• Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Dimanche 28 janvier

    Réveil 4 heures. Transport en taxi vers Roissy CDG sans problèmes (le dimanche, il n’y a pas de bouchons, il fait beau, pas de neige ni de verglas) et nous arrivons avec près d’une heure d’avance sur l’heure de rendez-vous. Nous en profitons pour récupérer nos passeports munis du visa (pour obtenir celui-ci il avait fallu fournir des photos 5 x 5, et remplir une feuille de renseignements on ne peut plus complète). L’enregistrement des bagages et les contrôles se font assez rapidement. Nous faisons connaissance de nos compagnons de voyage « Arts et vie », nous sommes 18 avec Catherine, notre accompagnatrice. Le décollage est prévu à 10 h 20 mais ne se fera qu’à 12 h 08 car il a fallu faire sortir une dame malade et sortir sa valise des soutes. Vol sans problèmes, nous essayons de dormir un peu et je me mets dans l’ambiance de l’Inde en regardant « Confident royal » de Stephen Frears qui raconte l’histoire de l’amitié entre la reine Victoria (Judi Dench) et un serviteur musulman, Mohammed Abdul Karim.

    Nous avons un peu rattrapé le retard mais nous n’atterrissons quand même qu’à minuit. Après une heure et demie de contrôles, nous montons dans le bus en direction de l’hôtel Ashok Country resort où nous sommes joliment accueillis par un collier d’œillets d’Inde et nous nous endormons à 2 heures passées.

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

     

    Réveil à 6 h ½ pour un départ à 8 heures. En Inde, on ne dort pas (appel des moines dans les temples, aboiements de chiens, circulation…) mais on essaie de se reposer. Il fait froid. Nous faisons connaissance de notre guide Shailandra (on l’appelle aussi Soleil ou Anshu), du chauffeur Tani et de l’aide-chauffeur, Sonou, un Sikh coiffé de son turban.

    Shailendra nous donne quelques infos pratiques : des bouteilles d’eau sont à notre disposition dans le bus (20 roupies), nos repas seront souvent sous forme de buffet et il y aura toujours les lentilles jaunes (dhal), les galettes, le poulet et le riz. Ne pas consommer l’eau du robinet, de fruits non pelés, de glaçons, de glaces, de crudités, même dans les hôtels de luxe. Shailendra nous propose de passer commande de roupies : nous trouverons notre enveloppe à Mandawa : un euro vaut 76 rps. Comme les plus gros billets valent 2000 roupies, nous récupérons un gros paquet de billets : 2000, 500, 50, 20 et 10. Il faut refuser les billets de 2000 et 500 déchirés ou écrits au stylo.

    Nous quittons Delhi sans regret et l’épaisse pollution qui règne sur la ville (habiter à Delhi équivaut à fumer 40 cigarettes par jour) pour un trajet de 300 km. Cela fera approximativement 7 heures de bus, en Inde, on ne compte pas en km mais en heures. Rien n’est comparable, il faut être patient. Un proverbe dit d’ailleurs : « En Inde, si tu n’es pas patient, tu apprendras à l’être ; et si tu as de la patience, tu la perdras. ».

    Delhi est située sur les bords du fleuve Yamuna, deuxième fleuve sacré d’Inde. Les égouts se déversent dans le fleuve. La ville compterait 27 millions d’habitants en 2018 (1 400 000 en 1950 !) et sa densité est de 35000 hab/km². Beaucoup de gens sont masqués. Des vaches traversent les rues. Les petits tuk-tuk sont bondés, une dizaine de personnes sont dedans, couvertes de couvertures car il fait froid. Des hommes, enturbannés et encapuchonnés, sont accroupis sur le trottoir et attendent je ne sais quoi.

    Delhi se trouve dans l’état d’Haryana. C’est l’état où il y a le plus de morts de filles.

    Après avoir traversé Nanaul, nous entrons dans l’état du Rajasthan, le but de notre voyage. Pour changer d’état, il faut payer une taxe. La route longe les montagnes Arawali, (1875 m) qui séparent l’état du Rajasthan en deux parties : au nord le désert du Thar, au sud une région plus verdoyante.

    Le Rajasthan est composé de 60% de désert, 29 % de montagnes et  11 % de cultures.

    Le trajet est long mais nous ne nous ennuyons pas car il y a toujours quelque chose qui se passe en Inde. Des vaches blanches et noires se promènent partout, des femmes transportent des fagots de bois sur la tête, des bouses de vaches sèchent sur les murets, des femmes râjputs se cachent le visage avec des voiles transparents, roses, bleus. Il commence à faire chaud. Au restaurant, la table est dressée sur la pelouse : c’est bien agréable, en France il fait froid.

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Nous arrivons à Mandawa (10000 hab), région de Shekhawati, dans un nuage de poussière car on élargit la route. Nous nous installons rapidement à l’hôtel Udai Vilas.

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    En guise de bienvenue, on nous applique le bindi, point rouge au milieu du front.

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Et nous partons pour la visite du village. Shailendra nous recommande de rester à l’écart des vaches. Les vaches sont sacrées en Inde (dans l'état voisin du Gujurat, tuer une vache est puni d'une peine de prison à perpétuité). Elles mangent n'importe quoi, plastiques, barquettes d'aluminium...

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Le svastika est un symbole important dans l’hindouisme, le jaïnisme et le bouddhisme. Shailendra nous explique la signification du svastika. Les pointes des traits représentent la chasteté (en haut à droite), et dans le sens des aiguilles d’une montre : la vie familiale, la vie sociale et le renoncement complet. Les points représentent les castes. Il y a 4 zones appelées époques : en haut à gauche : époque or (protection), époque argent (donation), époque du cuivre et époque du fer. 

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Les mains sont apposées sur les mur à l’occasion d’un mariage. La mariée enduit ses mains d’argile et les pose sur le mur en signe de bonheur.

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Puits utilisé autrefois (maintenant ils ont des pompes électriques), le canalisations souterraines amenaient l’eau dans les maisons.

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    des jarres d'eau à disposition des habitants :

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    campagne de propreté et de plantation. Les lunettes de Gandhi se retrouvent aussi sur les billets de banque. À l'intérieur des lunettes est écrit "Inde propre".

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    arachides grillées :

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Au hasard des rues, nous voyons des havelî (explications et autres photos demain) :

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

    le soir tombe vite :

    Premier jour en Inde : de Delhi à Mandawa

     


  • Commentaires

    1
    Samedi 24 Février 2018 à 16:39

    Merci Monique de ce partage comme toujours très intéressant.

    Belles photos

    Bon week-end

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :