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Nous nous installons à l’hôtel Orient Star Khiva, tout près de la porte de l'est. Cet hôtel est extraordinaire car c’est, en fait, une ancienne madrasa, construite par Mohammed Amin Khan en 1852-1855. Elle accueillait 260 étudiants qui étudiaient les sciences théologiques et laïques. Depuis les années 90, les cellules sont transformées en chambres pour 150 touristes. Les bâtiments entourent une cour intérieure. Les chambres sont desservies par un étroit couloir avec banquettes de pierre mais pour y accéder, il faut grimper un escalier fort raide. Depuis cet hôtel, on a vue sur le Kalte-Minor, le minaret inachevé qui y est accolé. Depuis la fenêtre de notre salle de bain, nous voyons la partie est de la ville et le lever de soleil. Des instants magiques !
le restaurant de l'hôtel se trouve à côté :
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Les moutons, « tondeuses écologiques », ont quitté ce matin leurs pâturages de la peupleraie. Pendant 5 mois, ils ont bien brouté dans les zones humides près de l’Essonne.
Les moutons ont mis près de deux heures à parcourir 2,5 km car ils s’arrêtaient à tout moment pour brouter !
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Samedi 30 septembre
Ce matin, nous nous réveillons plus tôt que d’habitude : 4 h 45. Après un bon petit déjeuner, le car nous conduit à l’aéroport domestique de Tachkent. Il fait froid (4°). Les formalités sont assez rapides mais nombreuses : 3 contrôles de passeport, scan des valises, des bagages à main, palpation du corps. Nous embarquons à bord d’un A 320, pour un vol d’un peu plus de 2 h qui nous conduit à Ourguentch, capitale de la province du Khorezm (une région de 1 500 000 habitants et 6000 km²), à l’ouest de Tachkent. L’attente des valises est longue, les valises de plusieurs vols arrivent en même temps. Le car nous conduit à 31 km de là, à Khiva, une des villes mythiques de la route de la soie. Notre chauffeur s’appelle Kosevoï.
Khiva (Xiva)
La ville se trouve tout près de la frontière du Turkménistan, et au sud de l’Amou-Daria. C’est une ville de 50 000 habitants, appelée autrefois Khuwarezm (du nom de la province du Khorezm) et construite dans une ancienne oasis de la Route de la Soie. Elle est composée de deux parties. La ville intérieure, Itchan Kala, ceinte de remparts est une véritable ville-musée car les monuments, mosquées, minarets, madrasas (ou médersas, c’est la même chose, c’est le mot que nous utilisons en français), mausolées se côtoient très étroitement. La ville extérieure, Ditchan Kala, plus moderne, l’entoure et est aussi est ceinte de remparts. Nous ne visiterons qu’Itchan Kala.
La légende attribue à Sem, fils de Noé, la création de la ville où il creusa un puits. La ville fut d’abord conquise en 712 par les Arabes qui apportèrent l’Islam (celle religion fut bien acceptée car elle avait des similitudes avec le Zoroastrisme qui prédominait avant). Les Mongols de Gengis Khan la conquirent en 1221, puis Tamerlan arriva en 1379. En 1512, Khiva devint un khanat ouzbek pendant lequel le commerce d'esclaves fut florissant, puis un protectorat russe en 1873 et une ville soviétique en 1924.
Le car nous arrête près des remparts. Nous ferons la visite de la ville à pied. Les remparts de 15 m de hauteur entourent la ville sur 2,2 km et sont percés de 4 portes.
Sous les remparts, de fausses tombes pour dérouter les pillards.
Nous pénétrons dans la ville par Ota Darvoza, la porte ouest.
Depuis la fenêtre de la salle de bain de notre hôtel, voici la vue que nous avions :
à gauche la madrasa Ramin-Khan, à froite l'ensemble Islam Khodja
l'ensemble Islam-Khodja :
Vues depuis la citadelle :
à gauche la madras Ramin-Khan, au centre Islam-Khodja , à droite le minaret inachev& Kalte-Minor et toute à droite, notre hôtel l'ancienne madrasa Amin-Khan
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C'est un album commencé l'an dernier et terminé il y a quelques jours seulement !
Crop avec Valérie et l'association Scrap collimage. Montage accordéon
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Cet été, l’euro valait environ 3500 sums et le 5 septembre, il est passé à 9530 sums. Pour plus de facilité dans nos achats, nous arrondirons à 10 000 sums (et les Ouzbeks aussi).
Depuis cette année, existent deux nouveaux billets : 50 000 sums (5 euros) depuis le 22 août 2017 et 10 000 sums. Avant, on n’utilisait que les billets de 200, 500 et 1000 sums.
Les Ouzbeks sont payés en liquide et quand ils veulent acheter une maison 200 000 euros ( 2 milliards de sums) et qu’ils la paient en billets de 500 sums, cela fait 4 millions de billets. Un billet pesant 1 g, le paquet pèse 4 tonnes ! Ils chargent les billets dans une camionnette pour aller payer. Pour éviter de compter, on pèse la liasse de billets et ensuite une machine compte les billets.
Le billet de 50 000 sums représente la sculpture qui se trouve sur la porte principale de la porte de la place l’Indépendance à Tachkent : trois cigognes, symboles de paix et porte-bonheur.
Le billet de 10 000 sums représente le Sénat
et le billet de 5000 sums représente l’Assemblée Nationale.
Le billet de 1000 sums représente le musée des Timourides à Tachkent
le billet de 500 sums : la statue de Tamerlan (Amir Temur ou Temur le Boiteux) dans le parc du même nom à Tachkent,
le billet de 200 sums : le fronton de la madrasa Sher-dor sur la place du Registan à Samarcande.
Quelques prix : une bouteille d’eau : 1500 à 3000 sums, une bière : 20 000 à 30 000 sums, le passage aux toilettes : 500 à 1000 sums, carte postale : 900 sums, timbre : 2100 sums. La première fois, j’ai acheté des cartes à un jeune, devant l’hôtel de Bukhara, pour 10 000 sums pièce (timbres compris), il fallait en acheter au minimum 10, elles n’étaient pas très jolies,. Je me suis aperçue ensuite qu’il allait se fournir chez le marchand tout près de l’hôtel où il les achetait (comme je le ferai par la suite) 3000 sums pièce.
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