Dimanche 19 janvier.

Comme souvent, nous sommes à Orry depuis le samedi et, en ce dimanche, tôt le matin, c’est Sandrine qui nous emmène à l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle. Elle a eu raison de mettre la voiture au garage car, cette nuit, il a gelé. Nous avons rendez-vous à 6 h au terminal 1. Nous nous sommes déjà rendus à ce terminal il y a 3 mois pour aller en Iran. Nous prendrons à nouveau un A 380 jusqu’à Doha (Qatar) mais cette fois, après l’escale, nous prendrons un A 330, beaucoup moins confortable, jusqu’à Chennai (anciennement Madras).

 Nous faisons connaissance avec nos compagnons de voyage. En tout, nous sommes 18, plus Catherine, qui nous avait déjà accompagnés au Rajasthan. Pour ceux qui ne connaissent pas les voyages Arts et Vie, il faut préciser qu’un(e) accompagnateur(trice) part de Paris avec nous et gère les petits ou gros problèmes du quotidien et c’est vraiment un atout.

L’enregistrement des bagages (on a droit à 30 kg) et le passage aux contrôles se font sans problèmes.

Le décollage se fait à peu près à l’heure, après un nettoyage des ailes. Le commandant annonce de bonnes conditions de vol. Nous voilà partis pour 5 h 50 de vol. Nous sommes au milieu de l’allée, mais cela ne me gêne pas car, il y a trois mois, j’avais pu prendre de nombreuses photos depuis mon siège près du hublot.

le lac Balaton, en Hongrie :

la côte de la mer noire :

l'Irak :

le Tigre :

Les hôtesses, joliment chapeautées et au chignon entouré d’un chouchou bordeaux, nous apportent le déjeuner puis un en-cas. C’est chaud et le petit-déjeuner matinal est loin.

L’aéroport Hamad de Doha est grand. La dernière fois, nous avions vu le monumental "Lamp bear". Cette sculpture créée par Urs fischer, un artiste suisse basé à New York, représente l'ours Teddy. L’ours n’est pas en fourrure mais en bronze coulé ,il pèse environ 18-20 tonnes, il fait 7 mettre de long. L'œuvre a été achetée par l'un des membres de la famille royale Qatarienne à 6,8 millions soit 25 millions Qatariens. Nous ne l'avons pas vue à l'aller mais au retour.

Cette fois-ci, nous apercevons au loin le « Small lie », sculpture de Kaws. Cette sculpture est en bois d'Afrormosia, elle pèse 15 tonnes et mesure 32 pieds de hauteur

De Doha, nous ne verrons les gratte-ciel que sur l'écran :

C’est à nouveau les contrôles et l’attente en salle d’embarquement. Catherine en profite pour faire la petite réunion d’information. L’embarquement fait, on nous sert à nouveau un repas, un peu plus épicé, l’Inde s’approche. Le contrôle se fait rapidement mais il nous faut attendre une demi-heure pour récupérer les valises. Depuis le début, une valise tourne sans arrêt. Qu’a-t-il bien pu se passer ? Le propriétaire est-il malade, a-t-il oublié qu’il avait une valise ? Ce pourrait être le début d’un roman.

UN autel : à Shiva, peut-être ? ça y est ! Nous sommes bien en Inde !

Les valises récupérées, nous rejoignons notre guide, Arul. Pendant tout le voyage, ce sera notre guide et il se montrera gai, gentil, serviable, compétent et ce que j’aime par-dessus tout, pas avare de son temps. Il ne nous pressera pas sur les sites, répondant sans râler à des questions déjà posées.

Notre chauffeur, Pachant (orthographe?) et son aide, Ankara (orthographe?) resteront aussi pendant tout le voyage. Le chauffeur montrera toute sa virtuosité en croisant de quelques centimètres les camions, et il nous épargnera au mieux, les secousses trop violentes en passant les « gendarmes couchés », véritables tôles ondulées, et les « nids d’éléphants ». Son aide veillera à la propreté du car, nettoyant régulièrement le sol et les vitres, nous proposant des bouteilles d’eau fraîches (20 roupies la bouteille) et nous tenant la main pour nous aider à descendre du car. Sans eux, le voyage aurait pu être plus fatigant.

Il nous faut une demi-heure pour aller à l’hôtel Residency Towers. À 4 h 30 du matin, nous nous nous écroulons sur le lit pour un repos de de 2 h 30 !

Pour terminer, je vous invite à aller sur le site de Claudine, qui a croqué sur le vif, pendant les visites et mis ses dessins en couleurs le soir. J'aimerais pouvoir manier les couleurs avec autant de fraîcheur et de spontanéité. C'est ça, un carnet de voyage ! CLIC ICI !

Valérie, tu vas adorer !