• Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    stèle dédiée aux éphèbes de Kalindoia (actuellement Kalamoto). Elle mentionne les noms de 64 éphèbes qui honorèrent leur gymnasiarque. Titus Flavius Appodonius les approvisionna en huile pour un jour d'entraînement au gymnasium. I er siècle AD

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    stèle funéraire avec 6 portraits de la même famille. Une femme appelée Aphrodito, son mari Dioskourides, leurs trois fils et une femme plus âgée (la grand-mère ?) 190 AD

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    autres stèles familiales

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    filles sautant à saute-mouton

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    une statuette ayant gardé ses couleurs

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     stèle votive dédiée au dieu Hadès par l'intermédiaire du prêtre Hadaïos. Le dieu monte dans un chariot. Région de Derveni, II è AD.

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

      buste d'Asclépios. Il peut avoir appartenu au sanctuaire de ce saint à Morrylos (actuellement Ano Apostoloi, Kilkis) fin du IV è BC

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    statue d'Asclépios (ou Esculape en français), dieu de la médecine. Son symbole est le bâton sur lequel s'enroule le serpent sacré, associé à la vie et à la mort (un seul serpent : quand il y en a deux, c'est le caducée d'Hermès). Son animal favori est aussi le coq (voir la statuette dans l'article précédent). Ano Apostoloi Kilkis (ancienne Morrylos) Ier BC.

     

    Asclépios était le fils d'Apollon, il mourut foudroyé par Zeus pour avoir ressuscité des morts. Il est surtout honoré à Épidaure. Parmi ses filles, on connaît surtout Hygie et Panacée.

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    stèle dédiée à Asclépios et à sa fille Hygie.

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    tête d'Apollon II è AD

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    stèle dédiée à Apollon et Artémis. Apollon est représenté avec une kithora et est assimilé à Apollon Pythien, le dieu de Delphes. Sa sœur Artémis, qui tient un phiale, est assimilée à Hégémone, celle qui guide et sauve. On l'invoque comme salvatrice dans les situations critiques. Kalomoto (ancienne Kalindoia) II è BC.

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    stèle votive à Dionysos. On fait un vœu pour être écouté.

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     cette dalle était probablement dédiée à Isis par deux ou davantage de femmes, peut-être affranchies de la même dame romaine.

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     Poplius Slarius Pamphilos (prêtre d'Isis et Sérapis) et son fils, Manius Solarius offrent un péristyle du temple et un didymaphorion (récipient utilisé dans un culte) à Osiris et autres divinités égyptiennes du sanctuaire. La famille Salarii était une des premières familles de marchands romains à s'être installées dans la ville. 39 BC.

     

    Sarapis existait déjà chez les Égyptiens (Apis + Osiris). Après Ptolémée I (général d'Alexandre et fondateur de la dynastie des Ptolémée), son culte se répand dans le monde gréco-romain aux côtés de celui d'Isis. C'est un dieu composite, il reçoit de Zeus son aspect solaire, d'Hadès son lien avec l'au-delà, de Dionysos la fertilité agraire et d'Asclépios le pouvoir guérisseur.

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    Puisque l'on parle de Sarapis et Isis, voici des statues de cette famille de dieux d'origine égyptienne et qu'on rencontre plus loin dans le musée.

     

     Sarapis, forme hellénisée du dieu de la mort égyptien, Osiris. Des traces montrent qu'il était doré. 150/200 AD

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     tête d' Isis, dorée à l'origine

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     Harpocrate, fils d'Osiris et Isis était d'abord adoré à Alexandrie sous le nom de Horus. C'est le patron des enfants. De sa main droite, il fait signe à ses initiés de se taire, et dans la main gauche, il tient une corne d'abondance remplie de fruits. III è AD.

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     tête de dieu barbu, probablement Poséidon ou Sarapis. III è BC

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    masques de tragédies et statuettes d'acteurs comiques. Thessalonique, Sindos, Olynthe. Du V è BC au III è AD.

     

    Satyros était un acteur comique né à Olynthe. Il était très renommé au IV è BC. Il concourut aux Lénéennes à Athènes (concours de comédie et de tragédie) et remporta au moins six prix. C'est lui qui apprit à son ami Démosthène, bègue et moqué, l’art de la diction, de l’intonation, de l’accentuation, de l’action sur scène.

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    tête de jeune femme, probablement une déesse. IV è BC

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    La jeune fille à la colombe. Marbre de Paros. Il reste des traces de couleur. Représentation de l'âme quittant le corps. Kallikrateia, Chalcidique 440 BC.

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    trois reliefs :

    l'homme de gauche porte un himation (manteau).

     

    Au milieu, statue d'un homme portant cuirasse ; probablement une statue de l'empereur Auguste dédiée par la prêtre Apollonius comme l'indique une inscription découverte dans la même région. L'éclair sur l'épaule du pectoral est l'emblème d'Auguste. Kalamoto, Thessalonique. fin I BC.

     

    statue de femme de type " grande femme d'Herculanum" ainsi nommée à cause d'une statue trouvée à Herculanum et dont on a fait des copies. Elle porte un chiton (tunique) et un himation (manteau couvrant la tête). Pelle. II è AD.

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    tête présumée d'Alexandre le Grand

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    Les Incantadas, vestiges d'un ensemble monumental conservés au Louvre. Le nom signifie "les enchantées" et l'ensemble se situait au cœur du quartier juif de Thessalonique. Les habitants étaient originaires d'Espagne, d'où ils avaient été chassés en 1492 par Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon. On dit que les piliers de cet ensemble appartenaient à une galerie qui conduisait du palais où était logé Alexandre au palais du roi de Thrace, son hôte. La nuit, Alexandre empruntait cette galerie pour rejoindre la reine. Le roi fit jeter un sort : quiconque emprunterait ce passage serait pétrifié. Alexandre fut prévenu par son maître Aristote mais la reine voulut le rejoindre, poursuivie par ses suivantes et le roi. Tous furent pétrifiés. Les piliers faisaient partie de deux façades de 13 m de haut. Ils font 2,18 m et sont sculptés en marbre de Thasos. Ils représentent Dionysos, Ariane, une Ménade, Léda, une Victoire, Aura, un des Dioscures, Ganymède et Zeus sous forme d'aigle. Ces dieux devaient être très populaires pour décorer le plus important monument public de la ville. En 1874, ils ont été vendus par le gouverneur turc au Conseil de France, en dépit de l'opposition des habitants, qu'ils soient turcs, grecs ou juifs.

    Ganymède, Discure, Aura et Niké :

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    Ariane et Léda :

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    Statue de Dionysos. II è AD.

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    Athéna II è AD

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     Épona, déesse celtique, patronne des chevaux, populaire partout en Europe. Son culte à Thessalonique a pu être introduit par l'empereur Galère, originaire d'une région du Danube. Ce relief est la seule présence du culte d'Épona à Thessalonique. IV è AD

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    statue de l'empereur Octave Auguste, premier empereur romain (24BC-14 AD). La statue, de type Prima Porta (ville d'Italie où a été découverte une statue en bronze qui a servi de modèle) a été découverte en 1939 au nord du Sérapéion de Thessalonique avec une statuette sans tête attribuée à l'empereur Claude. Les deux statues étaient peut-être installées dans un temple du culte impérial. Ici, l'empereur est beau et idéalisé (plus tard, on fera des statues plus conformes à la réalité mais ici, on veut le déifier). Il tient une lance ou un sceptre qui l'assimile à un dieu et ses cheveux tressés évoquent un héros ou un athlète. Il est pieds nus comme les héros et dieux grecs. L'œuvre évoque "le Doryphore", statue de Polyclète. I er siècle AD

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    Claude :

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     pilier hermaïque dédié à Priape. En bas, l'inscription Philagyros désigne peut-être le nom du donneur. I er BC

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     statue d'Aphrodite dite Aphrodite Genitrix (fondatrice de la famille) ou Aphrodite "Fréjus". La statue originale, en bronze, a été perdue mais de nombreuses copies se trouvent dans les musées. Celle de Thessalonique est une des meilleures copies. II AD.

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     statue d'un homme portant une cuirasse; probablement l'Empereur Hadrien. Le torse est décoré d'une Victoire couronnant. À ses pieds, un prisonnier. 117-138 AD

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     

    statue d'un empereur portant une cuirasse. Il porte un court chiton (tunique), une chlamyde (manteau) et une cuirasse. Sur le torse, une Néréide chevauchant des animaux marins, hippocampes, dauphins dans les vagues. 14-68 AD, dynastie des Julio-Claudiens.

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     statue d'une femme, probablement la déesse qui personnifie la ville de Rome. On suppose qu'elle mesurait 2,20 m. II è BC

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    buste d'Aelius Nikopoliamus. Selon l'inscription, ce buste aurait été offert par Zossimos, son esclave et gestionnaire de ses terres, en gratitude envers son maître. 250 AD

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    acte concernant une maison. Aphytis (Chalcidique) 357 BC

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     statue d'une femme de type "petite femme d'Herculanum". Copie d'une statue créée dans l'atelier de Praxitèle (fin IV è BC). Elle représente probablement Koré-Perséphone, fille de Déméter. Le nom de ce type de statue vient d'une des nombreuses copies trouvées à Herculanum. Celle-ci a probablement été trouvée dans le sanctuaire de Déméter à Derveni.

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     tête de jeune femme qui était accrochée au mur d'une maison à Olynthe. Certains disent qu'il s'agit de Déméter. V è BC

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    dalle de gauche : deux femmes et leurs servantes. Dalle 2 (il en manque une partie) : deux hommes, un esclave, la tête d'un cheval et un arbre avec un serpent. Le nom du sculpteur est indiqué : "fait par Evandros, fils d'Evandros, de la ville de Veroia". Cimetière de Derveni. I er BC.

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    relief dédié à Héphestion général et favori d'Alexandre. Pelle. Fin IV è BC

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    têtes diverses

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

    dalle figurant un symposium (partie d'un banquet, comprenant le dessert). Un jeune garçon verse du vin. Kassandreia (380 BC)

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

     

     


  • Commentaires

    1
    Mardi 26 Décembre 2023 à 14:09

    Je retiens les stèles pour "être écouté"...

    Je ne connaissais pas du tout, merci pour cette découverte Monique.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :