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Un petit tour dans Lima ?
Lima compte 9 millions d’habitants c’est-à-dire le 1/3 des habitants du Pérou. En outre, 90% des familles riches habitent Lima. La ville reçoit peu de pluie mais est souvent (c’était le cas quand nous y étions) ensevelie sous une bruine très fine, la garúa. Le courant froid du Humboldt génère des nuages bas et la proximité de la Cordillère des Andes empêche la circulation des nuages. En été, le temps est plus clément.
Lima fut fondée par Francisco Pizarro en janvier 1535 sous le nom de Ciudad de Los Reyes (Ville des Rois Mages). Mais pour les Péruviens, c’est le nom quechua qui a perduré : Rimaq (du nom de la rivière Rimac qui veut dire « celui qui parle »).
A cause des nombreux séismes (notamment celui de 1746), Il reste peu de bâtiments datant de la fondation de la ville.
Le Palaccio Torre Tagle est orné de balcons ajourés genre moucharabieh. Nous n’en voyons que l'extérieur.
La Plazza Mayor (place de Armas) a été rénovée en 1997. au fond, le Palais présidentiel... à droite (on ne la voit pas) se trouve la cathédrale
La cathédrale se trouve sur la Plazza Mayor. Elle a été construite en 1746 sur les ruines du bâtiment détruit par le séisme de 1746. Dans une chapelle, se trouve le cénotaphe de Francisco Pizarro, il contient la tête du conquistador qui fut décapité en 1541 par son rival Diego de Almagro.
un tableau représentant Pizarre arrivant sur les côtes du Pérou
L’église et le couvent San Francisco :
L’église a résisté au séisme de 1746.
A gauche de l’église, se trouve le monastère avec un beau cloître recouvert d’azulejos sévillans du XVII è siècle. L’intérieur est richement orné d’objets de culte en argent et de tableaux (Rubens, Zurbarán) mais les photos sont interdites. Nous pénétrons ensuite dans les catacombes où 70000 personnes furent inhumées.
il est midi, dans la cour du palais présidentiel, c'est la relève de la garde
une jolie maison, avec son balcon, je crois que c'est le palais de l'archevêché, à gauche de la cathédrale
Au Pérou, port de lunettes de soleil et de bonnet obligatoire. On ne voit pas beaucoup de mendiants au Pérou : dans la tradition de ce pays, la mendicité n’est pas bien tolérée au contraire de la prostitution. On donne un sol aux gens pour la photo.
un urubu
le drapeau péruvien :
Le pavillon national porte les armoiries du Pérou et est déployé lors des cérémonies officielles et sur les bâtiments publics. Le bandero civil n’a pas d’armories et est utilisé par les citoyens.et flotte sur les bâtiments privés.
Le rouge représente le sang versé pour l'indépendance, le blanc est la paix. La vigogne représente le règne animal, le quinquina représente le règne végétal et la corne d'abondance déverse des pièces jaunes (règne minéral)
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Cette semaine,nous gardons la chienne de Tom. Elle s'appelle Nougat (de son vrai nom "in extremis") et je vous assure que nous sommes bien occupés ! En plus des petits oublis liquides (ou solides) sur le carrelage (ouf, pas de moquette !), il faut lui essuyer les pattes quand elle revient de sa petite galopade dans le jardin. il faut aussi surveiller qu'elle n'avale pas mes broderies. Au tableau de chasse, en trois jours, elle a réussi à capturer du charbon de bois, des échevettes de coton à broder, du pain, un chocolat (avec le papier), un petit éléphant porte-encens avec des miroirs incrustés, un coeur en fimo, une boîte d'allumettes, des chaussettes, des pantoufles, des chaussures. Pour la plupart, nous avons réussi à extirper les objets de la gueule (elle ne mord pas, elle n'aboie pas, elle ne gronde pas). On essaie de faire silence dans la maison, car elle ne fait la sieste que d'une oreille et dès qu'elle entend notre voix, elle accourt au galop. Dernière bêtise : elle a coupé le fil de la souris du portable. En promenade, Guy la tient fermement (pas de la main gauche !). Et moi, je ne quitte pas ma serpillière ou mon nettoyeur-aspirateur vapeur...
Tu vois, Tom, nous nous en occupons bien...
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Je vous souhaite un joyeux Noël... Oui, c'est moi, la fille du Père Noël...
Jules, Marie, Tom et Max, le sapin est prêt, il ne me reste plus qu'à mettre vos chaussettes et pantoufles. Oui, Jules, c'est pour ça que j'ai kidnappé des chaussettes...
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nous reprenons goût au cinéma...
Cette semaine :
"Les garçons et Guillaume, à table". A voir pour le jeu de Guillaume Gallienne (quelle performance, jouer son propre rôle et celui de sa mère. Bluffant !), pour les répliques drôles sans être méchantes, bref un pur moment de bonheur. Cela fait du bien !
Les Garçons et Guillaume, à table !
Les Garçons et Guillaume, à table ! Bande-annonce VFet puis, "Violette", un film de Martin Provost ("Séraphine"), l'histoire de Violette Leduc (Emmanuelle Devos) qui rencontre Simone de Beauvoir (Sandrine Kiberlain). J'ai pensé à Séraphine, sa passion était la peinture. Elle aimait aller sous son arbre. Violette aussi, sauvée par l'écriture, et on voit les mêmes plans d'arbres. Le jeu d'Emmanuelle Devos est formidable. Le film est long mais on ne s'ennuie pas une seconde.
Beaucoup de passion, de fougue, de folie dans la vie de cette femme blessée depuis sa naissance ("la bâtarde"). Un mariage qui se termine par un avortement, elle aime deux hommes (ci-dessous Maurice Sachs incarné par Olivier Py) mais ils sont homosexuels, elle aime Simone de Beauvoir. Ses romans au début n'ont aucun succès, trop scandaleux sans doute. La fin de sa vie semble plus calme quand elle habite un mas dans le Midi.
Quant à Sandrine Kiberlain, elle est fascinante. Sa façon de se tenir, son port de tête, c'est sans doute Simone de Beauvoir, bien qu'elle ne porte que le fameux turban qu'à la fin du film.
Bref, le film donne envie de lire les livres de cette écrivaine dont je n'avais jamais entendu parler. Pas plus que de Séraphine d'ailleurs avant le film de Martin Provost.
Violette
Violette Bande-annonce VFet la vraie Violette Leduc
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