• "Le carrefour des écrasés" de Claude Izner

    Voici le 3 ème tome de la saga du détective Victor Legris (après "Mystère rue des Saints-Pères" et "La disparue du Père-Lachaise". L'action de ce troisième tome, "Le carrefour des Écrasés" se déroule en 1891.

    Cette fois, Victor Legris enquête sur l'assassinat d'une jeune fille, puis celui d'une cancatrice et de divers autres personnages (le gardien du zoo du Jardin des plantes mangé par un lion). On y côtoie les danseurs et chanteurs du Moulin Rouge et du Chat-Noir (Jane Avril, la Goulue, Grille d'égout, Valentin le désossé), les peintres  comme Toulouse-Lautrec... Le chahut et le cancan attirent les foules. Les gens chantonnent les scies à la mode "C'est dans l'nez qu'ça m'chatouille" "Elle a les pieds qui fument"...

    L'histoire se passe aussi à la Salpêtrière. Charcot vient de poser les principes de la neurologie et ce sont les débuts de Freud.

    J'aime bien les romans où on retrouve des personnages des romans précédents (mais on peut quand même lire les tomes en désordre) et où trouve aussi des personnages réels. Dans ce livre, on rencontre un chevrier "en chambre"  qui a quitté sa Beauce de nombreuses années auparavant mais n'a pas perdu son patois "J'arrive, m'sieur, fichu méquier, chaque jour qu'lbon Guieu fait, j'trime pire qu'un cheval. Mon picotin, j'l'empoche grâce au lait de mes chèvres, c'est de braves bêtes. Couché Berlaud..." Berlaud, c'est son chien (cela signifie "sot, niais") en patois beauceron.

    Quelques mots du patois beauceron , essayez de les traduire : berdouille, affûtiau, goule en tiarce, guéniau, soutiau, vieuture, villotier.

    Je commence le quatrième tome "Le secret des Enfants rouges"


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