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Les Iraniennes portent avec grâce le foulard et celles qui portent le tchador utilisent parfois des tissus noirs damassés ou transparents.
Quelques Arméniens en Iran.
la jeune femme à qui j'ai acheté de jolis magnets en céramique peints à la main
tchador transparent :
le "mantô" est l'élément indispensable de la garde robe. Il est porté souvent ouvert sur le tee-shirt et le jean.
des foulards colorés
tout le monde ne porte pas le foulard avec grâce... manque d'entraînement...
la jeune fille à qui j'ai acheté une aquarelle :
des femmes installaient un jeu devant un monument. Contente de se voir en photo !
une working woman en train d'attendre le bus
une dame nous prête des tchadors pour la visite de la mosquée
Jolie natte !
un tissu damassé
une dame en costume de son village :
les garçons ont un look moins strict :
visite de mosquée :
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Impossible à raconter, tellement il y a de sacs de nœuds dans ce film. Une bourgeoisie pas jolie, jolie... Coupable, pas coupable, le détective finira par combler le trou de ce donnut policier.
A voir absolument.
Avec Daniel Craig et Jamie Lee Curtis
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Nous montons sur le toit de la maison du fabricant de tapis. Dans le quartier de Fahadan.
Au fond, le mausolée de Seyyed Rokn-al din, notable religieux. Le mausolée a été construit au XIV ème siècle.
plusieurs milliers d'euros pour ce tapis de soie :
Citerne avec quatre tours du vent. Briques en terre crue. La ville s'approvisionne en eau par des canaux souterrains détournant les sources des déserts montagneux. Ces qanats, creusés et entretenus par l'homme, courent sur des distances allant parfois jusqu'à plusieurs kilomètres, pour approvisionner des citernes souterraines collectives ou particulières, pour les maisons des familles les plus riches. ON appelle ces citernes, des ab anbars, c'est l'équivalent des sardabas en Ouzbékistan.
Maison Lar’ha. C’est une maison typique iranienne. Tout est conçu pour résister aux écarts de températures : murs aveugles, cour avec bassin, briques en pisé. Les pièces d’été sont situées au nord et en sous-sol, les pièces d’hiver sont au sud.
Mausolée des douze imams : c’est un mythe : aucun des douze imams n’a été enterré ici. Le mausolée est fermé.
Prison d’Alexandre, à côté du mausolée : là encore, c’est une légende qui dit qu’après l’invasion grecque, des nobles et des princes achéménides ont été emprisonnés ici par Alexandre. L’escalier ne mène pas à un cachot mais accède à un qânat. On ne sait même pas si Alexandre est venu à Yazd. D’ailleurs, le bâtiment a été construit au XIV ème siècle (les documents disent qu’il s’agissait d’une madrasa) et non au IV ème avant Jésus-Christ. Actuellement, c’est l’école coranique Ziai-ye.
Indispensable téléphone...
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Les photos ne sont pas très belles en raison des échafaudages installés pour la célébration du martyre d’Hussein le 10 ème jour du mois de Moharamm. Ce complexe comprend une mosquée, un bazar, un caravansérail, un bain public, un puits d’eau froide, un tekiyeh et … une célèbre pâtisserie, tous situés autour de la grande place. La place a été conçue au 14 ème siècle par le gouverneur de Yazd, Al-Chakhmaq (sous le règne du roi timuride Sharokh) avec l’aide de sa femme Fatemeh ainsi que la vieille mosquée Amir Chakhmaq. Le caravansérail et le bazar ont été construits plus tard.
A la fin du 19 ème siècle, le tekiyeh a été construit par Abu-al-Qasim et était relié au bazar. C’est un endroit où l’on jouait des tragédies religieuses, appelées ta’zieh pendant le mois de Mouharram, pour commémorer le martyre de Hussein. De ce théâtre, il ne reste que le très beau pishtaq (portail d’entrée). Les gens s’installaient dans les niches, les femmes à l’étage et en haut, le gouverneur et sa famille. Les hommes s’installaient sur la place.
Pour rappel, l’immam Hussein était le fils d’Ali et Fatima (la fille de Mahomet). Le 10 octobre 680 (10 è jour du mois de Moharram en calendrier lunaire), eut lieu la bataille de Kerbala qui opposa l’armée de Yazid Ibn Mu’awiyya, deuxième calife omeyade, à l’armée d’Hussein qui refusait de faire allégeance à Yazid I. À l’issue de la bataille, Hussein et sa famille furent tués, à l’exception d’Al Hassan-ibn Ali qui assura la descendance du prophète.
De ce complexe, il ne reste que le tekiyeh, une partie du bazar, la citerne de la mosquée et la tombe de Fatemeh.
Les arcades des deux côtés de la place datent de 1963, sous le Shah Reza.
À droite du pishtaq, se trouve une charpente monumentale : le naqhn (ou nakhl), construite en bois de palmier dattier. On dit qu’elle a la forme d’un cyprès mais Hamed dit que c’est faux car comme on commémore le martyre d’Hussein, cette construction représente le palmier dattier. On suppose que le corps d’Hussein a été transporté à l’ombre d’un palmier dattier. Le nakhl représenterait aussi le cercueil fait en feuilles de palmier. Pendant la fête, on y attache des tissus noirs et rouges, des poignards, des épées, des miroirs. De deux à plusieurs centaines d’hommes portent cette charpente en procession en se relayant car elle pèse plus d’une tonne. Ils font trois fois le tour de la place avant de reposer le nakhl au même endroit.
Nous verrons plus tard d’autres nakhls car chaque quartier en possède un.
Clic ici pour voir des photos impressionnantes de la procession
le marchand de nan (pains). Il se fait comme en Arménie : un homme fait une boule de pâte, un autre l'aplatit en large galette qu'il pose sur un coussin et le troisième la plaque sur la paroi du four.
Nous allons faire un tour à la pâtisserie Haj Khalifeh, tenue par Ali Rahbar. Elle est célèbre pour ses baklavas aux pistaches, eau de rose, cardamome mais je manque de temps pour goûter et acheter.
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