• La campagne berrichonne autour de Nohant

     

    Entre Gargilesse et Nohant, c'est un paysage de "bouchures", c'est-à-dire de haies vives. On les franchissaient à l'aide d'échaliers (sortes d'escaliers ou d'échelles). Les paysans plantaient des arbres fruitiers dans les bouchures, des poiriers principalement.

     

    On les taillait et les appelait "téteaux" ou "trognes" ou "tétârds". L'orme servait à fabriduer des charrettes ; le tremble pour la pâte à papier. Les colverts faisaient leur nid dans les aulniers.

     

     

    Les cabottes sont des cavités naturelles au pied des arbres, la blessure désagrège le bois si bien que la faune sauvage peut s'y réfugier (abeilles, loirs, fouines, oiseaux de nuit). La fouine était chassée et rapportait bien : une peau de fouine vendue équivalait à une journée de travail. En cas de neige, on suivait la fouine, jusqu'à trouver son terrier et on tapait sur le tronc pour la faire sortir.

     

     

     

    Nicole termine par un proverbe berrichon "Changement d'herbe réjouit les veaux" qui évoque le démon de midi, la crise de la quarantaine ou de la cinquantaine.

     

     

     

     


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