• Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le mur végétal (800 m²) installé sur la façade du musée a été conçu par Patrick Blanc. On y voit toutes sortes de plantes : des ravenelles, fougères...(15000 plants de 170 espèces différentes venant de tous les continents)

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée a été conçu par l'architecte Jean Nouvel. C'est Jacques Kerchache, marchand d'art spécialiste en art africain, qui, le premier, dans les années90, parla d'"arts premiers"

    Le musée a été inauguré le 20 juin 2006.

    Il a une superficie de 40 000 m² et est posé sur des pilotis à 10 m du sol.

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    Il semble que certaines civilisations soient peu représentées : les Inuits et les premières nations du Québec par exemple.

     petites inclusions dans le carrelage : coquillages, feuilles, scorpions, fourmis... 

     

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Les danses andines. La Diablada du Carnaval d’Oruro (Bolivie)

     

    Chaque année, pendant six jours, a lieu le Carnaval d’Oruro. Plusieurs milliers de danseurs et musiciens sont répartis en une cinquantaine de groupes (les fraternités) de plusieurs dizaines de danseurs.

     

    La Diablada représente la lutte entre le Bien et le Mal et mêle les religions pré-colombienne (invocation à la Pachamama et Tio Supay) et catholique. Les démons sont souvent interprétés par des danseurs hommes qui se déplacent en sautant et les anges par des femmes armées d’épées et de boucliers. La danse se termine par le combat entre l’Archange Saint Michel et le Diable.

     

    À Orura , Lucifer prend le nom de Naupa Diablo, le « vieux diable » ou « le diable ancien » à la chevelure grisonnante et au visage ridé.

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    Naupa Diablo (le Diable) et sa compagne Naupa Mujer portent une couronne et une cape richement décorée d’êtres mythologiques andins : lézards, serpents, fourmis, qui représentent le monde souterrain, crapauds, dragons, condors. Le condor symbolise le pouvoir et le contrôle des forces de la nature en territoire aymara, il est associé aux esprits des montagnes et aux achachilas, esprits des ancêtres qui protègent les communautés. Les masques des diables, anthropomorphes et relativement naturalistes du début du 20 è siècle, évoluent depuis les années 1960 vers des figurations de plus en plus grotesques aux yeux démesurés.

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

     

    La diablesse She-Devil (plâtre, peinture acrylique, textile synthétique, broderie) est un personnage incarnant la luxure qui a fait son apparition dans les années 1990. Elle est interprétée par des jeunes femmes.

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    L’ours andin à lunettes, le Jukumari, est perçu comme un médiateur entre des entités différentes, divinités et humains ou groupes humains différents. Dans la Diablada, il tient un rôle ludique, il dialogue et interagit avec le public. Le Jukumari a récemment évolué en ours polaire.

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    L’Archange Saint Michel, chef des la milice des Anges, se place en tête de la procession d’une fraternité devant la troupe des diables qui se décompose en trois à cinq groupes de plusieurs dizaines de diables. Son costume reprend celui des Anges arquebusiers de la peinture coloniale et son visage s’inspire de la statuaire religieuse andine en plâtre.

     

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    marionnettes chinoises

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     Canada, Colombie britannique, mât héraldique de l'ours

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    4 Mexique, Yacatan, région puuc, statue colonne

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    Myanmar :

    Bouddha, dans le style de Mandalay, fin 19 è, bois laqué et doré, incrustation de verreries sur pâte de laque. En signe de compassion, le Bouddha tient un fruit de myrobola, sorte de petite prune à vertus médicinales.

     

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     Boîte à poudre, fin 19 è, bambou laqué noir et or. Les compartiments de la boîte sont décorés des signes du zodiaque et fermés par des nat (génies du sol, protecteurs)

     

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     Madagascar sud, poteau funéraire aloalo

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Maroc, Fès, 1603, collier, paon symbole de la félicité et du bonheur conjugal ds familles juives, ce collier rappelle le travail des joailliers de Grenade

     

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Océanie

     

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Exposition vue le 30 juillet 2015 "L'inca et le conquistador"

    1 – jarre (Trujillo, culture chimu-inca 1450-1532)

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    2 jarre (Ica culture chincha-inca )

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    3 – jarre (culture inca)

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    4 gobelet cérémoniel, quero : la Coya. La mère d’Atahualpa est l’une des épouses secondaires de Huayna Capac. Celle de Huascar, Ranca Ocllo, est l’épouse légitime du Roi, sa sœur, elle porte le titre de Coya. La polygamie joue un rôle essentiel dans le système politique inca. La Coya, sur ce gobelet, est vêtue de sa robe acso et de son ample châle lliclla.

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    5 figure masculine (culture Inca). La déformation des lobes des oreilles était la marque de l’élite et permettait de porter d’énormes anneaux. Atahualpa qui avait eu une oreille coupée lors de son emprisonnement chez les Canaris, camouflait cette amputation dégradante sous un tissu rattaché à sa couronne.

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    6 – gobelet, quero : le Sapa Inca (Pisac, culture inca-coloniale). Les luttes au moment du décès d’un souverain semblent avoir été courantes. Un combat rituel, tinkuy, qui avait lieu entre les deux moitiés de l’élite inca à Cuzco, permettait de conforter la désignation de l »héritier au trône.

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    7 – paysan portant une fronde et une hache (Cuzco - culture Inca)

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    8 – figure masculine tenant un gobelet cérémoniel (en argent)

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    9 – jarre en forme de musicien jouant du tambour et de l’antana (flûte de Pan) culture Chincha (1100-1480)

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    10 – lamas (en or, argent, alliage argent et cuivre) culture Inca

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    11 – vase représentant un homme chargeant une jarre ou un sac, culture Inca

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    12 – figure féminine tenant un enfant dans ses bras

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    Exposition au musée du quai Branly : "Les Tatoués » 30/07/2015

     

    1 – tatouage réalisé par Jonas Nyberg

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    2 – S.T Séries Maras.

     

    En 2006, Isabel Munoz passe troois semaines dans plusieurs prisons du Salvador et photographie les gags des Maras, notamment les MS-13 et les MS-18. Pour traduire leur appartenance indéfectible au gang, ils choisissent de porter un tatouage offensif qui revendique leur associabilité. Une partie de ces maras salvatruchas (gangs salvatoriens) émigre à Los Angeles dans les années 1980 et s’installe sur les 13 è et 18 è rues du centre ville (MS-13 et MS-18).

     

    Le tatouage chicano, autrement appelé fine line ou black and grey est devenu très populaire. Auparavant, il or,ait la peau des détenus. Dans les prisons californiennes, tatoueurs et pintos (auteurs des panas ou mouchoirs de prison) traduisent en dessins un même répertoire d’histoires traversées par la philosophie des soot suiters des années 1940, les jeunes immigrés latinos (ou pachucos) qui se distinguaient par leurs costumes flamboyants. Les images sont inspirées par l’art du barrio (le quartier), l’esthétique lowrider(automobiles personnalisées), l’art de la peinture murale, le graffito et ses spécialités typographiques, l’iconographie religieuse catholique, la mémoire des héros de la révolution mexicaine (1910-1911) et l’histoire pré-colombienne.

     

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    Chine

     

    500 avant J.-C., les principes confucéens proscrivent toute intervention sur le corps. Par la suite, tour à tour, puntif, toléré, pratiqué par la haute société ou méprisé par les dignitaires et lettrés, le tatouage est perpétué par des ethnies comme les Drung et les Dai, dans le Yunnan. Malgré cela, le tatouage ,’est jamais réellement adopté en Chine. Depuis une quinzaine d’années, il se répand au sein des jeunes générations.. Le tatouage japonais et le style américain côtoient les symboles iconographiques d’ un héroïsme culturel chinois ou d’une culture populaire tirée des jeux vidéos, du cinéma et du manga.

     

     

    3 – tatouage représentant un dragon, Gao Ban, Taïwan

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    4 - tatouage représentant l’image de Bouddha, Bo, Chine

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    5 - tatouage représentant Zong Kui, le chasseur de fantôme, Shr-Yang Chen, Chine

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    6 - tatouages représentant des personnages de l’opéra de Pékin, Shih-Min Wu (Taïwan)

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    7 – local fashion , Dow Wasiksiri, Kad Luang Market (Chang Mai, Thaïlande)

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    8 – tatouages de jeunes Thaïlandais par Mimp

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    9 – Sans titre, Lars Krutak, Philippines

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    10 – représentation de Pictes , Série des Grands Voyages par Theodore de Bry (1528-1598), île des Outer Banks, Roanake Caroline du Nord, 1590, gravures colorées à la main d’après John White

     

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    Le musée des arts premiers au quai Branly

    11 – homme tatoué par Asakusa Horiyasu, Japon

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    12 – homme tatoué par Horiyoshi III, Japon

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    13 – Avant 1950, la ville de Norfolk (Virginie, USA) était célèbre dans le milieu du tatouage grâce à Captain Coleman dont la clientèle était principalement les marins de la base navale. En 1950, la ville interdit le tatouage et Coleman fut expulsé. Le tatouage est à nouveau autorisé depuis 2006.

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

    14 – Isobel Varley (1937-2015, Royaume-Uni) a été nommée la senior la plus tatouée au monde en2000 par le Guiness des records.

     

    Le musée des arts premiers au quai Branly

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :