• Chennai (Madras)

    Lundi 20 janvier

     

     

     

    Madras, capitale du Tamil Nadu, a été fondée en 1639 par les Anglais. Actuellement, c’est la quatrième ville d’Inde, 10 millions d’habitants. Elle s’appelle maintenant Chennai. Depuis 1996, les villes ont changé de nom : Kolkata (Calcutta), Mumbai (Bpmbay), Tanjavur (Tanjore), Kozhikode (Calicut), Kochi (Cochin), Hosapete (Hospet), Varanasi (Bénarès)…

     

    Chennai se trouve sur la côte de Coromandel, qui borde le golfe du Bengale.

     

    On parle ici l’anglais et le tamoul.

    Chennai (Madras)

     

    En 1521, les Portugais se sont installés dans le village de San Thomé, où il y avait la tombe de l’apôtre Thomas, mort en 72. En la voyant, les Portugais auraient dit « Madrese, mère de Dieu », ce qui a donné le nom « Madras ». Les Anglais s’installèrent en 1639 et finirent par chasser les Portugais de San Thomé.

     

    Au XVIII è siècle, la côte de Coromandel était occupée par les Portugais, les Hollandais, les Français et les Anglais. En 1746, les Français, conduits par Mahé de la Bourdonnais, s’emparent de Madras et rasent la ville noire. Ils ne garderont Madras que quatre ans.

     

    Après le traité de Paris, il ne reste que 5 comptoirs français en Inde : Chandernagor (Bengale), Yanaon (côte de Coromandel), Pondichery et Karikal (golfe de du Bengale) et Mahé à l’ouest, sur la côte de Malabar. Quand on passait le certificat d’études, il fallait connaître par cœur la liste des Comptoirs de l’Inde (ils ont appartenu à la France jusqu’en 1949 et 1954). Guy Béart a écrit une chanson « Chandernagor ». Un moyen mnémotechnique pour retenir cette liste : Y’a qu’à chanter la Marseillaise sous les ponts »

     

    La Chennai moderne est connue pour ses textiles et pour l’informatique. Il y a deux lignes de métro, des bus, plutôt vétustes, et surtout des motos. L’Inde est bien là, avec ses bauhinias, frangipaniers, saris colorés pour les femmes,

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    dhotis longues ou courtes pour les hommes.

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    Certaines femmes, musulmanes, portent le voile, ne laissant apparaître que les yeux.

     

    Nous passons devant le stade de cricket. Les matches peuvent durer 4 heures, un jour ou 5 jours.

     

    Nous longeons la plage, la deuxième plus grande plage urbaine au monde.

     

    La côte est touchée par les cyclones (deux à trois par an, en novembre et décembre). Elle a été touchée par le tsunami de 2004.

     

    Nous arrivons dans le quartier de Mysolore où nous ferons deux arrêts : le quartier des pêcheurs et la basilique Saint Thomas.

     

    Lors du tsunami, le quartier des pêcheurs a été touché, les habitations de ces personnes, déjà pauvres, et le matériel ont été détruits.

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    Les femmes écaillent et vendent le poisson,

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    d’autres fabriquent des colliers de fleurs. Nous avons été accueillis à notre arrivée dans chaque hôtel par un jus de fruits et un collier de fleurs ou de coquillages. J’ai eu un peu honte de ne garder que quelques minutes ces colliers patiemment fabriqués. Tant d’heures de travail pour un collier qui sera finalement abandonné sur la table de chevet.

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    Nous quittons ce quartier de pêcheurs à l’odeur forte pour aller à la cathédrale Saint Thomas.

    Chennai (Madras)

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    Cathédrale mais aussi basilique depuis 1956. Elle renferme la tombe de Saint Thomas mais pas ses reliques. À côté, un paratonnerre affiche des éléments hindous qui captent l’énergie cosmique.

    Chennai (Madras)

    L’office est dit en tamoul. On ne pouvait pas prendre de photo à l’intérieur mais je crois que le Christ est assis sur un lotus et entouré de deux paons, comme le dieu Subramanya (autre nom de Skanda), fils de Shiva et Parvati. Mélange de religions.

     

    Devant l’église, sur le sol, sont dessinés, à la craie, des rangoli, ils sont faits avec de la farine de riz colorée. Au Tamil nadu et au Karnataka, on les appelle « kôlam », et au Rajasthan « mandana ». Les femmes les dessinent le matin devant le seuil des maisons ou des temples pour apporter la prospérité et souhaiter la bienvenue. Les dessins se transmettent de génération en génération par les femmes. Nous en avons souvent vu. Si j’ai pris suffisamment de photos, je les rassemblerai dans un article.

     

    Chennai (Madras)

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    Nous demandons aux gens si nous pouvons les prendre en photo. Non seulement ils acceptent mais ils nous prennent aussi en , photo. On fait des selfies. D'autres arrivent. Et ça dure, ça dure... Cela sera comme ça pendant tout le voyage. Parfois, il faudra dire "Yes, but quickly" afin de ne pas perdre de vue le groupe qui s'éloigne. Hamed, notre guide iranien, aurait sans doute dit "Mais qu'est-ce qu'elle fait ?". 

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