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Le troisième niveau du musée est consacré au Parthénon
La plupart des originaux se trouvent au British Museum . En 1801, Lord Elgin, ambassadeur de Grande-Bretagne à Constantinople, pilla, avec l’accord du Sultan , les plus belles pièces du Parthénon ainsi qu’une Caryatide et la frise du temple d’Athéna Nikè . Il ne reste donc à Athènes que quelques éléments des frontons et de la grande frise des Panathénées
Athéna était fille de Zeus et de Métis, une Océanide. Ouranos prédit à Zeus qu'un fils, né de Métis, le tuerait. Quand il apprit que Métis était enceinte, Zeus l'avala. Plus tard, il eut très mal à la tête et il appela Héphaïstos pour lui demander de le délivrer de la douleur. Le dieu du feu lui ouvrit le crâne d'un coup de marteau et Athéna en sortit, armée et casquée.
C'est ce mythe qui est représenté sur le fronton est du Parthénon. Sur le site, il reste la tête des chevaux d’Hélios dont le char annonçait l’apparition du jour et Dionysos couché. Les originaux sont au British Muséum.
J'ai mis quelques noms sur ces maquettes (ce sont des propositions de représentations des frontons, ceux-ci sont très abîmés), d'après ce que nous a dit Julie et d'après ce que j'ai trouvé sur le net.
Cliquer sur les photos pour les voir en grand.
celui qui porte un bouclier est peut-être Arès, le dieu de la guerre meurtrière.
Eileithyia est la déesse qui préside aux accouchements.
Athéna la déesse de la stratégie guerrière, des arts, de la sagesse, des sciences.
On la vénère sous plusieurs formes :
Nikè, la Victorieuse 'la marque Nike tire son nom de Nikè)
Pallas ou Parthénos (la jeune fille, la vierge)
Polias, la protectrice de la ville
Promachos, celle qui combat en premier
Ses attributs : l’égide (bouclier en peau de chèvre orné de la tête de Méduse), la branche d’olivier, la chouette
Les mythes : elle transforma Arachnée, la tisseuse, en araignée
Elle proposa à Pâris la gloire militaire mais Pâris préféra dire que c’était Aphrodite la plus belle, il enleva Hélène et déclencha la guerre de Troie.
Le fronton ouest du Parthénon représente le concours entre Athéna et Poséidon pour la protection d' Athènes. Athéna proposa l'olivier, Poseidon proposa la source. Les Athéniens choisirent Athéna.
Des morceaux de métal étaient ajoutés aux statues de marbre.
La frise des Panathénées (160 m) faisait le tour du Parthénon. Phidias y a représenté la procession sacrée qui se tenait tous les 4 ans : porteurs d’amphores, bouviers, des cavaliers, les dieux. Elle représente toutes les classes sociales et glorifie la démocratie. La plupart sont des moulages.
les hydrophores :
Athéna et Héphaistos
Héra et Zeus :
Poséidon, Apollon et sa jumelle Artémis
Les métopes mettent en scène la Centauromachie : centaures vaincus par les Lapithes, la Gigantomachie (combat entre les Géants et les Dieux) et la lutte de Thésée contre les Amazones.
La grande baie vitrée qui éclaire les statues permet d’admirer tout là-haut le Parthénon.
C'est un très beau musée.
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Après un bon chocolat bien chaud, nous partons à la découverte des merveilles du musée.
Le musée date de 2010. Il est construit sur des colonnes très résistantes pour résister aux tremblements de terre. Le sol en verre par endroits permet de voir les sols fouillés pendant la construction. Certains espaces sont vides mais prêts à accueillir les sculptures qui se trouvent en grande partie au British Museum. Quand ? J'ai pris peu de photos car elles étaient interdites dans certaines parties du musée. Mais cliquez sur le lien qui vous permettront de voir ces photos. Les sculptures en valent la peine !
Gros bloc de marbre dans lequel est creusée une cavité où on déposait un drachme pour que le mariage soit heureux
Au rez-de-chaussée, on voit des vases pour cuisiner qui proviennent des fouilles sur lesquelles a été construit le musée.
Des petits vases étaient enterrés dans les fondations des maisons lors de l’inauguration. Ils faisaient du feu pour brûler un animal, versaient du lait dans le feu pour que la maison soit plus solide. Actuellement, on fait encore brûler un coq dans les fondations.
Jouets d’enfants, crayons pour écrire sur des tablettes recouvertes de cire.
Ex-voto offerts à Asclepios (le temple se trouvait près du théâtre sur le flanc de l’Acropole), les gens venaient dormir dans le sanctuaire.
Statue de Dionysos enfant (sans tête) sur le dos de Silène qui porte un masque de théâtre
Au deuxième niveau : Sculptures archaïques (VII-VI è siècle ava JC):
Elles se caractérisent par beaucoup de symétrie, des visages souriants (le sourire archaïque), ce sont des statues polychromes
Lutte entre Triton et Hercule : clic
Sculpture de Nérée (il porte un oiseau (l’air), de l’eau, le feu : clic
Les korés en marbre de Paros (550 à 480 avant JC) : statues de jeunes filles, ce sont toujours des offrandes à une divinité féminine, en l’occurrence, ici, à Athènes, elles sont offertes à Athéna. Elles offrent un objet à la déesse : fruit, fleur, oiseau… Elles sont représentées vêtues de tuniques ceinturées à manches courtes (le chiton) ou du péplos et parées d’ornements en métal qui ont souvent disparu. Elles pouvaient aussi être placées dans des tombes. clic
et clic
A la même époque, on trouve des kouros, statues de jeunes hommes. Ils sont représentés nus, les bras collés au corps, la jambe gauche en avant. clic
Le sourire archaïque des korés et des kouros ne signifie pas qu’ils sont heureux mais le sculpteur les a représentés de façon la plus agréable possible pour procurer du bonheur à la divinité à qui ces statues étaient offertes.
Le Moschophoros : Statue d’homme portant un veau qu’il va sacrifier à Athéna : clic
Statue d’Athéna dans le mythe de la gigantomachie (bataille entre les dieux et les géants). Les géants lançaient des rochers sur les dieux. Athéna luttait contre Engelados, un des Géants, fils d’OURANOS ET DE Gaïa. Elle a lancé un rocher sur lui et le géant s’est transformé en Sicile. De temps en temps il bouge, c’est le volcan qui se réveille. La statue montre le bouclier (c’est l’égide fait de la peau de la chèvre Amalthée
qui a nourri Zeus), elle a mis dessus la tête de Méduse, l’une des trois Gorgones. Les serpents sortent du bouclier. Athèn protège les hommes avec son égide. clic
Frise du temple d’Athéna Nikè : la Victoire à la sandale
Les Caryatides :
Ce sont peut-être des princesses d’Athènes ou de Caryes, ville proche de Sparte. Peut-être qu’on disait aussi « aussi belles que les femmes de Caryes ». Ces caryatides sont les statues de l'Erechteion (sur place ce sont des copies), il n' y en a que 5, la sixième est au British Muséeum.
Maquette de l’Érechtéion
un Hermès en marbre du pentélique (II è ap JC) photo de Jules
Il pleut toujours ...
Nous n'avons pas vu l'Athéna pensive. Dommage ! clic
Demain je vous montrerai les statues du troisième étage, consacré au Parthénon
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C'est une copie d'une œuvre de Teresa Ascone.
Couleurs utilsées : gomme gutte, outremer, cobalt et terre de sienne brûlée
4 commentaires -
À l’entrée est du marché romain, voici la tour des vents, en marbre du Pentélique, créée à l’époque romaine sous Auguste. Les sculptures que nous voyons sont : le vent du nord (Borée) à droite, le vent du nord-est (Calcias) au milieu qui déverse un bouclier de grêlons et à gauche le vent d’est (Euros). Elle abritait une horloge hydraulique (clepsydre) et un cadran solaire.
Ce bâtiment était utilisé comme prison (opposants au roi Othon). Un platane disparu se trouvait à l’endroit des exécutions.
Mosquée ottomane Fethiyé (le minaret a été démoli)
Bibliothèque d’Hadrien ; derrière les échafaudages se trouvaient les manuscrits (environ 17000).
la porte d'Hadrien :
Une heure de temps libre a permis à Jules et Marie d’acheter quelques cadeaux pour leurs parents et leur frère et de déguster un délicieux jus de grenade.
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