-
La nécropole Chab-i-Zinda à Samarcande (3)
Après le troisième chortak (1405), nous entrons dans la partie Nord.
le pishtak, vu de l'autre côté :
À gauche, la mosquée et le mausolée de Touman Aka datent de 1405. C’était la plus jeune des épouses de Tamerlan. Au dessus de la porte, est écrit : « Le tombeau est une porte que tout le monde franchit. »
En face, se trouve le complexe Kassim-ibn-Abbas, le saint dont nous avons parlé au début. Il date de 1334 sur les fondations du XI è siècle. La porte en orme, appelée « porte du Paradis » était autrefois décorée d’or, d’argent, d’ivoire. Elle a été sculptée par le maître Said Yusuf, de Chiraz. Il est écrit : « les portes du Paradis sont ouvertes aux fidèles». Il est promis aussi que trois pèlerinages en ce lieu (qui remplacent celui à La Mecque) permettront d’entrer au paradis.
On entre d’abord dans la mosquée. Le mihrab est décoré de mosaïques représentant des feuilles, des fleurs, des inscriptions.
La salle suivante est la salle de prière, la ziaratkhana.
Derrière un grillage en bois, on peut voir le tombeau de Khassim-ibn-Abbas, décoré de majoliques. On y lit : « Celui qui est mort en suivant Allah, n’est pas mort, en vérité il est en vie. » Il y a un puits de 18 mètres. Les décorations ont été restaurées en 1995 mais l’air est tellement chargé d’humidité qu’elles se sont très vite dégradées. Ne pas s’appuyer contre les murs !
À gauche de ce complexe, se trouve le mausolée de Koutloug Aka, une autre épouse de Tamerlan.
Tout au fond du passage, un dernier mausolée ferme la nécropole : c’est celui de Khodja Akhmad (1350).
à droite le complexe Koussam -ibn-Abbas
À gauche de la nécropole, un cimetière plus récent est rempli de tombes musulmanes et soviétiques.
Nous redescendons l'escalier du paradis. Pas de problème, le nombre de marches est le même qu'à la montée.
la nécropole avant restauration :
balayage :
réparation au milieu des voitures :
-
Commentaires