-
Par bluesy le 11 Juillet 2016 à 22:00
Jeudi 17 mars (130 km)
Le ciel est bleu et dégagé et nous partons pour le volcan Poás. Jacqueline nous raconte l’histoire de l’oiseau Rualdo (Chlorophonia callophys). Selon la légende, une jeune fille d'une tribu vivait près du volcan Poás. Celle-ci s'était liée d'amitié avec un oiseau nommé Rualdo et ils devinrent inséparables. (photos de cet oiseau couleur d'émeraude et d'or ICI)
Mais le père de famille qui était un puissant chaman et qui avait grandi dans la peur du volcan, était inquiet. Il avait peur que le volcan laisse éclater sa colère et qu'il détruise son village.
Un jour, en cherchant des réponses, le chaman se rendit au sommet du volcan Poas et il demanda à la puissante montagne comment il pourrait l'apaiser.
A la consternation du chaman, l'esprit du volcan lui dit que pour assouvir sa fureur, la tribu devrait sacrifier la jeune fille.
Cette nouvelle attrista le chaman mais il accepta pour sauver son village et la vie des habitants.
Malgré les cris et les protestations de sa fille, elle fut traînée au sommet non sans se débattre et hurler.
Au moment, où elle devait être jetée dans le cratère, l'oiseau Rualdo parla à l'esprit du volcan et demanda à échanger sa chanson contre la vie de la jeune femme.
Il chanta très fort pour que l'esprit du volcan puisse l'entendre et la beauté du chant de l'oiseau fit pleurer le volcan, inondant le cratère qu’on connaît désormais sous le nom de Botos.
Le volcan (alt. 2708 m) est un des plus vastes du monde : 2 km de largeur sur 300 m de profondeur. Hélas, le cratère actif est plein de brouillard.
Nous allons jusqu’à la lagune Botos, à 30 min de là. Merveille des merveilles, la lagune est parfaitement dégagée. Cette ancienne caldera fait 400 m sur 14 m de profondeur.
Un guide vient nous dire que le cratère principal vient de se dégager. Nous nous dépêchons d’y retourner et pendant 7 à 8 minutes, nous pouvons admirer le lac acide et chaud.
des gens, sans doute des vulcanologues
Le brouillard revient mais de toute façon, il est déconseillé de rester plus de 20 min à cet endroit, en raison des vapeurs fortement soufrées. Autrefois, les gens venaient chercher de l’eau dans le cratère, celle-ci servant à soulager les caries dentaires.
sur les pentes du volcan des fleurs :
centropogon sp.
monochaetum humboldtianum
la gunnera, ou "parapluie du pauvre" déjà vue au sommet du volcan Irazu :
des broméliacées :
d'autres plantes dont j'ignore le nom :
un colibri :
Nous prenons notre dernier repas chez Freddo Fresas avec son sublime smoothie à la fraise. Les pentes du volcan Poás sont très fertiles et idéales pour la culture des caféiers, des fleurs et des fraises.
1 commentaire
-
Par bluesy le 10 Juillet 2016 à 21:18
De retour à l’hôtel, nous passons sur le petit pont suspendu pour nous rendre au village de Santa Lucia visiter la petite église construite dans le style des églises coloniales. Le mur du fond est ouvert sur la forêt dense et une statue d’un « angelito negro » rappelle que pour imposer à des indigènes une religion qui n’était pas la leur, il fallait qu’ils puissent s’identifier à ces nouvelles croyances (écoutez la chanson d’Antonio Machin « Angelicos negros » qui parle de ce phénomène). Les églises coloniales étaient souvent ornées de branchages, fleurs tropicales en stuc. La pierre de l’autel est soutenue par deux très gros rochers.
jacinthes d'eau
Près de cet arbre, nous voyons un grand serpent, le zopilata ou mussurana (clelia clelia ) , sur la pelouse.
1 commentaire
-
Par bluesy le 7 Juillet 2016 à 23:05
Plus la grenouille est violemment colorée, plus la grenouille est venimeuse.
Nous avons vu beaucoup de grenouilles dans un ranarium mais il faisait sombre, le guide éclairait avec une lampe torche et les photos sont ratées :
crapaud géant
dendrobates auratus
grenouille blue-jean :
un autre amphibien, dans notre chambre cette fois, au ras du plafond
2 commentaires
-
Par bluesy le 7 Juillet 2016 à 22:40
Mercredi 16 mars (210 km)
Au petit-déjeuner, une dame nous prépare des Empanadas viande et fromage et nous sert de délicieux pancakes.
Nous rejoignons la route de bord de mer et passons à Jaco.
Arrêt photo : côté nord côte rocheuse noire, côté sud longue plage de sable.
Nous photographions des amandiers de plage et des arbres à balsa (ochroma pyramidale) aux curieux fruits poilus et allongés. Le long de la route, s’étalent des plantations de teck puis vers Parrita, nous commençons à découvrir d’immenses plantations de palmiers africains (elaeis guineensis) d’où l’on extrait l’huile de palme. IL y a 40 ans, des inondations et un champignon appelé « mal de Panama » provoquèrent la disparition des plantations de bananes appartenant à l’United Fruit Company . Les paysans décidèrent de s’approprier ces terres car personne ne se manifestait. Des arrestations eurent lieu mais finalement la United donna la possibilité d’établir des coopératives. Les plantations de palmiers à huile, plus rentables, ont maintenant remplacé les bananeraies.
Nous entrons dans le parc Manuel Antonio pour une balade de 3 heures. À l’entrée du parc, la rue est envahie par les stands qui proposent des noix de coco fraîches décorées de fleurs d’hibiscus : on boit l’eau de coco à l’aide d’une paille.
Ce parc tient son nom d’un conquistador enterré à cet endroit. Manuel Antonio est le plus petit parc du pays mais le plus populaire. Le nombre de visiteurs est limité à 600 personnes par jour.
Attention, ne pas donner à manger aux crocodiles ! :
Il fait beau, très chaud même et il y a un monde fou sur les chemins du parc. Nous n’avons pas de guide local mais des attroupements par ci par là nous signalent la présence d’animaux : une énorme toile de l’araignée nefila aux fils d’or.
Guy veut jouer à Tarzan avec ces énormes lianes :
Nous prenons le chemin sans issue de la Cataracte pour échapper à la foule. Malheureusement, elle est à sec mais nous voyons quand même des familles de singes écureuils,
des énormes fourmis Bola, des vieux pejibaye, des papayers.
un coati :
des apeiba tibourbou :
des astrocaryum confertum au tronc hérissé d'épines en bandes :
bitterwood (excelsa priscama) , Surinam quassia
piper littorale :
des termitières et nids de guêpes :
Nous reprenons le chemin de la plage sur les nouveaux ponts de bois et nous découvrons un raton laveur blessé, des singes écureuils, et ENFIN un gros paresseux qui se gratte et se prélasse sur une branche. Jean-Michel et Alain ont eu la chance de le voir regagner son arbre car il était descendu pour faire ses besoins.
Certains arbres sont dangereux, par exemple le mancenillier (manzanillo) : la sève est caustique, les fruits empoisonnés, l’écorce irritante, la fumée toxique quand on brûle le bois.
Il fait de plus en plus étouffant et un bain dans la mer est le bienvenu. L’océan est très chaud et l’eau très salée est lourde. Sur la plage, les Bernard l’ermite, les iguanes et les crabes fantômes font la course.
De retour au car, nous pique-niquons sur le parking près du car car il est interdit d’apporter la nourriture dans le parc. Sandwiches thon/mayo ou ketchup, chips, banane, jus de fruit, petits biscuits. Nous nous offrons une grosse glace chez le glacier tout proche.
Arrêt dans une plantation de palmiers à huile puis dans un supermarché pour acheter du café.
Crevaison et changement de roue. Suwany et Memo s'en tirent à merveille.
un urubu à tête rouge :
un urubu noir :
1 commentaire
-
Par bluesy le 6 Juillet 2016 à 21:49
je ne suis pas certaine du nom de ces fleurs. Si vous les connaissez...
brunfelsia grandiflora (appelée aussi "Hier aujourd'hui demain" car ses felurs changent de couleur sur 3 jours : violettes, bleu lavande, blanches)
clivia x cyrtanthiflora vue sur le volcan Irazu :
liane aurore, liane corail, liane de feu ( pyrostegia venusta )
tithonia diversifolia (tournesol mexicain)
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique