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La maison de George Sand à Nohant (Cher), le premier étage
Nous montons au premier étage.
En face de l’escalier, un petit cabinet de travail servait au classement des archives et des collections de sciences naturelles. Elle collectionnait les minéraux, fossiles, insectes, animaux empaillés...
La chambre bleue est la dernière chambre de George Sand. Elle l’a occupée de 1867 à 1876. C’est là qu’elle est morte le 8 juin 1876, d’une occlusion intestinale. Avant, elle avait été occuupée par Alexandre Manceau de 1852 à 1864 et après la mort de George Sand, elle est occupée par Aurore Sand-Lauth, jusqu’en 1910.
La bibliothèque était à la disposition de la maisonnée.
Nous repassons devant le cabinet de travail vu tout à l'heure mais du côté des fenêtres.
Quand Chopin était dans la maison, la bibliothèque et le cabinet de travail n’existaient pas, c’était sa chambre, de 1839 à 1846. Il y dormait, y prenait son petit-déjeuner, écrivait (il écrivait beaucoup à Varsovie). Il jouait sur un piano prêté par Pleyel et composait. À son départ, la chambre est devenue salle de travail puis a été divisée en deux par une cloison pour donner deux salles : le cabinet de travail et la bibliothèque. Dans ce bureau, George Sand travaillait la nuit. Elle avait fait enlever tout ce qui avait appartenu à Chopin, Il ne reste que les portes capitonnées qu’il avait fait installer pour ne pas être dérangé par les bruits de la maisonnée.
La chambre de Gabrielle. Avant, c’était la chambre de George avant son mariage puis après sa séparation avec son mari en 1837. Elle quitte définitivement cette chambre en 1867 pour la chambre bleue. Puis ce fut la chambre de Gabrielle de 1892 à sa mort en 1909 et ensuite la chambre d’Aurore Lauth-Sand de 1910 jusqu’à sa mort en 1961. La déco est le choix de Gabrielle, passionnée d’Extrême-Orient. Aurore avait enlevé cette décoration japonisante qui a été remise dans les années 1990, d’après des photos prises par Gabrielle.
le boudoir de Gabrielle
Nous n’avons pas visité toutes les chambres, par exemple la chambre de Lina qui était auparavant la chambre du précepteur Deschartres. puis un atelier pour Maurice.
Dans le poulailler, George Sand élevait des poules de collection. Elle correspondait aevc Charles Jacque, habitant Barbizon. Cet homme a écrit des monographies sur l’élevage de la volaille et il vendait des œufs de poules sélectionnées. Actuellement, des poules noires du Berry ont été réintroduites dans l’ancien pigeonnier.
Petite fille, Aurore se crée un ami imaginaire, Corambé, dieu de la nature, auquel elle voue un culte dans le petit bois, en grand secret. Elle orne l’autel avec des fleurs, du lierre, de la mousse, des nids… Des animaux sont capturés puis relâchés. Un jour, Liset, un petit voisin, découvre le secret et Aurore détruit l’autel. George Sand raconte cela dans « Histoire de ma vie». Il y a 30 ans, une statue a été installée par la plasticienne Françoise Vergier.
Il faisait chaud quand nous avons visité Nohant et nous n’avons pas eu le courage d’explorer le bois, préférant boire une boisson fraîche au salon de thé et acheter un livre « Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? Ou la rencontre de George Sand et Louise Michel (de Mariecke de Bussac) !
Un jour peut-être, nous retournerons à Nohant pour rester la journée dans le domaine, avec une pause restaurant à l’auberge de La Petite Fadette où nous avons déjeuné le samedi midi.
C’est Aurore Sand-Lauth qui a fait don de la propriété à l’État.
Pour terminer cette visite de Nohant, cliquez sur cet article qui résume tout de la poésie du site.
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Commentaires
Bonsoir Monique, j'ai surtout le souvenir de la cuisine à Nohant. C'était le début de la visite et on y est restés un moment. J'ai trouvé l'endroit assez impressionnant. Bonne soirée.
c'est vrai, c'est une belle cuisine !