• Orléans, le musée d'Orléans, salles du XVII è

     Visite libre des salles du XVII è

    Cincinnatus recevant les députés de Rome exécuté par deux artistes : Gilles Nostraert pour les figures et Jcob Grinmer pour le paysage

     

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    Portrait d'André Vésale, par Pierre Poncet le Jeune, artiste orléanais (1612-1659). C'est une commande du chirurgien Jean Courtois pour la maison de la Corporation et plus tard du portrait de Louis Collenbourg. Alors que les médecins sont des intellectuels formés dans les universités, les chirurgiens se forment en apprentissage pour entrer dans la confrérie des chirurgiens-barbiers (les deux professions seront séparées au XVIII è). André Vésale était un médecin et chirurgien brabançon, considéré comme le père de l'anatomie, car il a corrigé des erreurs de Gallien. Il était le médecin de Charles Quint.

     

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    Portrait d'Hippocrate, par Sulpice II Morel, peintre orléanais. Commande du chirurgien Hector Desfriches (?) Hippocrate est considéré comme le père de la Médecine (IV è BC)

     

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     Esculape par Jean Senelle et Sulpice II Morel. Commande du chirurgien Gabriel Rouzeau. Esculape fils d'Apollon et père d'Hygie et Panacée, est le dieu de la médecine..

     

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     Le jeune chantre par Michel Gobin (1650-1713), peintre orléanais. Cette peinture serait une allégorie de L'Étude et de la Vigilance par ses accessoires (coq, livres, encre, sablier)

     

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    Diogène cherchant l'Homme par Pieter Van Hol, peintre flamand (1599-1650), il a fréquenté l'atelier de Rubens puis a travaillé surtout à Paris, protégé par Anne d'Autriche. Le tableau appartenait à un particulier qui l'a cédé au musée en 1847, à la condition que les habitants d'Orléans et de Sandillon, victimes d'une terrible inondation, reçoivent une somme équivalente au prix estimé de l'œuvre, soit 307 F. Sur le tableau, on voit Diogène (Vè BC) parcourant les allées de l'Agora à la recherche de "l'homme". Il dit aux Athéniens "Je cherche un homme. Votre vie bestiale montre que - ce que je hais - hommes par le nom, vous êtes des bêtes par vos actes."

     

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    Saint Thomas par Diego Velasquez (Séville 1599- Madrid 1660). Ce tableau est entré au musée vers 1830 et faussement attribué à Murillo. C'est avec Démocrite (musée de Rouen) l'un des seuls tableaux de Vélasquez en France. Il faisait peut-être partie d'une série de tableaux représentant individuellement le Christ et les Apôtres. Mais seuls ce tableau et Saint Paul (musée de Barcelone) semblent avoir été réalisés. C'est une œuvre de jeunesse de Vélasquez. Saint Thomas est représenté jeune en train de prêcher et avec une lance, symbole de son martyr.

     

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     Saint Simon Zélote par l'école de Vélasquez

     

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     Jeune ramoneur buvant près d'un puits par Caspar Netscher (1662). Dans le style des bambochades du XVII è, mettant en scène le petit peuple des villes et des campagnes, sujet à la mode. La signature et la date ont été retrouvées en 1920 sous un repeint.

     

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     Cuisinier entouré de volailles, de gibier et d'ustensiles de cuisine attribué à Giacomo Legi

     

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    Tête de vieille femme au turban (Anonyme)

     

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     Portrait de famille attribué à Cornélis Bisschop. 1660. Couple de riches hollandais et leurs enfants.

     

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    Tête de vieil homme par Antoon van Dyck,1615. œuvre de jeunesse, réalisée lors de sa formation auprès de Rubens.

     

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     les quatre âges de l'humanité par Gérard de Lairesse (1682). Après Liège, il s'installe à Bar-le-Duc puis part à Amsterdam où il travaille pour Guillaume d'Orange. C'est une œuvre en grisaille et trompe-l'œil. On surnommait de Lairesse le"Poussin hollandais" en raison de son admiration pour ce peintre.

     

    Le premier âge, c'est l'âge de Saturne, figuré avec une faux à l'arrière plan, celui d'Astrée, la vierge, fille de Zeus et de Thémis, soeur de la pudeur qui répandait parmi les hommes, les principes de justice et de vertu; elle est figurée assise sur un trône avec à ses pieds sa sœur. Les humains, symbolisés par un couple et un enfant sont éternellement jeunes.

     

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    Le second âge est celui d'argent où règne Jupiter qui partagea l'année en quatre saisons et où pour la première fois, l'homme dut construire sa maison pour s'abriter et mettre au joug les boeufs pour labourer la terre. L'homme connaît la vieillesse. Jupiter est figuré assis dans les nuages avec à ses pieds, la représentation des hommes.

     

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    Le troisième âge, celui de bronze, est gouverné par Minerve brandissant l'égide, figurée avec à ses pieds la Loi et ses faisceaux, la justice et sa balance. Dans le fond apparaît l'évocation de la navigation, sous les traits d'une femme tenant une rame et la découverte de contrées lointaines, figurées par un personnage à la coiffure de plumes. Aux pieds de la Loi est figuré l'architecte constructeur de citadelles qui montre le plan d'une ville fortifiée. L'Art, figuré par un jeune enfant tenant une sculpture, est menacé par un autre enfant violent associé à une vieille femme, la cupidité portant une bourse sur son sein.

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    Le dernier âge c'est l'âge de fer dominé par l'ignorance représentée sous les traits d'une femme aux yeux bandés, par la discorde et la guerre symbolisées par un soldat brandissant une glaive et une torche enflammée, par le désespoir et la misère. Justice et Loi sont foulées aux pieds ; les autels sont renversés, les innocents massacrés.

     

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     Fruits sur un socle de pierre dans un paysage par Pierre Dupuis. L'artiste a ajouté une pierre gravée, témoignage de sa passion pour les ruines antiques, il est allé en Italie en 1630. Il innove en plaçant sa nature morte dans un cadre champêtre, au bord de l'eau, sous les arbres. Il n'est pas garanti qu'il ait peint lui-même le paysage.

     

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    L'arrivée de Louis XIV à Maastricht par Jean Baptiste Martin. Le siège de Maastricht a lieu le 30 juin 1673 (un autre tableau représente le siège de Dinant en 1675). La guerre de Hollande, troisième guerre du règne de Louis XIV, rompt l'alliance de La Haye menée par les Provinces-Unies, affaiblit la Hollande et brise l'étau des Habsbourg d'Espagne. Le traité de Nimègue en 1678 offre à la France la Franche-Comté et quelques places-fortes dans les Flandres.

     

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    Bacchus et Ariane par les frères Le Nain (lequel ? les deux ? Louis ? Mathieu ?). 1635.

     

    Ariane, fille de Minos (roi de Crète) et de Pasiphaë, aide Thésée qui vient de tuer le Minotaure à sortir du labyrinthe. Tous deux fuient la colère de Minos mais Thésée abandonne Ariane sur l'île de Naxos (ou Dia, selon Homère). Plusieurs versions racontent la suite. La plus courante est que Bacchus(Dionysos chez les Grecs) emmène (enlève ?) Ariane vers Lemnos où ils eurent beaucoup d'enfants.

     

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     Portrait d'Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier attribué à Charles et Henri Beaubrun, originaires d'Amboise. On l'appelait la Grande Mademoiselle (1627-1693), c'était la fille de Gaston d'Orléans, le Grand Monsieur, et de Marie de Bourbon de Montpensier. Elle passe son enfance à Blois, mène avec son père la Fronde contre Louis XIV (1648-1652). La victoire de Mazarin la contraint à l'exil et elle revient à la Cour en 1657. Elle rédige ses Mémoires à Saint-Fargeau et finit sa vie dans la dévotion. La toile évoque l'épisode de la Fronde qui la rendit populaire : elle arrive à Orléans début 1652 et prend la tête de l'armée des Princes. On reconnaît le pont et le fort des Tourelles, le faubourg de l'autre côté de la Loire. Elle adopte l'allure d'une déesse guerrière, sans doute Bellone, sœur ou épouse de Mars : lance, cuirasse, écharpe, casque à cimier de plumes.

     

    Les frères Beaubrun ont réalisé plusieurs portraits de la Grande Mademoiselle.

     

    Celui-ci a été réalisé avant la fin de la Fronde, Louis XIV rentrant à Paris le 1 octobre 1652 et Mazarin en février 1653.

     

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    Le tableau a servi de modèle au portrait exécuté par Joseph Werner dans les années 1660 (les allusions à la Fronde étant effacées). Château de Versailles.

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