•  Le 14 mai, à Malesherbes, un beau spectacle

    Les raisins de la colère

    C'était donc hier soir... Pendant près de deux heures, nous avons tenus en haleine par les paroles de Xavier Simonin qui nous a si bien transcrit le texte de Steinbeck. Pas de temps mort,  dans ce texte où l'on sent la révolte et la détresse des émigrants jetés sur les routes. Rien n'a changé, hélas ! Mais il était aussi question de fraternité, de tendresse, d'espérance. Les  parties musicales amenaient un peu de douceur et de joie et faisaient un peu retomber la tension.

    La partie musicale (Jean-Jacques Milteau, directeur musical) était assurée par le duo Claire Nivard et Glenn Arzel (guitares et voix, banjo) et Stephan Harrison (contrebasse)

    Un spectacle superbe !

    Le roman a été écrit par Steinbeck en 1939. L'histoire se passe au moment de la Grande Dépression, aux Etats-Unis. Une famille de métayers, les Joad décident de quitter l'Oklahoma car ils sont ruinés à cause de la sécheresse, de la tempête de poussière et de la concurrence des machines agricoles. Ils partent pour la Californie, pays de rêve où ils pensent trouver du travail en cueillant des fruits et faire fortune. Il y a le grand-père et la grand-mère, le père et la mère, les fils Noah, Al et Tom qui est tout juste sorti de prison , la fille, Rose de Sharon (enceinte) et son mari Connie, , et le prédicateur Jim Cay

    Les Joad partent en camion sur la route 66. La route est longue et semée d'embûches. Le grand-père puis la grand-mère meurent au cours du voyage. Noah puis Connie abandonnent la famille.

     l'arrivée, ils s'aperçoivent qu'ils ont été roulés : il y a trop de travailleurs et ils sont peu payés. Les gros propriétaires s'enrichissent, provoquant la ruine des petits. Les émigrants vivent dans des camps de fortune provisoires. Ils sont harcelés par les shérifs, mal vus des habitants qui les appellent Ookies.

    Tom doit fuir car il a agressé un shérif pour se défendre.

    Le spectacle se termine là, pas tout-à-fait comme dans le roman.

    le site du spectacle : CLIC

     

    vidéo du film avec Henri Fonda

    Woody Guthrie évoque cette histoire :

    et aussi Rage against the Machine


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  • Pour Laurent


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  • elle me fait penser à Ribeiro


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  • Un titre de U2 en hommage aux morts du Bloody sunday. C'était il y a 50 ans, à Derry. 28 personnes, manifestants pacifistes et passants, ont été tués par des soldats de l'armée britannique, d'autres blessées, touchées dans le dos.

    Il y eut une autre journée de violence , appelée aussi le Bloody Sunday, en novembre 1920, à Dublin

     

    No more...

    et aussi, ce titre de Stiff Little Fingers


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