•  Le village 77 hab, densité 7 hab/km²)se trouve au sud de Montargis et d’Amilly.

     

    L’église Saint-Martin, est d’époque pré-romane (XI è siècle). Elle a été construite avec des fragments de sarcophages mérovingiens provenant du cimetière antique, notamment au niveau du tympan du porche.

    photo internet : Par François GOGLINS — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26122035

     

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat

     

    L’église a été désaffectée au moment de la Révolution et la commune rattachée à Montcresson. L’église a été vidée de son mobilier et de sa cloche, installée dans le clocher de Montcresson. Le chœur s’est effondré en 1938. La commune a entrepris la restauration de l’église en 1968. L’arc triomphal qui séparait la nef du chœur était décoré de fresques du XIè-XII è siècles qui ont été déposées et conservées au musée Girodet de Montargis.

     

    Le portail est précédé d’un petit auvent. Le tympan est énigmatique. Plusieurs interprétations sont avancées : le paradis terrestre avec Adam et Ève, un thème sassanide (culte solaire), création du monde.

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat

    Le mobilier se trouve au musée de Châtillon-Coligny.

     

    Il y avait deux cimetières antiques : une nécropole romaine (IV è ap JC) et un cimetière celtique (V et VI è avant J.-C.)

     

    Pour visiter l’intérieur, sans doute faut-il s’adresser à la mairie : le mercredi de 14 h à 17 h (02 38 94 2 82)

     

    à lire : « Crime à la société d’émulation » Armelle Guégant

     devant la mairie, un pot de grémil

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat

     

    L'étrange tympan de l'église de Cortrat


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  • De retour d'Amilly ( 2h 12 de route pour passer un scanner de 345 min, résultats compris), il faisait chaud dans la voiture. Nous nous sommes arrêtés à Puiseaux au café brocante "L'arôme antique"

    BBoire un chocolat chaud et une limonade de Beauce au gingembre, sous des objets étranges et dans une ambiance musicale rock, c'est sympa.

    Ten years after, "I'm going home"

    Velvet underground and Nico "Venus in furs"

    Syd Barrette "Octopus"

    L'arôme antique

    L'arôme antique

    L'arôme antique


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  • Ce premier festival était organisé par Anaïs Groizy qui animait des ateliers d'aquarelle en live au moment du confinement.

    Festival du carnet de voyage à Orléans

    J'y ai rencontré Anne Bronner, une "croqueuse de Paris" comme Véronique Massenot rencontrée la veille à Pithiviers

    Festival du carnet de voyage à Orléans

    Festival du carnet de voyage à Orléans

    Festival du carnet de voyage à Orléans

    J'ai ensuite rencontré deux carnettistes que je suis depuis quelques années sur facebook. Elles m'ont dessiné de jolies dédicaces sur les livres achetés et en plus ont dessiné de jolies pages sur mon carnet du quotidien

    Chantal Darnis et son époux Gérard et leur groupe "jeudissime" sur facebook:

    Festival du carnet de voyage à Orléans

    Festival du carnet de voyage à Orléans

    Les magnifiques insectes de Chantal :

    Festival du carnet de voyage à Orléans

    Marie Stricher et ses fabuleux carnets sur l'Ouzbékistan :

    Festival du carnet de voyage à Orléans

    Festival du carnet de voyage à Orléans

    Chantal m' fait connaitre une amie marseillaise : : Andrée Terlizzi :

    Festival du carnet de voyage à Orléans

    Festival du carnet de voyage à Orléans

    Je me suis également inscrite à un atelier "introduire des personnages dans les personnages", avec Jenny de Hooghe. Très intéressant !

    Festival du carnet de voyage à Orléans

     


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  • Le musée archéologique et historique d’Orléans se trouve dans l’hôtel Cabu, sur une placette qui débouche dans la rue Jeanne d’Arc à Orléans.

     

    Philippe Cabu était avocat au Châtelet et en 1550, il a fait construire ce magnifique hôtel Renaissance, au goût du jour. La construction est attribuée à Jacques I Androuet du Cerceau.

     

    En 1855, l’hôtel est transformé en musée et en juin 1940, il est bombardé, incendié et des collections ont été détruites. D’autres ont pu être sauvées.

     

    L’hôtel Cabu s’appelle aussi Maison de Diane de Poitiers, je ne sais pas pourquoi.

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

     

     

    Une salle est consacrée à Jeanne d’Arc :

     

    1 - bronze

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

     

    2 portrait de jeanne d’Arc, dit portrait de l’hôtel de ville où il a été trouvé. Ce portrait a suivi de modèle aux portraits ultérieurs de Jeanne d’Arc. Il date de 1581 et a été peint à l’huile sur toile.

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

     

    3 – buste en terre cuite, attribué à Pierre-Nicolas Beauvallet (1750-1818). Il provient du château de Gaillon (Eure)

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

     

    4 – Jeanne d’Arc à l’étendard. 1972. Acier martelé patiné de Roger Toulouse (1918-1994)

     

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

     

    Le trésor de Neuvy-en-Sullias a été découvert à Neuvy (30 km au S-E d’Orléans) en 1861 par des ouvriers d’une sablière dans une cache de 1,40 m² faite de briques, tuiles et pierres, sans maçonnerie. Il y avait peut-être d’autres objets que ceux acquis par le musée en 1864, ils ont disparu, été vendus…

     

    Plusieurs hypothèses ont été émises sur l’origine de ce « trésor » : un stock de bronzier, un butin de voleurs, le trésor d’un temple. Maintenant on pense plutôt que ces statues sont un ensemble cultuel d'un ou plusieurs temples gaulois, peut-être aussi d’un laraire privé (petites statues).

     

     

    On suppose que les objets ont été enfouis au II è ou III è siècle.

     

    Plusieurs hypothèses ont été avancées : mise à l’abri des envahisseurs ? On pense plutôt à un enfouissement des offrandes gauloises qui n’étaient plus d’actualité sous la période romaine mais n’étaient pas fondues en raison de leur caractère sacré. Ces objets ont pu être enterrés pour faire place à de nouvelles offrandes dans les temples.

     

    Toutes les statues sont en bronze coulé, sauf les sangliers qui eux sont réalisés par martèlement de plaques de métal sur une forme en bois, les détails du décor étant ensuite exécutés « au repoussé ».

     

    Les statues qui datent de la fin du I siècle avant J.-C. Et début du I siècle, sauf les sangliers, plus anciens et le cheval est plus tardif.

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

     Le cheval : 1,05 m de hauteur, 54 kg. Bronze filé (pour la bride) et cire perdue. Il était sans doute suspendu par les anneaux du socle. La perspective est faite pour être vue en hauteur. Sur le socle, une plaque indique le lieu où il se trouvait et le nom du dieu à qui il était dédié.

      Polémique à propos de cette inscription : (copie du texte wikipédia) :

     L'interprétation de l'inscription jusqu'ici couramment acceptée, avec dédicace à Rudobius, est :

     « AVG(usto) RVDIOBO SACRVM / CVR(ia) CASSICIATE D(e) S(ua) P(ecunia) D(edit) / SER(vius) ESVMAGIVS SACROVIB SER(vius) IOMAGLIVS SEVERVS / F(aciendum) C(uraverunt). »

     Traduit par :

     « A l'auguste Rudiobus / La curie du (Vicus) Cassiciacus a fait cette offrande en la payant de ses deniers / Servius Esumagius Sacrovir, Servius Iomaglius Severus / Ont pris soin de faire exécuter ce travail. »

     Mais cette inscription se lit tout aussi bien de la façon suivante :

     « AVG(ustis) RVDIOBO SACRVM / CVR(ator) CASSICIATE D(e) S(ua) P(ecunia) D(edit) / SER(viens) ESV MAG(n)VS SACROVIB(is) SER(viens) I(ovi) O(ptimo) MAGI(n)VS SEVERVS / F(aciendum) C(uraverunt) »

    Traduit par :

     « Aux augustes dieux suprêmes / L'administrateur de l'espace cultuel a fait cette offrande à ses frais / Le Grand Servant d'Esus Sagrovibis et le Grand Servant de Jupiter Très Bienfaisant Severus / Se sont chargés de la réalisation. ».

     Selon cette interprétation, qui contrairement à la première tient compte du contexte gaulois, le sanctuaire aurait été dédié à Esus, puissant dieu gaulois, avec l'ajout de Jupiter dieu romain - mais sans assimiler ces deux dieux ensemble, ce qui correspond bien à la mentalité gauloise.

     

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

     

    un sanglier : 1,52 m de long, 5854 g, enseigne de guerre gauloise

     

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

     des animaux plus petits : deux sangliers,

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

     un cerf, ses bois sont amovibles, symbole de renaissance cyclique. La statuette est probablement dédiée à Cernunnos, dieu habituellement représentée sous forme humaine avec une ramure de cerf sur la tête. Fin de l’époque gauloise.

     

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

     un bovidé (25 cm)

    des statuettes plus petites :

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

    une femme tenant une boule :

     

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

     des nus (la grande et la petite danseuse) :

    la grande danseuse :  la grande danseuse : 13,5 cm. En la voyant, on pense évidemment à Giacometti ou Modigliani ! Elle a servi d’illustration pour « Les voix du silence » d’André Malraux. Alliage cuivreux

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

    , des personnages habillés (l’homme aux braies,

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

    l’homme à la bourse)

    des figures mythologiques : Esculape (dieu de la médecine, le caducée a disparu,

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

    Hercule (il tient dans ses mains les pommes du jardin des Hespérides et s massue), Mars

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

    une trompette (1,52 m, 854 g, I siècle après JC))

     

    On trouve aussi des objets de la vie domestique (plats, amphores, chenets, cuillères, clés, lampes à huile), des objets de parure (fibules, flacon à parfums, épingles à cheveux), des objets servant au tissage (poids, dévidoir, fusaïoles), une borne milliaire.

     Certains objets ont pu être fabriqués ailleurs et importés, par exemple la déesse-mère, en terre cuite blanche de l’Allier. (trouvée à Tigy avant 1884)

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias


    un ex-voto en bois trouvé à Montbouy, source des bains vers 1860.

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de neuvy-en-Sullias

     Dans une autre salle, il y a une pierre étrange :

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de Neuvy-en-Sullias

     

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de Neuvy-en-Sullias

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de Neuvy-en-Sullias

    Le musée archéologique et historique d'Orléans dans l'hôtel Cabu. Le trésor de Neuvy-en-Sullias

    Cette étrange pierre de 2,3 kg et de 20 cm sur 16 est exposée au musée d’Orléans.

     

    Elle a été trouvée en 1895 et donnée au musée en 1903. Elle daterait du 16 è siècle.

     

    À quoi servait-elle ? On a pensé qu’elle était l’équivalent du « klapperstein » conservé à Mulhouse. La « pierre des bavardes » était un instrument de torture réservé aux femmes médisantes (les hommes écopaient d’une amende). Cette torture a été abolie à la Révolution.

     

    On a fait au début du 20 è siècles une série de six cartes postales représentant cette pierre et une femme la portant au cou.

     

    Mais on pense que ce serait plutôt un poids d’horloge ou une tête sculptée du cimetière.

     

    Mystère…

     

    renseignements trouvés ici : CLIC et

     

     

    le kapperstein de mulhouse : CLIC

     

     

     

     


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  • Cette exposition interactive circule partout en France. À Malesherbes, jusqu'au 25 février.

    Un jeu interactif très amusant. Il faut compter une heure de jeu environ, davantage si on bavarde avec les bibliothécaires !

    Muni d'une tablette et d'écouteurs, on suit les indications qui apparaissent à l'écran, ensuite il faut scanner des éléments des grands panneaux pour obtenir de nouveaux indices et découvrir qui est le responsable des crimes perpétrés dans ce village du Moyen-âge. On cherche le coupable au château, à l'auberge, au lavoir, au cimentière, dans l'antre du bourreau, au monastère.

    C'est gratuit, on ne gagne rien, sauf une heure d'amusement et la fierté d'avoir découvert le coupable.

    Lux in tenebris, une exposition interactive à la bibliothèque

    Lux in tenebris, une exposition interactive à la bibliothèque

    Lux in tenebris, une exposition interactive à la bibliothèque

    Lux in tenebris, une exposition interactive à la bibliothèque

    Lux in tenebris, une exposition interactive à la bibliothèque

    Lux in tenebris, une exposition interactive à la bibliothèque

    Lux in tenebris, une exposition interactive à la bibliothèque

    Lux in tenebris, une exposition interactive à la bibliothèque

    un événement à noter dans mon carnet du quotidien

    Lux in tenebris, une exposition interactive à la bibliothèque

    le site de l'expo : CLIC

     


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