelle aussi Maison de Diane de Poitiers, je ne sais pas pourquoi.
Une salle est consacrée à Jeanne d’Arc :
1 - bronze
2 portrait de jeanne d’Arc, dit portrait de l’hôtel de ville où il a été trouvé. Ce portrait a suivi de modèle aux portraits ultérieurs de Jeanne d’Arc. Il date de 1581 et a été peint à l’huile sur toile.
3 – buste en terre cuite, attribué à Pierre-Nicolas Beauvallet (1750-1818). Il provient du château de Gaillon (Eure)
4 – Jeanne d’Arc à l’étendard. 1972. Acier martelé patiné de Roger Toulouse (1918-1994)
Le trésor de Neuvy-en-Sullias a été découvert à Neuvy (30 km au S-E d’Orléans) en 1861 par des ouvriers d’une sablière dans une cache de 1,40 m² faite de briques, tuiles et pierres, sans maçonnerie. Il y avait peut-être d’autres objets que ceux acquis par le musée en 1864, ils ont disparu, été vendus…
Plusieurs hypothèses ont été émises sur l’origine de ce « trésor » : un stock de bronzier, un butin de voleurs, le trésor d’un temple. Maintenant on pense plutôt que ces statues sont un ensemble cultuel d'un ou plusieurs temples gaulois, peut-être aussi d’un laraire privé (petites statues).
On suppose que les objets ont été enfouis au II è ou III è siècle.
Plusieurs hypothèses ont été avancées : mise à l’abri des envahisseurs ? On pense plutôt à un enfouissement des offrandes gauloises qui n’étaient plus d’actualité sous la période romaine mais n’étaient pas fondues en raison de leur caractère sacré. Ces objets ont pu être enterrés pour faire place à de nouvelles offrandes dans les temples.
Toutes les statues sont en bronze coulé, sauf les sangliers qui eux sont réalisés par martèlement de plaques de métal sur une forme en bois, les détails du décor étant ensuite exécutés « au repoussé ».
Les statues qui datent de la fin du I siècle avant J.-C. Et début du I siècle, sauf les sangliers, plus anciens et le cheval est plus tardif.
Le cheval : 1,05 m de hauteur, 54 kg. Bronze filé (pour la bride) et cire perdue. Il était sans doute suspendu par les anneaux du socle. La perspective est faite pour être vue en hauteur. Sur le socle, une plaque indique le lieu où il se trouvait et le nom du dieu à qui il était dédié.
Polémique à propos de cette inscription : (copie du texte wikipédia) :
L'interprétation de l'inscription jusqu'ici couramment acceptée, avec dédicace à Rudobius, est :
« AVG(usto) RVDIOBO SACRVM / CVR(ia) CASSICIATE D(e) S(ua) P(ecunia) D(edit) / SER(vius) ESVMAGIVS SACROVIB SER(vius) IOMAGLIVS SEVERVS / F(aciendum) C(uraverunt). »
Traduit par :
« A l'auguste Rudiobus / La curie du (Vicus) Cassiciacus a fait cette offrande en la payant de ses deniers / Servius Esumagius Sacrovir, Servius Iomaglius Severus / Ont pris soin de faire exécuter ce travail. »
Mais cette inscription se lit tout aussi bien de la façon suivante :
« AVG(ustis) RVDIOBO SACRVM / CVR(ator) CASSICIATE D(e) S(ua) P(ecunia) D(edit) / SER(viens) ESV MAG(n)VS SACROVIB(is) SER(viens) I(ovi) O(ptimo) MAGI(n)VS SEVERVS / F(aciendum) C(uraverunt) »
Traduit par :
« Aux augustes dieux suprêmes / L'administrateur de l'espace cultuel a fait cette offrande à ses frais / Le Grand Servant d'Esus Sagrovibis et le Grand Servant de Jupiter Très Bienfaisant Severus / Se sont chargés de la réalisation. ».
Selon cette interprétation, qui contrairement à la première tient compte du contexte gaulois, le sanctuaire aurait été dédié à Esus, puissant dieu gaulois, avec l'ajout de Jupiter dieu romain - mais sans assimiler ces deux dieux ensemble, ce qui correspond bien à la mentalité gauloise.
un sanglier : 1,52 m de long, 5854 g, enseigne de guerre gauloise
des animaux plus petits : deux sangliers,
un cerf, ses bois sont amovibles, symbole de renaissance cyclique. La statuette est probablement dédiée à Cernunnos, dieu habituellement représentée sous forme humaine avec une ramure de cerf sur la tête. Fin de l’époque gauloise.
un bovidé (25 cm)
des statuettes plus petites :
une femme tenant une boule :
des nus (la grande et la petite danseuse) :
la grande danseuse : la grande danseuse : 13,5 cm. En la voyant, on pense évidemment à Giacometti ou Modigliani ! Elle a servi d’illustration pour « Les voix du silence » d’André Malraux. Alliage cuivreux
, des personnages habillés (l’homme aux braies,
l’homme à la bourse)
des figures mythologiques : Esculape (dieu de la médecine, le caducée a disparu,
Hercule (il tient dans ses mains les pommes du jardin des Hespérides et s massue), Mars
une trompette (1,52 m, 854 g, I siècle après JC))
On trouve aussi des objets de la vie domestique (plats, amphores, chenets, cuillères, clés, lampes à huile), des objets de parure (fibules, flacon à parfums, épingles à cheveux), des objets servant au tissage (poids, dévidoir, fusaïoles), une borne milliaire.
Certains objets ont pu être fabriqués ailleurs et importés, par exemple la déesse-mère, en terre cuite blanche de l’Allier. (trouvée à Tigy avant 1884)
un ex-voto en bois trouvé à Montbouy, source des bains vers 1860.Dans une autre salle, il y a une pierre étrange :
Cette étrange pierre de 2,3 kg et de 20 cm sur 16 est exposée au musée d’Orléans.
Elle a été trouvée en 1895 et donnée au musée en 1903. Elle daterait du 16 è siècle.
À quoi servait-elle ? On a pensé qu’elle était l’équivalent du « klapperstein » conservé à Mulhouse. La « pierre des bavardes » était un instrument de torture réservé aux femmes médisantes (les hommes écopaient d’une amende). Cette torture a été abolie à la Révolution.
On a fait au début du 20 è siècles une série de six cartes postales représentant cette pierre et une femme la portant au cou.
Mais on pense que ce serait plutôt un poids d’horloge ou une tête sculptée du cimetière.
Mystère…
renseignements trouvés ici : CLIC et Là
le kapperstein de mulhouse : CLIC
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Par bluesy le 15 Février 2023 à 20:58
Cette exposition interactive circule partout en France. À Malesherbes, jusqu'au 25 février.
Un jeu interactif très amusant. Il faut compter une heure de jeu environ, davantage si on bavarde avec les bibliothécaires !
Muni d'une tablette et d'écouteurs, on suit les indications qui apparaissent à l'écran, ensuite il faut scanner des éléments des grands panneaux pour obtenir de nouveaux indices et découvrir qui est le responsable des crimes perpétrés dans ce village du Moyen-âge. On cherche le coupable au château, à l'auberge, au lavoir, au cimentière, dans l'antre du bourreau, au monastère.
C'est gratuit, on ne gagne rien, sauf une heure d'amusement et la fierté d'avoir découvert le coupable.
un événement à noter dans mon carnet du quotidien
le site de l'expo : CLIC
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