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Par bluesy le 11 Novembre 2018 à 22:01
Ce poilu était le père de maman. Je ne l'ai pas connu car il est mort quand maman avait 4 ans.
Il est né le 29 janvier 1888, de père inconnu,
il est reconnu par sa mère Anastasie Godemert 6 mois plus tard
Puis il est abandonné par sa mère qui quitte le village avec sa première fille Amélie Anastasie (1882/1962)
Sur la photo, Amélie Anastasie, âgée, avec son mari et sa fille
Il fut ensuite élevé par ses grands-parents puis ses oncle et tante jusqu'à l'âge de 8 ans. Il est placé à "la maison bleue" de Chartres, puis chez des paysans en Beauce, il devient charretier et cantonnier. Il fait son service militaire en 1909. Le registre matricule dit qu'il mesure 1,60 m, qu'il a les yeux gris, qu'il ne sait pas monter à cheval, mais qu'il sait conduire une voiture à cheval et monter à vélo.
à partir du 26/03/1911, il est charretier chez M.Péchaud à Fruncé.
Il se marie en 1912 avec Anna Marie Joseph Burgot, une Bretonne qui avait quitté sa famille près de Rennes, à l'âge de 12 ans. Mobilisé en 14, il meurt d'une péritonite en 1920 après avoir eu 4 enfants, nés en 1914 (Marcel), 1916 (Marthe, maman), 1918 (Robert), 1920 (André).
Marcel , Marthe (à droite), à gauche, c'est Nénette, une enfant en nourrice.
fiche matricule : n° 7
Service militaire en 1909, 6 è régiment de hussards. Mobilisé au 4 è escadron du train puis 26 è rég. d'artillerie l 2/11/1915. Classé conducteur. Parti aux armées le 21/01/1916. Passe au 22 è rég d'artillerie coloniale le 01/04/1917. Mis en congé illimité de démobilisation le 31/03/1919.
Evacué malade (gastro-entérite) sur l'ambulance le 05/03/1917, sorti le 15/04 et rentré au armées le 15/04.
Campagnes : intérieur : du 03/08/1914 au 20/02/1916
aux armées : du 21/02/1916 au 04/03/1917
intérieur : du 5/03/1917 au 14/04/1917
aux armées : du 15/4/1917 au 30/3/1919
citations :
"croix de guerre, étoile de bronze. A toujours été pour ses camarades un modèle de discipline, de courage et de sang-froid. S'est toujours fait remarquer par son sang-froid au cours des diverses opérations auxquelles le régiment dans la région des Eparges a pris part. "
Il est rentré le 30/3/1919, gazé.
Après sa mort, le 9 juin 1920, sa femme se remania à Fruncé en 1922 avec Jules Mauget, chauffeur dans les mines de charbon. Ils allèrent vivre 6 mois dans le Nord chez la belle-sœur de Jules Mauget, dans la région de Sainte-Menehould. Jules Mauget ne trouva pas de travail à la mine. Ils revinrent à Maintenon et eurent 5 enfants : Hélène, René, Roger, Ginette, Michel.
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Par bluesy le 5 Septembre 2017 à 16:29
Je trie des photographies anciennes trouvées dans le grenier de mon oncle. La plupart du temps, j'ignore qui sont les personnages représentés.
Comme cette femme. Je pense que la photo date d'avant 1864 puisque elle a été faite par les frères Bisson 8 rue Garancière à Paris. Ils ont cédé leur maison à Émile Placet en 1864.
La photo est sur une carte fine, le nom du photographe est écrit simplement, ce qui prouve qu'elle est ancienne (les suivantes ont été faites sur un carton fait de plusieurs cartes collées, agrémentées d'un filet doré et le nom du photographe au dos était très décoré).
Alors, qui connaît cette femme ? Sans doute quelqu'un de la famille de Victor Adrien Genty, tailleur 113 rue du Mont Cenis Denis, né en 1839 à Granville-Gaudreville (28). Il a habité 113 rue du Mont Cenis.
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Par bluesy le 11 Novembre 2015 à 20:06
mes deux grands-pères :
Lucien Noël
né en 1874, service militaire en 1894 à Baccarat, marié en 1902, 3 fils. Il a 40 ans quand la guerre éclate.
sa carte d'identité indique q'il mesurait 1,61 m et avait les yeux bleus.
Victor Godemert
né en 1888, de père inconnu, il est abandonné par sa mère chassée du village, élevé par ses grands-parents jusqu'à l'âge de 8 ans, placé à "la maison bleue" de Chartres, puis chez des paysans en Beauce, charretier et cantonnier. Il fait son service militaire en 1909. Le registre matricule dit qu'il mesure 1,60 m, qu'il a les yeux gris, qu'il ne sait pas monter à cheval, mais qu'il sait conduire une voiture à cheval et monter à vélo. Il se marie en 1912 avec Marie Burgot, une Bretonne qui quitte sa famille près de Rennes à l'âge de 12 ans. Mobilisé en 14, il meurt d'une péritonite en 1920 après avoir eu 4 enfants. Il avait été gazé. Combat des Éparges. Régiments d'artillerie lourde. Croix de guerre, étoile de bronze.
Voici les deux seules photos que je possède.
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Par bluesy le 14 Mars 2014 à 10:12
Grâce à Joëlle, je suis allée sur le blog de Ouvrages de dames où j'ai découvert le joli marquoir de Camille.
J'en profite pour vous montrer celui de mon arrière grand-mère Rose Eugénie Alphonsine Lécurier, née le 25 décembre 1850 à Saint-Martin-de-Nigelles (près de Maintenon). Elle s'est mariée en 1871 avec Alfred Honoré Duteilleul. Née un 25 décembre, elle ne savait pas que sa fille unique Zoé Désirée Constance épouserait Lucien Noël.
Elle s'est retrouvée veuve à l'âge de 46 ans et est morte en 1930.
Elle a brodé ce marquoir en 1858. La broderie est bien jolie que celle de Camille Jullien et le marquoir a passé 150 ans dans une grange avant que je le retrouve.
Retrouvé aussi un très grand châle avec ses initiales
initiales brodées sur la chemise n°4
une photo avec sa fille Désirée, prise aux environs de 1897.
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Par bluesy le 9 Avril 2012 à 21:12
"Faire ses Pâques" : expression qui signifie se confesser et communier une fois la l'an au moment de Pâques (depuis le concile de Latran au 13 ème siècle)
Ne pas faire ses Pâques autrefois était grave aux yeux de l'2glise.
J'ai trouvé ce texte mettant en cause deux de mes ancêtres : Macé Blot et Michelle Girouard, cabaretiers à Frétigny (Eure-et-Loir). Ils servaient du vin pendant la messe, ce qui était interdit. Le curé leur refusait l'absolution, d'où l'impossibilité de communier à Pâques, d'où l'interdiction d'^étre enterré par le curé. Comme n'étaient notées dans les registres tenus par le curé, que les sépultures faites à l'église, je ne sais pas quand et où ils sont morts.
Voici le texte qui se trouve dans le registre des comptes rendus de visites pastorales
Série G 809
Procès-verbal de visite pastorale
5/5/1661 – Frétigny
faite par Nicolas Lormeau, chantre de St Jean de Nogent-le-Rotrou et Jacques Lormeau, curé de Notre Dame de Nogent-le-Rotrou, tous deux doyens du Perche
Cette visite de 1661 est citée dans :
« La sociabilité villageoise dans la France d’Ancien régime » de Jean-Pierre Gutton (Hachette) : page 247
Les cabarets ne devaient pas être ouverts pendant les offices. Entendons par là durant la messe, mais aussi pendant les vêpres,...Pendant longtemps le cabaretier devait même en principe ne servir sur place que des clients de passage, étrangers au village. Les habitants ne pouvaient qu’acheter du vin à emporter. L’interdiction de servir à boire pendant les offices donne lieu à des ordonnances de l’autorité civile. Les règlements d’assises fixent les temps et les heures d’ouverture, le montant des amendes. Ce sont parfois les consuls qui prononcent ces amendes appliquées à l’entretien de l’église. Les archidiacres, dans leurs visites, menacent d’excommunication. »
«Les visites pastorales » de Robert Sauzet p 232 et 233
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