Refaisons le tour du double temple, toujours dans le sens horaire. Les sculptures ne sont pas montrées par ordre chronologique  mais par thème. Cependant, la plupart se trouve côté est et côté sud.

 

Les murs sont couverts de 10 rangées de frises.

de bas en haut, on trouve :

 

Des éléphants, il y en a 1248 au total. Symbole de stabilité, ils soutiennent l’édifice.

Des lions, les yalis, aux énormes crocs, yeux exorbités, queue en volute avec une fleur, ils symbolisent le courage. Ils ont une fonction de protection

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  Des fleurs de lotus symbolisent la beauté

  Des chevaux symbolisent la vitesse

Encore une frise de fleurs de lotus

Des scènes du Mahabharata,et du Ramayana .

le barattage de la mer de lait.  Au début des temps, les deva (dieux) et les asura (démons) étaient tous mortels. En effet, le sage Durvasa avait maudit Indra qui avait rejeté son offrande. Vishnou leur proposa d’unir leurs forces pour extraire l’élixir d’immortalité (l’amrita) de la mer de lait. Ils jetèrent des herbes magiques , le mont Mandara fut soulevé des flots grâce à la tortue Kûrma (deuxième réincarnation de Vishnou). Les dieux et les démons enroulèrent le naga Vâsuki autour de l’axe du monde. Les asuras prirent la tête du serpent, les devas la queue et ils tirèrent chacun de leur côté pour faire tourner le mont sur lui-même et baratter la mer. Au bout de mille ans, de magnifiques trésors sortirent de la mer : Kâlakûta ou Hâla-Hala, un poison violent que Shiva but pour qu’il ne se répande pas et détruise le monde. Quelques gouttes tombèrent et furent léchées par les scorpions et les serpents et devinrent leur venin. La vache d’abondance, Surabhi. Vâruni, la déesse du vin, fille de Varuna. L’arbre du paradis, Pârijâta. La déesse lune, Chandra, qui orna le front de Shiva. Le cheval blanc, Uchaishravas, dont les 7 bouches représentent les 7 couleurs de l’arc-en-ciel. L’éléphant blanc, Airâvata, qui devint la monture d’Indra. Shrî (Lakshmi), déesse de la beauté et de la fortune, assise sur un lotus. Kaustubha, la conscience sans défaut, joyau qui ornera ensuite la poitrine de Krishna, avatar de Vishnou. Les Apsaras, nymphes célestes, danseuses et musiciennes fort jolies. Et le médecin des Dieux, Dhanvantari, tenant dans ses mains une coupe remplie de l’amrita, nectar d’immortalité.

Les démons se saisirent les premiers de l'amrita. Voyant cela, Vishnou se métamorphosa en Mohini, la plus belle femme du monde. Subjugués, les démons relâchèrent leur attention et Vishnou remit l’élixir aux dieux qui devinrent immortels. Les démons furent précipités aux enfers. Mais le démon Rahu avait eu le temps de goûter l’amrita. Averti par la lune et le Soleil, Vishnou le décapita. La tête de Rahu vola au ciel et depuis, pour se venger de la Lune et du Soleil, il les avale parfois, créant les éclipses. Quatre gouttes d’amrita tombèrent sur la terre qui devinrent des lieux de pèlerinage : Nasik (le fleuve Godavari), Ujjain (la rivière Shripa), Hardwar (le Gange) et Allâhâbad.

la frise du barattage se trouve au milieu :

on voit bien la tortue sous le mont Mandara :

La bataille de Kurukshetra entre les Pandavas et les Kauravas dura 18 jours. C’est un épisode du Mahabharata. Le 13ème jour de bataille, les Kauravas utilisèrent la formation militaire du labyrinthe Chakravyuha. Le plus jeune fils d’Arjuna, Ahimanyu, savait entrer dans le labyrinthe mais ne savait pas en sortir et a été tué.

 

impressionnant lancer de flèches !

le labyrinthe Chakravynha :

d'autres scènes du Ramayana et du Mahabharata mais je ne sais pas les analyser  :

des animaux mythiques, les makaras, à la trompe d’éléphant, queue de paon et dents de crocodile. Le makara est la monture de Ganga, la déesse du Gange et de Varuna, le dieu des eaux. Symbole de fécondité.

u milieu : les makaras :

un makara qui porte peut-être Varuna et Ganga puisque c'est leur monture :

à gauche, c'est peut-être Nandi avec Shiva et Parvati :

Des oies sauvages, les hamsas, montures de Brahma.

Des musiciens, des danseuses

Le dernier bas-relief est consacré à des scènes érotiques

encore quelques bas-reliefs : un makara :

 

Demain : les statues