• Courances, château et parc

     De la grille d’entrée, nous apercevons le château au bout d’une longue allée bordée de platanes (n°1 sur le plan). À gauche, c’est une double rangée de platanes et à droite, une simple. Entre l’allée et les rangées de platanes, il y a deux pièces d’eau. Le ton est donné : Courances, c’est le domaine des eaux. 14 sources et 17 plans d’eau ont donné leur nom au domaine et au village.

     

    Courances, château et parc

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    Le château semble ancien, avec son escalier double qui ressemble à celui de Fontainebleau (mais les balustres des rampes ne sont pas sculptées de caducées, comme à Fontainebleau). Ancien ? Pas vraiment, comme nous l’apprendrons au cours de la visite.

     

    Courances, château et parc

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    Courances, château et parc

    Courances, château et parc

     

    Courances, château et parc

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    En 1552, Cosme Clausse, notaire et secrétaire du Roi Henri II, achète ce manoir à la famille Lapite à qui il appartenait depuis 1460. Les Clausse firent creuser des bassins, sur le modèle de Fontainebleau.

     

    En 1562, c’est le temps des guerres de religion et Agrippa d’Aubigné (futur poète et futur grand-père de Mme de Maintenon), alors âgé de 10 ans, fuit Paris avec son précepteur pour aller à Orléans. Le chevalier d’Achon qui gardait le château arrête la petite troupe et on leur dit qu’ils vont être exécutés. Agrippa ne pleure pas, sauf quand on lui retire son épée argentée. Dans la nuit, ils réussissent à s’échapper grâce à la complicité d’un gardien et soixante écus. Agrippa racontera cet épisode bien plus tard, en exagérant sans doute, dans « Sa vie à ses enfants » dans lequel il parle de lui à la troisième personne.

     

    En 1622 le petit-fils de Cosme Clausse vend le château à Claude Gallard, secrétaire de Louis XIII.

     

    Claude Gallard (1575-1636) reconstruisit le château en l’entourant de douves et en lui donnant une forme de H. Son fils Claude, marié à Anne Vialart, poursuivit les aménagements (le plan d’eau « la Gerbe », les « nappes », l’allée qui conduit jusqu’au « rond de Moigny »...)

     

    Au XVIII è, Anne-Marguerite-Catherine Gallard ouvre la cour d’honneur. Sa petite-fille Léontine Philippine de Novion mariée à Aymard-Charles-Marie, marquis de Nicolaÿ (appelé le Grand Nicolaÿ, 1747-1794) font ouvrir des grandes baies et ajoutent le miroir d’eau, l’allée de platanes. Ils aménagent le château et le parc à la mode de l’époque, rejetant la régularité dans une volonté d’imiter la nature. Notre guide nous a parlé de Nicolas Nicolaÿ, (1517-1583), géographe de Henri II, mais je n’ai pas su le rattacher au Grand Nicolaÿ. Pour répondre à la question de Marie-Claire, Aymar-Charles-Marie (marié à Philippine Potier de Novion) était l’arrière-arrière-grand-père de la princesse de Robech (Marie Louise Aymardine Ghislaine Henriette de Nicolaÿ, épouse de Emmanuel de Lévis-Mirepoix) propriétaire du château de Malesherbes jusqu’en 1997. On trouve aussi une branche de Nicolaÿ au château du Lude. Pour en revenir au Grand Nicolaÿ, au moment de la Révolution, il émigre avec sa famille en Italie mais revient pour sauver Marie-Antoinette. Sans succès et fut guillotiné le 7 juillet 1793 ainsi que son fils aîné.

     

    Son fils cadet Théodore relève le château mais émigre en Suisse au moment le de Révolution de 1830. Il ne revient pas. Le château est alors abandonné pendant 42 ans. Un arbre avait poussé au milieu de la salle à manger, les toitures s’écroulaient. Le parc, redevenu sauvage, n’était qu’un marécage. En 1866, Jules Le Cœur, un peintre venu à Courances avec Renoir et Sisley, écrit  que le château « tombe petit à petit comme un morceau de sucre oublié dans un endroit humide." .

     

    En 1872, le château est acheté par le banquier Samuel de Haber. Celui-ci fait reconstruire le château par l’architecte Destailleur, pas comme il était avant mais avec une architecture de style Louis XIII. Une nouvelle aile, actuellement recouverte de lierre, est ajoutée à droite ainsi que l’escalier copié sur celui de Fontainebleau. Les cheminées extérieures sont ornées du H de Huber. Le parc est aménagé « à l’anglaise ». On peut dire que le château est doublement Louis XIII : une fois parce qu’il a été construit sous Louis XIII et une fois parc sa reconstruction dans le style Louis XIII.

     

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    En 1906, le château appartient alors à Berthe de Béhague, petite-fille de Simon de Haber et mariée à Jean de Ganay. Ils confient les travaux d’embellissement du parc à Achille et Henri Duchêne. Ils recréent la salle d’eau qui existait sur d’anciens plans, créent la Baigneuse et le Fer-à-cheval, créent les broderies de buis, « à la française », devant la façade du château, côté parc. Les 14 gueulards sont répartis un peu partout pour redistribuer l’eau dans les différents bassins. Des marronniers en quinconce séparent le devant et l’arrière du parc. Plus tard, Berthe de Ganay crée le jardin anglo-japonais.

     les broderies de buis :

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    Pendant la première guerre mondiale, le château a accueilli un hôpital de 80 lits pour les militaires blessés.

     

    De 1940 à 1944, le château est occupé par des aviateurs allemands. À leur départ, ils firent sauter un dépôt de munitions mais cela ne causa pas trop de dégâts. De 1944 à 1948, ce sont les Américains qui occupèrent le château et une nouvelle explosion accidentelle causa, cette fois, beaucoup plus de dégâts, un tiers des meubles et les allées furent détruits.
    De 1949 à 1955, le maréchal Montgomery, adjoint au commandant des troupes de l’OTAN, s’installa dans le château.

     

    En 1955, Octave Marie Hubert de Ganay peut se réinstaller dans le château. C’est son fils aîné, Jean-Louis de Ganay, qui devient ensuite propriétaire du château.

    Le domaine appartient maintenant aux trois filles de Jean-Louis de Ganay et Philippine de Noailles (la deuxième fille est décédée) qui habitent chacune une partie du château. La quatrième fille, Valentine de Ganay, a aménagé le potager de trois hectares. Sa production est vendue dans la boutique située dans le village.

     

    Comme le château est habité, on ne visite que six pièces. Toutes sont meublées et des bouquets de fleurs fraîches, tulipes, hellébores, lui donnent vie et intimité. Le château est un mélange d’époques et de styles différents. Les propriétaires ont choisi de mélanger mobilier historique et souvenirs personnels, c’est pourquoi on ne peut pas prendre de photos.

     

    Nous montons le fameux escalier en fer à cheval pour entrer dans le grand vestibule. Avant Samuel de Huber, l’entrée se faisait au rez-de-chaussée, sous l’actuel escalier.

     

    Le grand vestibule est aussi appelé la salle des marbres car les murs sont recouverts de sept marbres différents. C’est une copie du salon d’Hercule, à Versailles. La cheminée est surmontée d’un médaillon qui représente de profil Louis XIV. Au-dessus, la poutre est surmontée du H de Haber. Les fauteuils avec accoudoirs sont larges pour que les dames puissent installer commodément leurs robes. Le lit de repos appartenait au frère de la marquise de Pompadour. Au mur, un grand tapis de la Savonnerie a été trouvé par la marquise de Ganay. On y voit les initiales JBC de Jean-Baptiste Colbert et son emblème, la couleuvre (coluber, Colbert). Sur un meuble sont posées des photos de personnes ayant séjourné au château, Charles III (il ne l’était pas encore!), le comte de Paris, Elisabeth II… les photos traditionnelles voisinent avec les photos de famille.

     

    La salle de billard est occupée par, évidemment, un immense billard anglais. Montgomery a habité ici de 1949 à 1955. Il a fait installer un billard qu’il a laissé en partant (de toute façon, le billard était si lourd qu’il était intransportable). Au mur, un tableau de Charles Beaubrun représente Anne Vialar, épouse de Claude II Gallard (fils de Claude qui avait acheté le château en 1622) tenant un tableau qui représente le parc en 1660.

    photo trouvée sur internet :

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    Sur un autre mur, un portrait de Foujita représente la grand-mère de Jean-Louis de Ganay, sans doute Berthe de Béhague. Un immense tableau, peint par Sébastien de Ganay, représente les cinq fils de Jean de Ganay : Jean-Louis (1922-2013), assis à califourchon sur une chaise, entouré de André, Michel, Charles et Paul. Sur la table est posée une photo de Philippine de Noailles (1925-2022)

     

    La salle à manger. Les murs sont recouverts de boiseries de noyer posées à l’époque de Samuel de Haber. Plus tard, Jean Louis de Ganay partagea la pièce en deux pour faire une cuisine attenante. Les boiseries sont rabattables pour servir de dessertes. Des assiettes dépareillées en porcelaine décorent le haut des murs. Philippine de Ganay a fait faire quatre tables rondes en bois imitation marbre pour donner plus de convivialité à la pièce. Un tableau représente une scène de marché. Même s’il y a au premier plan un temple antique à colonnes, la scène se situe aux Halles de Paris au XIX è siècle.

     

    Après un petit arrêt sur la terrasse pour admirer le parc, nous descendons au rez-de-chaussée. Au fond d’une petite galerie avant l’entrée, se trouve une statue de la Charité.

     

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    La salle des trophées sert de bureau. Une cheminée en marbre du XVII è été créée par un artiste proche du Primatice (qui œuvrait à Fontainebleau). Le crâne de vache qui orne la cheminée est censé repousser les mauvais esprits. C’est dans cette pièce qu’a été tourné « Le sens de la fête ».

     

    La bibliothèque de Samuel de Haber. C’est dans cette pièce qu’Anatole France situe les recherches que fait Sylvestre Bonnard0 Le héros aperçoit la petite fée qui lui lance une bouteille d’encre à la figure (« Le crime de Sylvestre Bonnard »). Dans le livre, Courances s’appelle Lusance. CLIC

    on appelle aussi cette pièce la galerie des Singes à cause des trois tapisseries flamandes de 4 mètres de haut. Elles représentent des singeries, thème très à la mode au XVII è siècle. Il y en avait quatre, l’une a disparu en 1940 et a été remplacée par une tapisserie portugaise. Les singes sont nus, les chapeaux ou accessoires permettent de les identifier. Sur la première, on voit les armoiries de Maximilien de Béthune, duc de Sully (XVI è siècle). C’est une scène de repas. Un plat posé à terre est renversé par un chien chassé par le rôtisseur. Sur la table ; des fourchettes à deux dents sont posées , tête bêche avec les cuillers. Le duc de Sully détestait les danses (« ballets, mômeries et mascarades « ), les jeux (« vraies pertes de biens et de temps »). Dans ces tapisseries, les singes caricaturent les vices des hommes. Des singes se battent, dansent ou se chassent, des amoureux se bécotent, un prêtre poursuit une guenon, un singe joue de la flûte avec ses fesses...Sur la deuxième tapisserie, on voit les jeux en vogue à l’époque Certains jouent aux cartes pour de l’argent même si c’ était en principe interdit. On joue aussi au jeu e touche l’ours, à la paume avec des raquettes, aux quilles, au trou-madame, aux billes, à la crosse, à colin-maillard, au mail (qui ressemble au golf ou au croquet), à la soule. D’autres jouent à enfiler une bague sur un bâton, font de l’équilibre, un autre exhibe son anatomie. La dernière tapisserie montre un procès. Les singes portent des turbans ou des mitres, ont un trousseau de clés à la ceinture, certains ont des pieds en sabot ou en griffes (référence au diable?). C’est une tapisserie étrange.

     un site où vous pourrez voir des photos des singeries et quelques photos d’intérieur : CLIC

     par exemple cette photo :

    Courances, château et parc

    pour avoir des explications sur les tapisseries, voici un texte de Nicole de Reyiès : CLIC

     

    Dans la chapelle, les boiseries datent de 1626. Une statue de Vierge en grès du XIV è a été déterrée dans les ruines d’une chapelle de templiers. Une peinture décore la coupole entourée par une tribune. Le prêtre montait par l’escalier et, de la tribune, il pouvait voir qui venait prier ou non. La légende raconte que pendant l’Occupation, on pouvait enclencher la patte de l’agneau (sculpture sous l’autel) et cacher des armes dans l’espace créé.

     le château au cours des siècles :

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    Après la visite du château qui a duré 50 min, munis d’un dépliant et d’un plan fort bien faits, nous avons fait une longue promenade dans le parc de 75 ha (40 ha de bois et 35 ha de jardins). Nous avons découvert les plans d’eau : pièce d'eau des Platanes simples, pièce d'eau des Platanes doubles, Canal de la Foulerie, pièce d'eau du Presbytère, douves, pièce d'eau du Fer à cheval, Baigneuse, Miroir, pièce décagonale de la Gerbe, Grand Canal, escaliers d'eau des Nappes, Dauphin... Mais nous ne sommes pas allés jusqu’au Rond de Moigny. L’eau des bassins s’écoule dans la rivière École.

     

    Une seule pompe est utilisée, pour les fontaines qui crachent.

     

    Tout est naturel dans ce parc. Les allées sont en herbe, ce qui est plus facile à entretenir (il n’y a que sept jardiniers dans ce grand parc) et plus agréable pour les promeneurs. Aucun produit chimique n’est utilisé. Les arbres ne sont pas ou peu taillés mais poussent librement.

     

    Il y a trois types de paysages dans ce parc : le parc à la française un peu plus ancien que Versailles, le jardin anglais et le jardin japonais.

     

    En sortant du château, nous avons tourné à droite jusqu’au jardin japonais, créé par Berthe de Ganay et entretenu par la suite par Philippine de Ganay (n° 5 sur le plan). Elle a créé des éléments traditionnels des jardins japonais mais en les interprétant à la française : le pont est en bois naturel et pas rouge, les arbres nuages sont taillés dans un if au lieu des érables japonais traditionnels. Trois bassins se succèdent dans cet espace planté de cornouillers, d’érables, de liquidambars, d’érables nains, de parotsia persica, de bambous, de gunneras, d’acers, d’hostas, de fougères. Un arbre à la forme d’un « ressort »...C’est un jardin fragile, on n’y pénètre pas mais on peut facilement l’admirer depuis les allées qui le surplombent. Au fond, on distingue un ancien moulin à foulon où l’on dégraissait les étoffes.

     

    Courances, château et parc

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    quelques photos prises en juin 2005 :

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    En face, il y a un salon de thé, la Foulerie, ouvert le week-end. C’est un ancien moulin à chanvre, dont l’activité fut abandonnée à partir de 1830. Berthe de Ganay y recevait ses amis pour prendre le thé.

     photo internet :

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    En face du jardin japonais, un tout petit canal, qui servait au moulin à chanvre, s’enfonce dans les sous-bois (n° 6)

     

    Nous revenons sur nos pas, contournons les bassins des douves et le quinconce de marronniers pour monter vers le bassin en fer à cheval et la Baigneuse n°7). La fontaine d’Aréthuse est surmontée d’une nymphe en marbre sculptée en 1711 par Claude Poirier pour le parc de Marly. Celle-ci est une copie car la statue d’origine a été achetée en 2005 par le musée du Louvre. La statue a d’abord été installée au bout du Miroir par Destailleur puis les Duchêne l’ont placée au bout du fer à cheval. Aréthuse est une néréïde, fille de Nérée et nymphe du cortège d’Artémis. C’est elle qui révéla à Déméter (Cérès) que sa fille Perséphone (Proserpine) avait été enlevée par Hadès (Pluton). Une légende raconte qu’ Aréthuse était très belle, elle était prêtresse de Diane (Artémis) dans un temple en Grèce et avait fait vœu de chasteté. Un jour de grande chaleur, après une longue course dans les bois, Aréthuse décida de se baigner dans l’eau fraîche d’une source. Elle fut surprise par Alphée (le fleuve qui coule à Olympie), fils du Titan Océan et de la Titanide Théthys. Il en tomba immédiatement amoureux et la poursuivit tandis qu’elle s’enfuyait. Vite fatiguée, la nymphe invoqua la déesse Artémis (d’autres disent qu’elle succomba volontairement aux charmes d’Alphée). Artémis, compatissante (ou jalouse) enveloppa Aréthuse dans un nuage et souffla fort en direction de la Sicile. En arrivant près d’Orthygie, le nuage déposa Aréthuse qui se transforma en une source d’eau douce. Alphée, vraiment amoureux d’Aréthuse, demanda l’aide de son père Océan qui creusa un tunnel sous la mer et Alphée put mêler ses eaux d’Olympie à celles de la source sicilienne. On dit que si on jette des fleurs dans les eaux de l’Alphée près d’Olympie, on les retrouvera à la fontaine d’Aréthuse.

     

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    un gueulard :

     

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    Un peu plus loin, se trouve un nouveau bassin, bien caché dans les sous-bois, le Dôme. C’est là que se cachaient les amoureux, à l’abri des regards. De là, ils avaient belle vue sur le château. Il paraît que le lutin du parc est caché ainsi due les champignons sous un arbre à droite du Dôme. Il nous faudra mieux regarder la prochaine fois.

     

    Courances, château et parc

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    Nous revenons vers le château. Le miroir (n° 8) s’étale devant nous (1 ha). Hélas, il n’y a pas de soleil et le château ne peut s’y refléter. En été, les enfants de Ganay se baignent dans cette pièce d’eau. De chaque côté de la pièce d’eau, sont installées des statues, par exemple celle-ci représentant Mars, dieu de la guerre. Les statues sont de plus en plus grandes , pour la perspective.

     

    Courances, château et parc

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    L’allée de la table nous conduit à la Gerbe (n°9), un bassin décagonal. Un jet d’eau, aujourd’hui disparu, a donné son nom à la pièce d’eau. Nous ne attardons pas car cela ne sent pas très bon. La photo de la statue de l’autre côté du bassin n’est pas nette car prise au zoom.

     l'allée de la table :

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    la Gerbe :

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    Cela ne sent pas bon non plus à l’entrée du Grand Canal (463 m de long). Le petit canal permet à l’eau du Grand Canal de se déverser dans la rivière École toute proche. C’est le bruit de la rivière que nous entendons.

    l'allée Catherine :

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     le petit canal :

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    Les nappes sont trois marches d’eau près desquelles se trouvent des statues de lions et de chiens.

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    Le bassin des nappes  conduit au bassin du Dauphin, œuvre de Destailleurs.

     Courances, château et parc

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    On dit que louis XIII faisait venir son eau de la Fontaine du roy quand il séjournait à Fontainebleau.

     

    Courances, château et parc

    Plus loin, (mais la promenade sera pour une prochaine fois) se trouve le rond de Moigny, une source et Apollon combattant le serpent Python. Samuel, un grand platane, date de 1782, comme les platanes de l’entrée.

     photo prise en 2005 :

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    Le château a servi de décor à de nombreux films : Le masque de fer, Molière (2007), Le noyé du Grand Canal (série Nicolas Le Floch), Le sens de la fête. Les trois mousquetaires (2023), Guillaume et les garçons à table. « Astérix et Obélix : l’empire du milieu » a été tourné dans le jardin japonais.

     

    Le château a aussi servi de décor à des romans : « Le crime de Sylvestre Bonnard » (voir plus haut) et « Le surmâle » d’Alfred Jarry (Courances s’appelle Lurance). On produisait l’électricité à Courances. Dans la salle des machines, il y avait une machine électrique qui a inspiré Jarry pour sa Machine-à-inspirer-l’amour. À la fin du roman, le héros s’empale sur les grilles du château.  

     photo trouvée sur internet :

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    L’an prochain, nous visiterons plus en détail le parc, en visite guidée, pour mieux comprendre le système hydraulique.

     

    Le château est ouvert au public le week-end ainsi qu’en semaine pour les groupes, sur réservation.

     

    À lire : « Courances », par Valentine de Ganay et d’autres

     

    le site du domaine : CLIC

     

    De Courances, je connais aussi cette carte postale ancienne qui montre le café qui appartenait à Romain Jules Albert Godemert  E, 1917, il y avait un cantonnement de zouaves.

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