• Musée Robert Tatin : l'homme

     

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Un film de 10 min nous présente la vie de Robert Tatin (1902-1983). Il naît à Laval dans le quartier de L’épine d’ Avesnières (père dreyfusard et mère catholique pratiquante).

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Tout jeune, découvre le monde du cirque auquel appartient son père et il le représentera plus tard dans ses peintures (« Le Cirque »). Il aime beaucoup l’astronomie suite au passage de la comète de Halley en 1910. Il quitte l’école à 12 ans pour être peintre décorateur. Après la guerre, il va à Paris et se perfectionne en dessin et peinture en suivant des cours le soir, après le travail. Il suite ensuite des cours de géométrie et de trigonométrie. Il fait son apprentissage chez un charpentier Compagnon du devoir. De retour à Laval, en 1925, il crée son entreprise de bâtiment. Jusqu’en 1946, il va régulièrement à Paris et voyage en Europe, à New York, en Tunisie… Après la guerre il achète un magasin de bougnat à Paris et il le transforme en atelier de peinture et de céramique. Il rencontre Jean Cocteau, Jean Dubuffet, André Breton, Jacques Prévert, Giacometti… En 1950, il part pour cinq ans avec sa compagne Germaine en Amérique du sud , la culture pré-colombienne marquera son œuvre.

     

     Il eut quatre compagnes : avec Marcelle Blot de 1924 à 1931dont il eu un fils, nommé également Robert Tatin qui deviendra artiste peintre. Il se remarie en 1935 avec Marguerite Guyot dont il a une fille Hélène (à vérifier). En 1962 , il se remarie à Vence avec Elisabeth Henriot. (Lise, dite Liseron) avec qui il s’installe définitivement à La Frénouse, lieu-dit de Cossé-le-Vivien au sud-ouest de Laval, pour retrouver la « nature naturante ». Il a 60 ans et il achète une petite maison, en ruines, qu’il aménage, construit le jardin des Méditations et enfin l’Allée des Géants.

     

     Il rencontre De Gaulle en 1965 et formule le souhait de rencontrer André Malraux qui donne officiellement le titre de musée au chantier. Le musée est inauguré le 14 octobre 1969, de nuit, par André Malraux. Lise participe aussi activement à la construction du musée.

     On ne peut pénétrer dans la maison que lors d’une visite guidée (maximum 10 personnes). Nous avons eu la chance de n’être que tous les deux lors de cette visite ! Les photos sont interdites dnans la maison. La maison est toute petite mais bien aménagée et très gaie. L’artiste y a vécu de 1962 jusqu’à sa mort en 1983. Son épouse y est restée pendant quelques années avant de l’ouvrir aux visites. La maison est restée telle quelle avec tous ses petits objets du quotidien. Beaucoup d’objets sont recyclés, ce qui n’était pas si courant que cela à l’époque. L’entrée et l’atelier qui lui fait suite, minuscules tous les deux, sont très lumineux car éclairés par des ouvertures rondes au plafond. Les murs sont recouverts de plâtre. Dans l’atelier, se trouve la dernière toile de Tatin, inachevée, qui représente un Paris submergé par une vague apocalyptique. Le bateau de Noé (?) semblerait apporter l’espoir. Au pied du chevalet, ses sabots. Il y a aussi une machine à écrire, une boîte de ninas, un coussin brodé, des toiles de Trouillard, des livres de documentation. Dans la salle à manger, se trouvent une cheminée à deux places de chaque côté de l’âtre, une table, des tabourets et des chaises faites de madriers et de poutres, un lit (les chambres à l’étage ont été construites plus tard) . La modernité est quand même là : un téléviseur, des radiateurs. La cuisine est minuscule, recouverte de carreaux recyclés,, il reste des pots à épices, une belle panoplie de couteaux. On passe ensuite dans la salle de bains : le dentifrice, les petits morceaux de savon, la brosse à dents, le rasoir et son blaireau, une lampe avec des billes d’enfants… Il y a même une voiture et un cheval oubliés par des enfants et qui attendent que leur propriétaire vienne les chercher… À l’étage, il y a deux chambres qu’on ne visite pas.

    vidéos montrant l'intérieur de la maison (il faut copier les liens dans votre navigateur sinon cela ne fonctionne pas)

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cosse-le-vivien-53230/video-le-fabuleux-jardin-de-robert-tatin-9a05a216-e3c1-4cfa-9010-32872cb611d4

     https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/art-culture-edition/musee-robert-tatin-plongee-dans-un-univers-psychedelique_1883433.html

     

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    devant la maison une petite mare

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

     Robert Tatin avait été sollicité par Breton pour entrer dans le mouvement surréaliste mais il refusait toute appartenance à quelque mouvement que ce soit.

     Le personnage est un mystère. « Qui donc est Tatin ? «  se demandait-il.

     Il inventait des mots, se disant « œuvrier », il « sculptaillait », « peinturait » ? Il a céé des sculptures, des peintures, des céramiques, des lithographies et même des vêtements.

     « En art il n’y a que le don, je parle du don de soi »

     Devant la maison, dans le jardin, se trouve la pierre tombale, sous laquelle repose l’artiste et qui attend Lise. Lise est aussi artiste, elle a énormément participé à la création de la maison des champs. Je crois qu’elle est toujours vivante (elle est née en 1939).

     Elle a créé douze statues de ciment qu’elle a offertes à la communauté de communes de Cossé le Vivien. Ces statues symbolisent les mois.

     Janus : janvier, à La Chapelle Craonnaise

     le grain de blé : février à Méral

     le bélier : mars à Cossé-leGiboulées : avril à Saint poix

     fiançailles : mai à Laubrières

     l’homme soleil : juin à Astillé

     couple tendresse : juillet à Cosmes

     la femme secrète : août à Quellaines Saint Gault

     la femme aux fruits : septembre à Courbeveille

     femme flamme : octobre à Cuillé

     l’homme nuage : novembre à Gastines

     les trois grâces : décembre à Simple

    le domaine est immense, nous faisons un tour dans la prairie et vers la mare.

    Musée Robert Tatin : l'homme

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    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

    Musée Robert Tatin : l'homme

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    De l'étoile, on voit l'allée des géants.

    Musée Robert Tatin : l'homme

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    Musée Robert Tatin : l'homme

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    Pour conclure, « Vive la rate », ainsi disait Robert Tatin.

    clic vers le site du musée

     

    Musée Robert Tatin : l'homme

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 3 Septembre 2021 à 10:37

    merci à toi de cette balade,bizou

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