• Max

    En cacances chez papy, mamy...

    La petite souris est passée...

    Max

    ce qui n'a pas empêché Max de faire son exposé sur le Portugal :

    Max

     

     

     


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  • Vendredi 26 octobre

    Olympie se trouve à 3 h de route de Corinthe (200 km). Nous prenons l’autoroute et traversons l’Arcadie, célèbre pour le tableau de Nicolas Poussin « Les bergers d’Arcadie ». Pour occuper les enfants, Julie leur pose des questions sur les mythes et les dieux.

     

    Plusieurs mythes parlent de la fondation d’Olympie : par Pélops, par Hercule (après avoir nettoyé les écuries d’Augias, tout près de là). À la course, Apollon aurait devancé Hermès ; à la lutte, Zeus aurait terrassé son père Cronos. En 884 av JC, Iphitos reprend la tradition des jeux.

    À Olympie ‘ce n’était pas une ville mais un sanctuaire où séjournaient les prêtres et les athlètes), se tenait une fête religieuse tous les 4 ans et des délégués venaient de partout. Les jeux étaient précédés de sacrifices d’animaux (une hécatombe = sacrifice de 100 taureaux) sur le sanctuaire de Zeus. La fête durait 5 jours. Pendant les jeux, on respectait une trêve.

    On se référait aux jeux pour établir la chronologie (on disait par exemple « l’année de la cinquantième olympiade ») ou ils utilisaient le nom de l’athlète qui avait gagné le stadion (192,72 m).

    Le vainqueur de chaque épreuve recevait une couronne d’olivier (à côté du temple de Zeus il y avait un olivier sacré) et on lui érigeait une statue. Dans la course de chars, c’était le propriétaire (qui pouvait être une femme), et non l’aurige, qui recevait la couronne.

    Les femmes et les étrangers étaient exclus des jeux, sous peine de mort. Mais la prêtresse de Déméter (Regilla, la femme d’Hérode Atticus en fut une) et les jeunes filles  pouvaient y assister. Les femmes avaient leurs propres jeux (course de 5/6 du stade), les années non-olympiques, en hommage à Héra.

    Nous voici enfin arrivés sur le site d’Olympie. Deux portiques indiquent que l’on pénètre dans l’espace sacré, l’Atlis (le gymnase et la palestre n’en font pas partie).

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

     

    Le site d'Olympie

    Le site a été saccagé sur l’ordre de Théodose I puis endommagé par deux tremblements de terre au VI è siècle ap JC. Le temple de Zeus, d’ordre dorique, a été particulièrement endommagé. Une colonne a été restaurée à l’occasion des jeux de 2004.

    Le site d'Olympie

    Près de l’autel de Zeus, dans le Bouleutérion, les athlètes prêtaient serment. Les athlètes devaient respecter les règles, sinon ils payaient une amende qui servait à faire une statue en bronze de Zeus, érigée sur le site pour l’exemple.

    Le site d'Olympie

    le temple est en calcaire fossilisé

    Le site d'Olympie

    Le temple de Zeus contenait une monumentale statue chryséléphantine de Zeus, sculptée par Phidias et aujourd’hui disparue. Au musée d’Olympie, nous avons pu admirer les frontons (centauromachie et course de chars entre Pélops et Œnomaos).

    Le site d'Olympie

     Le thalos (philippéion) était consacré à Philippe II de Macédoine (IV è siècle av JC), père d’Alexandre le Grand pour célébrer ses performances militaires et sportives. Il disait qu’il descendait d’Hercule, donc de Zeus.

    Le site d'Olympie

     

    Le site d'Olympie

    Le temple d’Héra. À l’origine, les colonnes étaient en bois et les chapiteaux qui les ont remplacées n’ont pas tous le même style. On sacrifiait des animaux. On y conservait le disque d’Iphitos qui fixait la trêve olympique. C’est à cet endroit qu’on allume actuellement la flamme olympique depuis les jeux de Berlin (1936). Dans ce temple, on a trouvé la statue d’Hermès, sculptée par Praxitèle.

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Fontaine d’époque romaine qui alimentait le sanctuaire. Elle a été construite par Hérode Atticus.

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Metroon dédié à Rhéa ou Cybèle

    Le site d'Olympie

    Les bases des zanes : statues des athlètes qui trichaient, il n’en reste que 16 socles. Y étaient inscrits les noms des tricheurs et leur faute.

    Le site d'Olympie

    Socle en marbre  surmonté d’une victoire

    Le site d'Olympie

    Atelier de Phidias sur lequel a été construite une église byzantine.

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    ???? :

    Le site d'Olympie

    Palestre dont il reste la double colonnade. Les athlètes s’y entrainaient à la lutte et à la boxe

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Gymnase, plus vaste, les athlètes s’y entraînaient au disque, au javelot et à la course.

    Le site d'Olympie

    Les épreuves :

    Le saut en longueur

    Le pentathlon (saut, course, javelot, disque, lutte)

    Le pugilat

    La course : le stadion (192,27 m, selon la légende : 600 fois la longueur du pied d’Hercule), le diaulios (double stade), le dolichos (24 stades), la course en armes

     

    Les courses de chevaux


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  • L’association Médecins de Chinguetti-Pakbeng travaille dans deux pays : Mauritanie et Laos.

    Les docteurs Claudine Chican et Chantal Chabry nous nous accueillis au dispensaire de Pakbeng.

    L’objectif est « soigner sans se substituer » : « apporter une assistance médicale, en complément des structures médicales existantes, grâce à l’aide de médecins bénévoles ». L’aide consiste aussi en une formation de médecins lao.

    Dans le centre, il y a un cabinet dentaire, un cabinet de consultation de médecine générale et une réserve de pharmacie.

    L’équipe médicale se compose de dentistes, d’ophtalmologistes, de médecins, de gynécologues et de sages-femmes.

    Les médecins sont bénévoles et viennent en mission pour deux semaines, sur leur temps de vacances ou de retraite. Ils paient leur voyage et sont nourris sur place. L’hôtel Pakbeng Lodge pourvoit à la la restauration et à l’hébergement des médecins.

    Les gens viennent au dispensaire ou les médecins se déplacent dans les villages khamou, hmong, hakka, accompagnés d’un interprète.

    Ils œuvrent surtout en direction des femmes et des enfants. Il y a 2000 accouchements par an et les femmes accouchent souvent toutes seules à la maison. L’équipe médicale leur fournit un kit d’accouchement.

    Pour se soigner, les villageois utilisent d’abord les plantes puis en cas d’échec, ils vont voir le chaman puis le pharmacien et enfin le médecin. L’hôpital de Oudamxai se trouve à 3 heures de trajet en minivan. Il y a aussi l’hôpital de Louang-Prabang.

    Des opérations de fentes palatines sont aussi réalisées car les enfants atteints de cette malformation due aux carences, sont rejetés par le village.

    À l’école, les enseignants apprennent aux enfants à se laver les dents.

     

    Pour aider l’association, on peut faire un don sur le site ou par courrier.

    un autre site qui explique bien les actions de cette association. clic ici !

     


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  • La petite souris est passée hier, sans donner de sous... Elle a réclamé une peinture de Max ! La peinture est faite, Max espère que la souris repassera ce soir et laissera quelques pièces. Elle l'a promis !

    modèle des Carnets d'aquarelle, décalqué puis peint, on a mis du sel sur le ciel et du drawing gum

    Renard, par Max


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  •  

    à gauche : casque assyrien en bronze début du 5 è siècle av JC. Offrande à Zeus, butin pris par les Grecs aux Perses pendant les guerres médiques.

    à droite : casque grec offert à Zeus, après la victoire contre les Perses à Marathon, 490 av JC. Il appartenait à Miltiade, le général grec qui mena les Athéniens à la victoire.

    Au musée d'Olympie (2)

    25 – statue chryséléphantine de Zeus. Elle faisait partie des 7 merveilles du monde. Cette statue de 13 m de haut  a été sculptée par Phidias en 436 av JC et était placée au fond du naos dans le temple de Zeus. Zeus tient une statue de Niké dans la main droite. Il ne reste rien de cette statue dont aucune copie n'a été faite sauf la description de Pausanias et une pièce de monnaie sur laquelle elle figure. Elle a été enlevée dus sanctuaire pour orner Constantinople (comme la colonne serpentine de Delphes) et a disparu dans un incendie en 462.

    Au musée d'Olympie (2)

    26 -  fragments de vases, dont un œnochoé ayant appartenu à Phidias, 5 è av JC

    Au musée d'Olympie (2)

    23 - Niké (Athéna de la Victoire) de Pæonios. 5 è av JC. Elle était haute de 3 m et se dressait sur un piédestal de 8 m à l’entrée du temple de Zeus.                                                                                                                            

    Au musée d'Olympie (2)

             

    Au musée d'Olympie (2)

    27 – Hermès portant Dionysos. Marbre de Paros par Praxitèle. 4 è av JC. Il a été trouvé dans les ruines du temple d’Héra.

    Au musée d'Olympie (2)

    Au musée d'Olympie (2)

    Au musée d'Olympie (2)

     

    Au musée d'Olympie (2)

    Au musée d'Olympie (2)

    28 – fontaine romaine avec un taureau, érigé par Hérode Atticus et son épouse Régilla en 160

    Au musée d'Olympie (2)

     

    Au musée d'Olympie (2)

     

    29 - Statue d’Hadrien (117-138  Ap JC). Sur la tunique sont représentés des symboles des deux civilisations : la chouette (grecque), la louve (romaine)

    Au musée d'Olympie (2)

    Au musée d'Olympie (2)


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